#Le brief du 20 janvier 2021

L’expérimentation nationale de la reconnaissance faciale en attente des évolutions européennes

L’expérimentation nationale de la reconnaissance faciale en attente des évolutions européennes

Le 20 janvier 2021 à 09h08

L’expérimentation envisagée en décembre 2019 « a été repoussée, notamment dans l'attente des prochaines évolutions au niveau européen qui permettront de mieux en définir les possibles contours », indique Bercy. 

L'objectif à terme ? « Avoir des retours sur les différents cas d'usage et sur la performance réelle de cette technologie, ainsi que sur les questions que ces usages soulèvent ».  Cette information ressort d’une réponse parlementaire publiée le 14 janvier sur le site du Sénat. 

Le secrétariat d’État au numérique rappelle que le sujet est piloté par le règlement général sur la protection des données (RGPD) et surtout la directive « police-justice ». 

« Les enjeux de protection des données et les risques d'atteintes aux libertés individuelles, notamment la liberté d'aller et venir, nécessitent de définir un cadre d'expérimentation et des pratiques à respecter ». 

Les seules expériences sont aujourd’hui très localisées. L’une fait suite à l’expérimentation lancée durant le carnaval de Nice en 2019 « uniquement avec des volontaires ». 

« La commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) ne s'y était pas opposée car les principes du RGPD étaient respectés » (notre actualité). 

De même, la société Aéroports de Paris « a également mis en place une expérimentation de la reconnaissance faciale, suspendue en raison de la crise sanitaire. Cette expérimentation, initiée début 2020 en coordination avec la CNIL, était destinée à fluidifier les flux de passagers »

Enfin, « une autre expérimentation a été conduite dans le cadre du tournoi de Roland Garros 2020. Élaborée en coordination entre le secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale et le comité national à la sécurité des Jeux olympiques, elle a notamment permis de tester un dispositif de contrôle d'accès pour les arbitres dans le cadre d'un grand évènement sportif, en vue d'une possible application durant les Jeux olympiques de Paris 2024 ». 

Dans un livre blanc publié en février 2020, la commission européenne a souligné que « l'IA ne peut être utilisée à des fins d'identification biométrique à distance que lorsque cette utilisation est dûment justifiée, proportionnée et assortie de garanties adéquates. » 

La commission plaide pour un vaste débat, à l’instar de la CNIL.

Le 20 janvier 2021 à 09h08

L’expérimentation nationale de la reconnaissance faciale en attente des évolutions européennes

SolarWinds : Malwarebytes a également été attaqué, un quatrième malware découvert

SolarWinds : Malwarebytes a également été attaqué, un quatrième malware découvert

Le 20 janvier 2021 à 09h08

Dans un billet de blog, Malwarebytes indique avoir été lui aussi victime de la vague d’attaques qui a commencé par une brèche chez SolarWinds, avant de toucher le gouvernement américain et Microsoft (entre autres) fin 2020.

L’éditeur explique que l’attaque ne se reposait pas sur SolarWinds, mais sur un vecteur tirant avantage d’applications qui avaient des accès privilégiés aux services Office 365 et Azure de Microsoft.

Malwarebytes indique avoir travaillé avec la Detection and Response Team (DART) de Microsoft pour analyser l’ensemble des installations cloud et sur sites. Ils ont fini par trouver le vecteur : une protection dormante pour les emails dans Office 365, utilisée pour accéder « à une petite partie de nos emails internes ».

La société a également analysé le code source de ses produits, révisé ses processus de compilation et même pratiqué de la rétroingénierie sur ses propres logiciels, sans rien trouver. Au vu de la complexité de ces attaques, Malwarebytes demande que les sociétés de sécurité continuent de partager des informations.

Parallèlement, Symantec a annoncé la découverte d’un quatrième malware lié à ces attaques. Nommé Raindrop, il rejoint donc Sunburst, Sunspot et Teardrop. Son rôle est également connu : diffuser de la charge virale dans le réseau d’une structure une fois l’infection originale accomplie.

Symantec ne donne pas de noms de structures infectées. L’éditeur indique quand même avoir repéré Raindrop chez une victime sur un système s’occupant d’accès et gestion d’autres ordinateurs, ainsi que sur une machine qui se servait de commandes PowerShell pour diffuser Raindrop à d’autres.

