« De la vidéoprotection à la vidéogestion, l’intelligence artificielle prend la main », titre la Gazette des communes, qui consacre un article à l'évolution de ce à quoi servent désormais les caméras à Massy, évoquant « un véritable outil d’aide à la décision pour de nombreux services de la commune ».
La ville aurait en effet constaté que les 200 caméras de son système de vidéoprotection étaient « sous-exploitées ». « On s’est demandé comment optimiser ? En passant par l’intelligence artificielle », explique un maire adjoint :
« Détection en temps réel des dépôts sauvages, gestion des sens interdits, détection de maraudage, surveillance des intrusions dans les bâtiments communaux… Au centre de supervision urbain de Massy, chaque problème a son algorithme. »
Les opérateurs ne regardent plus les écrans en temps réel, mais ils entrent des « scénarios » dans le système, afin de pouvoir analyser les résultats filtrés par l'IA, au point que « 75 % de temps de travail est économisé par les opérateurs vidéos devant les écrans du CSU de Massy depuis l’installation de la suite logiciel proposée par XXII » (voir Suresnes veut détecter les comportements suspects) :
« Une approche transversale qui va plus loin que la protection ou les services techniques. Ainsi, au service du patrimoine, l’intelligence artificielle permet de détecter les anomalies, comme les éclairages oubliés. Au sport, on s’en sert pour quantifier le nombre de personnes présentes sur les grosses manifestations afin de mieux organiser leur encadrement. De même, les technologies existantes permettent d’identifier et de prétrier nombre de situations problématiques : rassemblement sur la voie publique, véhicules à contresens, maraudage… »