#Le brief du 12 mai 2023

Android 14 : la bêta s’ouvre aux smartphones des partenaires, les Pixels passent la seconde

Android 14 : la bêta s’ouvre aux smartphones des partenaires, les Pixels passent la seconde

Le 12 mai 2023 à 05h26

En plus des nouveaux Pixels, Google profite de sa conférence I/O pour lancer la seconde bêta d’Android 14, un peu moins d’un mois après la première mouture. Les Pixel à partir du 4a (5G) peuvent en profiter. 

Elle propose « des améliorations concernant la caméra et les médias, la confidentialité et la sécurité, l'interface utilisateur du système et la productivité des développeurs ». Pêle-mêle, il est question d’Ultra HDR pour les images, de « l’audio USB sans perte », de Health Connect pour gérer ses données de santé et les partages avec les applications, etc. Les notes de versions se trouvent par ici.

Dans le même temps, la bêta 1 d’Android 14 « est désormais disponible pour la première fois sur certains téléphones, tablettes et pliables partenaires : iQOO, Lenovo, Nothing, OnePlus, OPPO, Realme, Tecno, vivo et Xiaomi sont cités. 

Deux autres bêtas sont prévues d'ici au mois de juillet, avec la « plateform stability » attendue en juin. La date de la version finale n’est pas encore connue. 

Le 12 mai 2023 à 05h26

Android 14 : la bêta s’ouvre aux smartphones des partenaires, les Pixels passent la seconde

YouTube pourrait réclamer la désactivation des adblockers, ou d’opter pour un abonnement Premium

YouTube pourrait réclamer la désactivation des adblockers, ou d'opter pour un abonnement Premium

Le 12 mai 2023 à 05h26

Un porte-parole de Google a confirmé à BleepingComputer que YouTube expérimente le fait de demander à ses utilisateurs de désactiver leurs bloqueurs publicitaires (« adblockers ») ou de s’abonner à son offre payante Premium, faute de quoi ils ne seront pas autorisés à regarder de vidéos.

L'expérimentation, identifiée par un utilisateur de Reddit, affiche une fenêtre contextuelle avertissant certains utilisateurs que « les bloqueurs de publicité ne sont pas autorisés » : 

« Il semble que vous utilisiez un bloqueur de publicité. Les publicités permettent à YouTube de rester gratuit pour des milliards d'utilisateurs dans le monde entier. Vous pouvez vous passer des publicités avec YouTube Premium, et les créateurs peuvent toujours être rémunérés grâce à votre abonnement. »

BleepingComputer ne sait pas encore dans combien de régions YouTube affiche ces avertissements, ni si l'entreprise prévoit d'empêcher les utilisateurs de bloqueurs de publicité d'accéder à la plateforme.

Cette mesure intervient alors que les services Music et Premium de YouTube ont dépassé les 80 millions d'abonnés en novembre 2022, avec plus de 30 millions d'abonnés supplémentaires en un peu plus d'un an, rapportait l'an passé Variety.

Le 12 mai 2023 à 05h26

YouTube pourrait réclamer la désactivation des adblockers, ou d’opter pour un abonnement Premium

Fink Telecom, l’autre prestataire suisse de surveillance

Fink Telecom, l'autre prestataire suisse de surveillance

Le 12 mai 2023 à 05h26

Médiapart et le collectif de journalistes Lighthouse Reports ont enquêté sur l'entreprise suisse Fink Telecom, « l’un des acteurs principaux d’un marché de la surveillance utilisant une faille dans les réseaux des opérateurs mobiles », à savoir le lot de protocoles SS7.

Et décidément, la Suisse semble être le pays de l'exploitation des failles du SS7, puisqu'il y a un peu plus d'un an, c'était le cofondateur de l'entreprise suisse Mitto, Ilja Gorelik, qui était épinglé pour avoir exploité les faiblesses de SS7 à l'insu de son entreprise. Il revendait l'accès à ses réseaux et localisait secrètement des personnes via leurs téléphones portables au profit des sociétés de surveillance. Cette fois, c'est Andreas Fink qui est pointé du doigt. Cet entrepreneur, qui a collaboré avec Wikileaks et Julian Assange au début des années 2010, faisait de même avec l'infrastructure de sa propre entreprise.

En 2020, les attaques ciblant les téléphones de la communauté crypto israélienne « ont été envoyées depuis une ou plusieurs adresses globales situées en Grande-Bretagne et attribuées à SMSRelay, une société fondée par Andreas Fink », explique Médiapart. Si Andreas Fink assure que cette société aurait été liquidée en 2017 et son infrastructure démantelée, « les données obtenues par Lighthouse Reports montrent cependant que les adresses globales de SMSRelay étaient encore actives jusqu’au mois d’avril dernier ».