Le 20 janvier 2021 à 09h08

SolarWinds : Malwarebytes a également été attaqué, un quatrième malware découvert

La Shield TV de NVIDIA gère désormais les manettes DualSense ou pour Xbox Series X/S

La Shield TV de NVIDIA gère désormais les manettes DualSense ou pour Xbox Series X/S

Le 20 janvier 2021 à 09h08

Avec la mise à jour 8.22, le constructeur ajoute le support de ces modèles proposés avec les consoles de dernière génération de Microsoft et Sony. 

Dans ses notes de version, il évoque également le passage de MyCanal en 4K qui date de quelques semaines, et d'autres petites améliorations. Le patch de sécurité de décembre 2020 est appliqué au passage.

Le 20 janvier 2021 à 09h08

La Shield TV de NVIDIA gère désormais les manettes DualSense ou pour Xbox Series X/S

Ni Snowden ni Assange, parmi les personnes graciées par Donald Trump

Ni Snowden ni Assange, parmi les personnes graciées par Donald Trump

Le 20 janvier 2021 à 09h08

Pour son dernier jour, le locataire de la Maison-Blanche a accordé la grâce à 73 personnes et commué les peines de 70 autres. Parmi elles, ni Edward Snowden ni Julian Assange.

Par contre, dans le lot, on trouve Stephen K. Bannon (Steve Bannon), qui fut directeur exécutif de sa campagne présidentielle, et l’un des fondateurs de Cambrige Analytica

On trouve également le spécialiste de la conduite autonome Anthony Levandowski, autrefois condamné à une lourde amende pour vol de secrets commerciaux, alors qu’il était employé par Google.

Cette grâce, indique la Maison Blanche, a notamment été soutenue par Peter Thiel, fondateur de Paypal en 1998, mais aussi de Palantir Technologies en 2004. 

Le 20 janvier 2021 à 09h08

Ni Snowden ni Assange, parmi les personnes graciées par Donald Trump

Microsoft Lists disponible pour iOS

Microsoft Lists disponible pour iOS

Le 20 janvier 2021 à 09h08

Quand il avait été présenté en mai dernier à la conférence Build, Lists se destinait clairement à être un concurrent de Trello. Ne devant pas être confondu avec To-Do, destiné au grand public, Lists faisait ce qu’il annonçait : créer des listes à partir de sources et de modèles.

L’application web est sortie l’été dernier pour les entreprises abonnées à Microsoft 365. Celle pour iOS est maintenant disponible, avec toutes les fonctions principales.

Microsoft précise que l’application est clairement conçue pour une utilisation mobile, donc pour simplifier certaines tâches que l’on pourrait avoir besoin/envie d’accomplir pendant que l’on marche ou que l’on boit un café. Pour des tâches plus complexes, l’application web sera plus adaptée.

Elle permet quand même de gérer et assurer le suivi des listes, les voir en mode hors ligne, consulter les listes récentes et favorites, les modifier, capturer et ajouter des photos avec support des codes QR, de classer les informations selon plusieurs filtres, est compatible avec Intune pour les stratégies MDM et MAM, etc.

On s’étonne quand même du poids de l’application : presque 230 Mo. L’application est disponible en français pour les comptes entreprise, mais la traduction n’est que partielle. La liste des modèles est par exemple toujours en anglais.

Le 20 janvier 2021 à 09h08

Microsoft Lists disponible pour iOS

TousAntiCovid : un QR code dans les lieux ouverts au public et les moyens de transport

TousAntiCovid : un QR code dans les lieux ouverts au public et les moyens de transport

Le 20 janvier 2021 à 09h08

Pour accompagner la réouverture des lieux accueillant du public mais également dans les moyens de transport, des QR codes devraient remplacer les cahiers de rappel. 

Via l’application TousAntiCovid, les personnes pourraient ainsi renseigner leurs données à caractère personnel et faciliter ensuite le traçage des chaînes de contamination. L’information a été relevée hier par Le Monde et RMC. Elle était déjà donnée dans une saisine pour avis du Comité de contrôle et de liaison (CCL Covid 19) en date du 15 décembre 2020

Un projet de décret relatif au traitement de données « StopCovid » (devenu TousAntiCovid) est donc sur la rampe pour orchestrer cette extension. Analysé au Conseil d’État, il exigera l’avis de la CNIL, bien évidemment.  

Plusieurs modifications sont attendues : « il est proposé d’élargir les bases d’historicité de proximité des contacts à risque et de donner une date approximative dudit contact à risque ». De même, le code postal pourra être renseigné, et ce « pour proposer des adresses de laboratoires dans le périmètre ou à proximité du code postal renseigné ».

