#Le brief du 19 septembre 2023

Sunology PLAYMax : un kit solaire d’autoconsommation de 425 watts à 799 euros, 1 379 euros avec une batterie 700 Wh

Sunology PLAYMax : un kit solaire d’autoconsommation de 425 watts à 799 euros, 1 379 euros avec une batterie 700 Wh

Le 19 septembre 2023 à 05h14

Sunology vient d’annoncer un nouveau kit solaire pour l‘autoconsommation : le PLAYMax. Il reprend le même principe que le Play, mais avec un peu plus de puissance de base et des options supplémentaires.

Sa puissance est de 425 watts, contre 405 watts pour le Play. Il est toujours plug and play, avec un châssis lui permettant de s’installer en quelques minutes et de régler l’inclinaison. Le panneau est de nouveau bifaciale, avec une puissance arrière maximale de 127.5 watts selon le fabricant, soit 30 % de la puissance de base, exactement comme le Play de base.

Ce panneau intègre en option une batterie lithium-ion de 710,4 Wh (37 V / 19.2 Ah), qui peut être utilisée lorsque la puissance du panneau solaire n’est plus suffisante, ou bien en déplacement. La batterie peut en effet se détacher du panneau et un convertisseur AC (129 euros) permettent d’y brancher directement des appareils 230 volts.

Une nouvelle application Stream permet de suivre votre production, votre consommation et l’ensoleillement. Un transmetteur Linky (ERL) est proposé en option à 89 euros, il permet « d’envoyer vos données de consommation à l'application Stream ».

Le PLAYMax est vendu 799 euros sans la batterie, ou 1 379 euros avec la batterie. Le kit PLAY de 405 watts est de son côté à 699 euros. 

Le 19 septembre 2023 à 05h14

Sunology PLAYMax : un kit solaire d’autoconsommation de 425 watts à 799 euros, 1 379 euros avec une batterie 700 Wh

QGD-1600 et QGD-1602 : QNAP lance deux nouveaux switch (L2) avec NAS intégré

QGD-1600 et QGD-1602 : QNAP lance deux nouveaux switch (L2) avec NAS intégré

Le 19 septembre 2023 à 05h14

Cela fait maintenant plusieurs années que QNAP propose des solutions deux-en-un au format 1U avec à la fois un NAS (deux baies 2,5) et un switch de niveau L2 : les QGD-1600P et QGD-1602P.

Le fabricant vient d’annoncer des versions plus abordables :  QGD-1600 et  QGD-1602. Les amateurs de la marque l’auront déjà compris : le P de PoE disparait, il n’y a donc plus de power over Ethernet sur la partie switch.

On retrouve ainsi 14 ports 1 Gb/s et deux combo RJ45/SFP (1 Gb/s) sur le QGD-1600, tandis que le QGD-1602 en remplace 8 par du 2,5 Gb/s et les cages deviennent du SFP+ (10 Gb/s), Toutes les caractéristiques techniques sont disponibles par ici.

Le 19 septembre 2023 à 05h14

QGD-1600 et QGD-1602 : QNAP lance deux nouveaux switch (L2) avec NAS intégré

À l’ANSSI, des indicateurs de compromission pour les ransonmwares de FIN 12

À l’ANSSI, des indicateurs de compromission pour les ransonmwares de FIN 12

Le 19 septembre 2023 à 05h14

Les indicateurs de compromission sont arrivés en 2020, après l’attaque de Bouygues Construction par le rançongiciel Maze.

Il s’agit pour rappel d’informations – « qualifiées ou non par l'ANSSI » – et partagées publiquement à des fins de prévention afin que tout le monde puisse vérifier s’il n’est pas infecté (notamment via les journaux). 

Il y en a eu cinq en 2020, six en 2021, mais seulement un en 2022. Le premier de 2023 vient de tomber, avec « les marqueurs techniques […] associés au mode opératoire cybercriminel FIN12 ». Ils sont téléchargeables par ici.

L’ANSSI rappelle que, en mars 2023, elle a signalé au centre hospitalier universitaire de Brest la compromission de l’un de ses serveurs : « La réactivité de l’établissement de santé a permis d’isoler rapidement le système d’information (SI) d’Internet et d’entraver la progression du mode opératoire des attaquants (MOA) empêchant l’exfiltration des données et le chiffrement du SI ».

« Les opérateurs du MOA FIN12 seraient ainsi responsables d’un nombre conséquent d’attaques par rançongiciel sur le territoire français. Entre 2020 et 2023, ils auraient utilisé les rançongiciels Ryuk et Conti, avant de prendre part aux programmes de Ransomware-as-a-Service (RaaS) des rançongiciels Hive, BlackCat et Nokoyawa. Ils auraient également utilisé les rançongiciels Play et Royal », ajoute l‘Agence.