Selon Cathal McDaid, directeur technique de la société de sécurisation des réseaux Enea Adaptive Mobile Security interrogé par Lighthouse Report, « les attaques depuis les adresses globales enregistrées par Fink Telecom Services et auparavant par SMSRelay ont été une des plus longues et persistantes sources de ces commandes non autorisées », ajoutant que « nous pensons que les adresses globales de Fink Telecom Services sont utilisés par des sociétés de surveillance tierces pour mener une surveillance et une collecte d’informations sur les numéros de téléphone, et les individus à travers le monde ».

Le 12 mai 2023 à 05h26

Fink Telecom, l’autre prestataire suisse de surveillance

​​Google rajoutera du contexte aux images qu’il indexe, et teste un traducteur génératif

​​Google rajoutera du contexte aux images qu'il indexe, et teste un traducteur génératif

Le 12 mai 2023 à 05h26

Google devrait bientôt restaurer certaines de ses fonctionnalités, et proposer de nouveaux outils afin de mieux appréhender le contexte des images, relève le spécialiste du fact-checking et de l'OSINT Henk van Ess. Depuis le remplacement de la recherche image inversée par Google Lens, il n'était en effet plus possible d'affiner une recherche par tailles de l'image ou par dates.

À l'occasion de sa conférence I/O 23, Google a expliqué qu'une fonctionnalité « À propos de cette image » permettra, à l'image de ce que proposent déjà les trois petits boutons verticaux à côté des résultats de son moteur de recherche, d'en apprendre plus sur le contexte des images.

Il sera par exemple possible de savoir quand Google les a indexées pour la première fois, sur quels articles, pages web et réseaux sociaux elles ont été utilisées. La fonctionnalité, qui sera d'abord disponible aux États-Unis, devrait être lancée « dans les mois qui viennent ».

Google annonce également que Bard et l’IA s'intégreront progressivement à Google Lens, Search, Shopping et Maps, et qu'il rajoutera des filigranes sur les images générées par ses IA génératives.

TechCrunch, qui revient en longueur sur les nombreuses autres annonces de Google, se penche par ailleurs sur son nouveau service de traduction permettant de convertir une vidéo dans une nouvelle langue « tout en synchronisant les lèvres du locuteur avec des mots qu'il n'a jamais prononcés », afin de générer une vidéo où le locuteur répète les mêmes choses que dans la vidéo d'origine, mais dans une autre langue.

Ce « traducteur universel », et pour l'instant « expérimental », pourra donc aussi être utilisé en tant que « générateur de deepfake », ce pourquoi Google ne le proposera qu'à des partenaires autorisés, précise le chercheur James Manyika, qui dirige le nouveau département Technologie et société de l'entreprise.

L'objectif est en effet de permettre, par exemple, de rendre des cours ou conférences disponibles dans de nombreuses langues sans sous-titres ni réenregistrements, pas de favoriser la désinformation ni les deepfakes.

Le 12 mai 2023 à 05h26

​​Google rajoutera du contexte aux images qu’il indexe, et teste un traducteur génératif

Vote de confiance sauvage à Inria sur la reconduite du PDG Bruno Sportisse

Vote de confiance sauvage à Inria sur la reconduite du PDG Bruno Sportisse

Le 12 mai 2023 à 05h26

Alors que Bruno Sportisse, PDG d'Inria depuis 2018, a annoncé mercredi aux personnels d'Inria sa candidature pour un second mandat, des chercheuses et chercheurs de l'institut organisent actuellement un vote de confiance sauvage pour essayer de donner du poids à l'avis du personnel.

En effet, si l'appel à candidature prévoit que les candidats soient entendus par une « commission composée de quatre ou six personnalités choisies en raison de leur compétence dans les domaines d'activités de l'établissement, parmi lesquelles un président, nommées par arrêté conjoint du ministre chargé de la recherche et du ministre chargé de l'industrie », il n'inclut aucune consultation du personnel ou de ses représentants.

Ce vote est organisé en numérique, en utilisant le système de vote Helios et pose la question simple : Faites-vous confiance à Bruno Sportisse pour continuer à diriger l'Inria pour un second mandat de 5 ans ?

  • Oui, tout à fait
  • Oui, plutôt
  • Non, plutôt pas
  • Non, pas du tout
  • Je ne souhaite pas me prononcer (vote blanc)

Il n'est évidemment accessible qu'au personnel d'Inria, jusqu’au mardi 16 mai. Cette consultation est organisée alors que le PDG de l'institut est critiqué en interne depuis quelque temps, au point que plusieurs enquêtes médiatiques ont fait état de critiques sur son projet start-up nation, sa nouvelle façon de communiquer ou sur le climat délétère installé « à tous les niveaux ».

Le 12 mai 2023 à 05h26

Vote de confiance sauvage à Inria sur la reconduite du PDG Bruno Sportisse

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