L’avis mentionne le QR code : il permettra de « prévenir les personnes utilisatrices qu’il existe un risque pour leur santé dans la mesure où elles ont pu être en contact avec une personne diagnostiquée positive à la Covid-19. »

Le même document assure que l’utilisateur ne sera pas géolocalisé et ne disposera pas d’informations à caractère personnel « relatives aux autres personnes ayant fréquenté le même lieu et lors de la même plage horaire ».

La mécanique est détaillée : « un QR code sera positionné à l’entrée de certains lieux à risque (…) , la personne flash ce code (…) et fait ainsi un check-in à la date « d » pour une durée « t » dépendant du type de lieu ». 

Ensuite, « si une personne, qui a été dans le même lieu sur la même plage horaire, se déclare dans l’application, la personne ci-avant reçoit une notification de contact warning, dit à "risque modéré" (impliquant la surveillance des symptômes, etc.) ».

Mais si « trois personnes se sont déclarées, et étaient sur la même plage horaire, alors la personne reçoit une notification classique de contact tracing à "risque élevé" ». Ceux-là bénéficieraient d’un accès prioritaire aux tests.

Si le QR code est obligatoirement mis en œuvre, alors « celui-ci sera assorti de mesures alternatives accessibles à tous (ex. : cahiers de rappel papier ou numérique) ».

Le 20 janvier 2021 à 09h08

TousAntiCovid : un QR code dans les lieux ouverts au public et les moyens de transport

Chrome 88 plus proactif sur la qualité des mots de passe

Chrome 88 plus proactif sur la qualité des mots de passe

Le 20 janvier 2021 à 09h08

Le nouveau Chrome apporte plusieurs changements notables, dont un meilleur support du thème sombre de Windows 10 (visible notamment dans les barres de défilement), la suppression du support de FTP, la désactivation du Legacy Browser Support, l’arrêt de prise en charge pour macOS Yosemite (plus supporté par Apple depuis 2017) et le retrait définitif de Flash.

Le plus gros morceau de Chrome 88 est cependant sa gestion des mots de passe. Désormais, quand il repèrera un mot faible, il en avertira l’utilisateur. Dans le panneau des mots de passe, une section spéciale réunira les alertes, affichant la liste des mots à changer. Chrome se charge également d’en fournir un plus fort.

On trouve également quelques apports agréables, mais pour l’instant limités à des flags dans le panneau des fonctions expérimentales :

  • chrome://flags/#permission-chip : active un affichage plus réduit des notifications de permission, qui restent sous forme de bulles dans la barre d’adresse
  • chrome://flags/#enable-tab-search : active la recherche dans les onglets, disponible depuis Chrome 87 sur les Chromebook
  • chrome://flags/#dark-light-mode : affiche de nouveaux thèmes clair et sombre pour Chrome OS

Comme toujours, les développeurs sont copieusement servis, avec notamment l’API Digital Goods pour simplifier les achats en ligne, du neuf pour WebXR ou encore la propriété CSS aspect-ratio. Google a également publié une page et une vidéo consacrées aux nouveautés des DevTools.

La nouvelle version est disponible en mise à jour. Si Chrome ne le demande pas déjà, il suffit de se rendre dans l'À propos pour déclencher la récupération. Il faudra ensuite redémarrer le navigateur.

Le 20 janvier 2021 à 09h08

Chrome 88 plus proactif sur la qualité des mots de passe

La députée LREM Laetitia Avia visée par une enquête pour harcèlement moral

La députée LREM Laetitia Avia visée par une enquête pour harcèlement moral

Le 20 janvier 2021 à 09h08

L’enquête, ouverte depuis l’été dernier, fait suite aux plaintes de plusieurs de ses ex-collaborateurs. L’information rapportée par Le Figaro, avec l’AFP, a été confirmée par la Brigade de répression de la délinquance aux personnes (BRDP). 

« Cinq ex-assistants parlementaires accusaient, dans un article de Mediapart de mai, la députée de Paris d'humiliations, harcèlements et abus de pouvoir sur ses collaborateurs et de tenir des moqueries sur le physique, la tenue vestimentaire de militantes ou d'une élue » rappellent nos confrères.

Les faits furent révélés l’an passé par Mediapart,  qui citait alors plusieurs de ses propos, rapportés par ses ex-assistants. Dans le lot, « Tu es un faux Chinois, tu ne maîtrises pas Mac », « On a voté l’amendement des PD », etc. « Régulièrement, elle se permet des sorties très déplacées sur l’orientation sexuelle d’un collègue homosexuel » se souvenait l’un d’eux. 