Le 19 septembre 2023 à 05h14

À l’ANSSI, des indicateurs de compromission pour les ransonmwares de FIN 12

Numérique : l’Europe fait part de ses préoccupations à la Chine… et maintenant ?

Numérique : l’Europe fait part de ses préoccupations à la Chine… et maintenant ?

Le 19 septembre 2023 à 05h14

La Commission européenne explique qu’il s’agit du « deuxième dialogue numérique de haut niveau avec la Chine », après celui de 2020. À lire le communiqué, on a l’impression d’un monologue…

« La Commission a fait le point de l'évolution du cadre réglementaire de l'UE ». Elle a aussi « présenté l'état d'avancement de la législation de l'UE sur l'intelligence artificielle », « réitéré son soutien à des normes mondiales interopérables », « fait part de ses préoccupations face aux difficultés que rencontrent les entreprises de l'UE en Chine pour utiliser leurs données industrielles ». Il était aussi question d’expliquer « son approche de réduction des risques dans le cadre de la stratégie européenne en matière de sécurité économique ».

Et de l’autre côté ? « La Chine a fait le point de ses politiques et pratiques dans le domaine numérique. Les deux parties sont convenues de poursuivre les discussions au niveau technique, en reprenant le dialogue UE-Chine sur les TIC ». Bref, rien de neuf sous le Soleil, alors qu’Ursula von der Leyen dénonçait il y a quelques jours à peine des « pratiques commerciales déloyales de la Chine ».

Le 19 septembre 2023 à 05h14

Numérique : l’Europe fait part de ses préoccupations à la Chine… et maintenant ?

Le « ballon espion » chinois qui avait survolé les USA « n’a pas recueilli de renseignement »

Le « ballon espion » chinois qui avait survolé les USA « n'a pas recueilli de renseignement »

Le 19 septembre 2023 à 05h14

« La communauté du renseignement estime, avec un degré de confiance élevé, que ce ballon n'a pas recueilli de renseignements », a expliqué le général Mark A. Milley, chef d'État-Major des armées des États-Unis, à l'émission « CBS News Sunday Morning » au sujet du ballon chinois qui avait défrayé la chronique il y a sept mois.

Le ballon se dirigeait vers Hawaï, mais les vents à 60 000 pieds d'altitude « ont apparemment pris le dessus », précise CBS, au point de le faire dériver et survoler l'Alaska et le Canada, puis de redescendre jusqu'au-dessus du Montana.

Le ballon avait été survolé par un avion espion U2, fait la "Une" des médias, et déclenché un incident diplomatique au point d'être détruit au-dessus de l'Atlantique sur ordre de Joe Biden, qui avait avancé qu'il transportait l'équivalent de « deux wagons complets de matériel d'espionnage ».

Le gouvernement chinois avait de son côté déclaré que le ballon était un dirigeable civil utilisé pour la recherche météorologique qui avait dévié de sa trajectoire, mais le secrétaire d'État américain Antony Blinken avait reporté puis annulé un voyage diplomatique en Chine.

Le général Mark A. Milley explique aujourd'hui que les experts techniques ont découvert, après avoir récupéré l'épave du ballon, que ses capteurs « n'avaient jamais été activés alors qu'ils se trouvaient au-dessus des États-Unis continentaux » : 

« Je dirais qu'il s'agissait d'un ballon espion dont nous savons avec un haut degré de certitude qu'il n'a pas obtenu de renseignements et qu'il n'en a pas transmis à la Chine. »

Le 19 septembre 2023 à 05h14

Le « ballon espion » chinois qui avait survolé les USA « n’a pas recueilli de renseignement »

Une plainte déposée contre TikTok pour provocation au suicide

Une plainte déposée contre TikTok pour provocation au suicide

Le 19 septembre 2023 à 05h14

C’est une première en France : deux ans après le suicide d’une adolescente de 15 ans, ses parents ont décidé de porter plainte contre TikTok pour « provocation au suicide », selon les informations de franceinfo.

La plainte accuse aussi la plateforme de « non-assistance à personne en péril » et « propagande ou publicité des moyens de se donner la mort ».

À l’automne 2021, la jeune fille avait publié une vidéo dans laquelle elle évoquait son mal-être et la difficulté d’être constamment harcelée sur son poids. En réaction, l’algorithme de la plateforme lui avait présenté des vidéos sur le même thème.

L’avocate des parents dénonce précisément un « algorithme extrêmement puissant ». Les vidéos ainsi diffusées « ne peuvent que conduire à être encore plus mal », selon la mère de la victime.