Un article qui a entraîné une plainte en diffamation, déposée par la députée, comme annoncé. Laetitia Avia est aujourd’hui rapporteur thématique du projet de loi « Séparatisme » pour le chapitre relatif « à la lutte contre les discours de haine et les contenus illicites en ligne ». 

Elle est à l’origine de la proposition de loi contre la haine en ligne, largement censurée par le Conseil constitutionnel pour atteinte disproportionnée à la liberté d’expression

Le 20 janvier 2021 à 09h08

La députée LREM Laetitia Avia visée par une enquête pour harcèlement moral

Facebook lance son Platform SDK 9.0 et prépare ses partenaires à iOS 14.4

Facebook lance son Platform SDK 9.0 et prépare ses partenaires à iOS 14.4

Le 20 janvier 2021 à 09h08

Le nouveau SDK apporte comme d’habitude de nouvelles capacités, dont un mode limité pour la connexion au sein d’une application iOS, basé sur OpenID Connect. Ce mode prévient l’utilisation de cette connexion comme élément de suivi, évitant qu’il participe au façonnage des publicités.

Cet apport requiert des développeurs qu’ils passent à la version 9.0 du SDK. Facebook insiste particulièrement sur la nécessité d’y passer rapidement, car toutes les versions plus anciennes vont rapidement dépréciées.

Facebook avertit que les nouvelles versions du SDK seront désormais annuelles, pour s’aligner avec les évolutions de son API Graph. Des mises à jour mineures continueront quand même de sortir pour étendre les fonctions existantes.

L’entreprise prévient également le monde de la publicité que le AppTransparencyTracking d’Apple entrera bientôt en vigueur, et qu’il faut donc s’y préparer. Les développeurs auront notamment besoin de versions minimales pour deux SDK : la 8.1 pour le principal, et la 6.2.1 pour Audience Network.

Pour rappel, iOS 14.4 (actuellement en bêta) introduira une notification qui changera la donne pour le marché publicitaire sur les appareils mobiles Apple : l’utilisateur sera invité à donner son accord au suivi publicitaire pour chaque application. Une permission dont Facebook estime qu’il ne devrait pas avoir besoin. L’éditeur a été clair sur le sujet, dans un contexte évoquant son « combat » pour le grand public et les PME.

Le 20 janvier 2021 à 09h08

Facebook lance son Platform SDK 9.0 et prépare ses partenaires à iOS 14.4

Pass culture : une généralisation hâtive qui surprend au Sénat

Pass culture : une généralisation hâtive qui surprend au Sénat

Le 20 janvier 2021 à 09h08

« Après l'expérimentation régionale, il est temps de généraliser l'opération : ce sera fait dans les mois qui viennent, en fonction de la situation sanitaire » a expliqué la semaine dernière Roselyne Bachelot, dans les colonnes de La Croix

La ministre de la Culture a précisé vouloir étendre ce coup de pouce de 500 euros au profit des jeunes de 18 ans, au premier trimestre 2021. La nouvelle concernant ce dispositif actuellement testé dans plusieurs départements, fait sursauter au Sénat. 

Les membres du groupe de travail sur le Pass culture s’étonnent de cette généralisation « alors qu’aucune évaluation d’ampleur de ce dispositif n’a jamais été publiée ». Ils ne comprennent pas pourquoi un tel mouvement, alors que « la plupart des établissements culturels sont fermés au public ».

Dans leur esprit, l’annonce « apparait avant tout motivée par la volonté de concrétiser, avant l’élection présidentielle de 2022, la promesse faite par Emmanuel Macron en mars 2017 alors qu’il était candidat à la Présidence de la République ». 

Selon ces élus, il est nécessaire « d’attendre les résultats de l’évaluation qui sera conduite auprès de la première génération de bêta-testeurs qui sortiront du dispositif en juin prochain ». Ils réclament résultats publics et débat au Parlement. 

Autre interrogation : le coût de la campagne de communication commandée à l’agence Havas par le ministère de la Culture, à destination des jeunes bénéficiaires. Elle « doit être prochainement lancée, dans un contexte où beaucoup d’acteurs de la culture font face à une crise économique sans précédent ». 

Le 20 janvier 2021 à 09h08

Pass culture : une généralisation hâtive qui surprend au Sénat

Qonto enfin compatible avec Apple Pay, mais toujours pas Google Pay

Qonto enfin compatible avec Apple Pay, mais toujours pas Google Pay

Le 20 janvier 2021 à 09h08

Pour rappel, cette néo-banque vise principalement les entreprises. Elle a levé 104 millions d’euros en janvier 2020, lui permettant de lancer dans la foulée sa CB X, « la première carte en métal pensée pour les professionnels ».

Aujourd’hui, la néo-banque annonce que « toutes vos cartes Qonto sont compatibles avec Apple Pay ». Questionné sur Twitter sur les terminaux Android, Qonto répond : « nous savons que nos clients accordent également beaucoup d'importance à Google Pay ! Nous allons faire notre maximum afin de vous le proposer au plus tôt ». 

Le 20 janvier 2021 à 09h08

Qonto enfin compatible avec Apple Pay, mais toujours pas Google Pay

NASA : un rapport sur la sécurité dans l’espace et l’exploration humaine

NASA : un rapport sur la sécurité dans l’espace et l’exploration humaine

Le 20 janvier 2021 à 09h08

L’Aerospace Safety Advisory Panel – qui dépend de la NASA et du Congrès américain – a publié son rapport sur l’année passée. Ce comité consultatif a été mis en place à la suite de l’accident de la mission Apollo 1 qui a coûté la vie à trois astronautes américains (lors d’un essai au sol), rappelle l’Agence spatiale américaine.

En 2020, le rapport « note une activité importante dans le programme Commercial Crew [vols habités, ndlr] de la NASA, les opérations dans la Station spatiale internationale et les progrès autour du lancement des missions Artemis, afin de faire atterrir la première femme et le prochain homme sur la Lune ». 

Le rapport met donc tout naturellement l’accent sur les risques liés à l’exploration de l’espace par des humains : « Cette année, le groupe d’experts propose des conseils sur certains aspects importants des responsabilités de la NASA et soulève des questions que l’Agence spatiale américaine devrait sérieusement se poser cours des prochains mois ».

Le 20 janvier 2021 à 09h08

NASA : un rapport sur la sécurité dans l’espace et l’exploration humaine

Mobilité Aérienne Urbaine et taxis volants : des expérimentations en juin en Île-de-France

Mobilité Aérienne Urbaine et taxis volants : des expérimentations en juin en Île-de-France

Le 20 janvier 2021 à 09h08

Dans un communiqué commun, la RATP, ADP et Choose Paris Region expliquent avoir sélectionné une trentaine de lauréats à l'issue d’un appel d’offres lancé en octobre dernier.

Ce projet s’articule autour de cinq composantes majeures :

  • Le véhicule : pour les constructeurs et équipementiers (batteries, avionique…) ;
  • L'infrastructure : pour les énergéticiens ou concepteurs de vertiports ;
  • Les opérations : pour les fournisseurs de solutions intermodales, de maintenance, ou de plateformes digitales de mise en relation ;
  • L'intégration dans l'espace aérien : pour les fournisseurs d'Unmanned Traffic Management (UTM) ou de systèmes de communication/navigation ;
  • L'acceptabilité : pour les laboratoires de recherche et instituts d'étude, autour des enjeux sociétaux et environnementaux.

« Ainsi, à partir de juin 2021 […] les opérations de stationnement, de décollage et d'atterrissage pourront être testées en environnement aéronautique réel à Pontoise, ou encore les opérations autour du véhicule, que ce soit la maintenance ou la recharge électrique ». Volocopter sera le premier partenaire à tester son véhicule VoloCity au mois de juin.

Les acteurs espèrent pouvoir présenter un démonstrateur pour les Jeux olympiques et paralympiques 2024. 

Parmi la trentaine de lauréats, on retrouve pêle-mêle : Airbus, Ehang, Safran Electronics & Defense, Volocopter, Air France, Dassault Falcon Services, Cergy Université et ESSEC, ENAC, Thales SIX, Bruitparif, École Polytechnique et ONERA.

Le 20 janvier 2021 à 09h08

Mobilité Aérienne Urbaine et taxis volants : des expérimentations en juin en Île-de-France

Au Maroc, des traces « d’une vie microbienne extrêmophile en milieux confinés »

Au Maroc, des traces « d’une vie microbienne extrêmophile en milieux confinés »

Le 20 janvier 2021 à 09h08

Le professeur Abderrazak El Albani du CNRS et son équipe ont publié leurs travaux dans la revue Geobiology. Ils expliquent que « des microbes ont su coloniser et prospérer dans des milieux extrêmophiles associés à un environnement très confiné de lac volcanique ».