En 2021, une enquête du Wall Street Journal démontrait la propension de TikTok à enfermer certains de ses utilisateurs dans des bulles de contenus toujours plus sombres ou radicaux. En 2023, le même média détaillait comment le réseau fournissait à des utilisateurs mineurs des boucles de contenus liés aux troubles de l’alimentation, à de l’automutilation, voire au suicide. 


Une plainte similaire a été déposée au Royaume-Uni en 2022, où la justice a donné raison aux parents.
La Commission sénatoriale menace TikTok de suspension

Le 19 septembre 2023 à 05h14

Une plainte déposée contre TikTok pour provocation au suicide

Les violences numériques parmi les priorités de l’ONU femmes

Les violences numériques parmi les priorités de l’ONU femmes

Le 19 septembre 2023 à 05h14

À mi-parcours du Programme de développement durable à l’horizon 2030 (qui vise à remplir 17 objectifs de développement durable, parmi lesquels la fin de la pauvreté, de la faim, la fourniture d’une éducation de qualité, l’égalité des sexes et la protection de la vie aquatique et terrestre), l’ONU femmes dresse un état des lieux relativement sombre de l’évolution de l’égalité entre les femmes et les hommes.

Pour renverser la tendance et atteindre l’égalité dans tous les pans de la société, l’entité publie aussi un rapport intitulé « Generation Equality accountability », dont l’édition 2023 souligne à plusieurs reprises l’importance des questions numériques.

En matière de technologies et d’innovation, l’ONU femmes identifie quatre axes d’actions :

  • combler le fossé d’accès et de compétences numériques entre les femmes et les hommes ;
  • investir dans l’innovation et les technologies féministes (en France, Allemagne, Espagne, Royaume-Uni et Suède, 17% des start-ups sont dirigées par des équipes féminines ou mixtes. En 2022, selon le baromètre annuel SISTA x BCG, seulement 7% des levées de fonds et 2% du volume de financement ont été investis dans des projets portés par des équipes exclusivement féminines.) ;
  • construire des écosystèmes d’innovation inclusifs, transformatifs et responsables ;
  • prévenir et éliminer les violences numériques de genre, c’est-à-dire les violences commises contre les femmes en ligne, mais aussi celles plus généralement facilitées par les outils numériques. (En France, le Centre Hubertine Auclert calcule par exemple que neuf cas de violences conjugales sur dix comprennent désormais un pan de violences numériques.)

Soulignons que sur ce dernier sujet, tout reste à faire : le rapport de l’ONU femmes indique en effet que le manque de données précises et consolidées complique le suivi des actions.

Le 19 septembre 2023 à 05h14

Les violences numériques parmi les priorités de l’ONU femmes

Il y a vingt ans s’éteignait St. Jude, pionnière du cypherpunk

Il y a vingt ans s’éteignait St. Jude, pionnière du cypherpunk

Le 19 septembre 2023 à 05h14

Judith Milhon, alias « St. Jude », s’est éteinte il y a vingt ans. Méconnue, cette figure de la cyberculture est pourtant à l’origine du mot , association du verbe to cypher (chiffrer) et de punk. 
Celui-ci qualifie un courant de la contre-culture cyber qui, en pleine guerre froide, a prôné le chiffrement des échanges au nom de la protection de la vie privée et de l’anonymat. La mouvance cypherpunk rencontre désormais un grand succès du côté des communautés adeptes du Bitcoin.

En 1973, St. Jude participe à la création du « Community Memory Project », l’un des tous premiers bulletin board system (BBS), raconte Le Monde. En 1988, elle s’associe à R.U. Sirius, une autre figure de la contre-culture cybernétique, pour créer Mondo 2000, un magazine dédié à des thèmes très actuels – intelligence artificielle, transhumanisme, réalité virtuelle…

Défenseuse de la cause de femmes et des noirs américains – elle a notamment participé à la marche pour les droits civiques de Selma –, Judith Milhon a aussi pris positions pour la libre circulation des drogues et des capitaux et qualifié l’État américain d’ « ennemi des libertés », adoptant dans ces cas-là des positions libertariennes.

La hackeuse était convaincue que l’égalité serait atteinte grâce aux technologies plutôt qu’aux luttes politiques. Comme le mouvement cypherpunk en général, écrit la journaliste Nastasia Hadjadji, St. Jude « défendait une éthique individualiste qui encourage les femmes à prendre leur place dans les espaces qui les excluent, sans pour autant chercher à critiquer le système produisant de l’exclusion ».

Vingt ans après son décès, le parcours de Judith Milhon vient autant éclairer l’effacement des femmes de l’histoire du numérique que la mesure dans laquelle les technologies apportent des réponses à des problématiques de société.

Le 19 septembre 2023 à 05h14

Il y a vingt ans s’éteignait St. Jude, pionnière du cypherpunk

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