Selon les chercheurs, ces traces remontent à 571 millions d’années. « Les résultats obtenus apportent des preuves fossiles indubitables que des microorganismes ont su s’adapter de manière étonnante à des milieux très divers, dans des conditions extrêmes. Le site a révélé des constructions biologiques associées à l’activité de colonies bactériennes et connues sous le nom de stromatolithes », explique l’université de Poitiers

Ces traces posent la question de la présence de vies extraterrestres : « Un tel témoignage pourrait servir d’analogue terrestre pour la recherche de formes de vie simples susceptibles d’exister sur d’autres planètes, en apparence non viables selon les théories classiques ».

De plus, « la qualité de conservation de ce site, son intérêt pédagogique et géo-touristique permettent d’envisager son inscription au patrimoine mondial de l’UNESCO ».

Le 20 janvier 2021 à 09h08

Au Maroc, des traces « d’une vie microbienne extrêmophile en milieux confinés »

Netflix dépasse les 200 millions d’abonnés payants et se prépare à un très bon premier trimestre

Netflix dépasse les 200 millions d’abonnés payants et se prépare à un très bon premier trimestre

Le 20 janvier 2021 à 09h08

La plateforme de streaming vient de publier son bilan pour le quatrième et dernier trimestre de 2020. Elle revendique un chiffre d’affaires de 6,644 milliards de dollars, en hausse de 21,5 % sur un an. Le bénéfice net est par contre en baisse (sur trois mois et sur un an), avec 542 millions de dollars.

Netflix affirme avoir dépassé la barrière des 200 millions d’abonnés payants : 203,66 millions exactement, contre 195,15 millions le trimestre précédent, soit 8,51 millions de plus en trois mois

La zone Europe est toujours un moteur de croissance pour la plateforme, avec 2,137 milliards de dollars de chiffre d’affaires et 66,70 millions d’abonnées (contre respectivement 2,019 milliards et 62,24 millions).

Netflix s’attend à un important rebond au premier trimestre 2021 avec 7,129 milliards de dollars de revenus et plus de 1,3 milliard de dollars de bénéfice net. La société a déjà annoncé son intention de lancer au moins un film par semaine cette année.

Le 20 janvier 2021 à 09h08

Netflix dépasse les 200 millions d’abonnés payants et se prépare à un très bon premier trimestre

La CADA refuse de rendre publics les lieux soupçonnés de « séparatisme »

La CADA refuse de rendre publics les lieux soupçonnés de « séparatisme »

Le 20 janvier 2021 à 09h08

La Commission d’accès aux documents administratifs (Cada) estime que le ministère de l’Intérieur n’a pas à transmettre à Mediapart la liste des centaines de lieux soupçonnés de « séparatisme » et ayant été fermés par les autorités, déplore la journaliste Camille Polloni de Mediapart. 

Le 9 octobre dernier, Mediapart avait saisi la Cada pour savoir quels étaient les « 210 débits de boisson, 15 lieux de culte, 12 établissements culturels et associatifs et quatre écoles » soupçonnés de dérives religieuses « séparatistes » et fermés par l’administration pour des entorses à diverses normes. Ce décompte avait été rendu public fin août par Marlène Schiappa, ministre déléguée à la citoyenneté, mais son ministère refusait d’entrer dans le détail. 

« La réponse fut aussi rapide que décevante », regrette Polloni. Dans un avis adopté le 10 décembre et notifié le 7 janvier, la Cada estime en effet que cette liste est assimilable à un document administratif, mais fait partie de ceux qui ne sont « communicables qu’à la personne intéressée ». 

« Ne sont pas communicables aux tiers les documents ou mentions de documents relatifs à un comportement dont la divulgation serait susceptible de nuire à son auteur. (...) Ainsi, à supposer que la liste sollicitée existe, ce qu’elle n’est pas en mesure d’apprécier faute de réponse de l’administration, la commission ne pourrait qu’émettre un avis défavorable à la demande. » 

Or, dénonce Camille Polloni, « faute de savoir quels établissements ont fait l’objet de ces mesures, il est impossible d’effectuer un travail journalistique sérieux : contacter les responsables des lieux fermés, s’y rendre, analyser les motifs invoqués, voir dans quelles conditions ils ont pu rouvrir ensuite. Bref, confronter la communication aux faits ». 

De plus, « tous ont été fermés pour des motifs de droit commun mais contrôlés sur la base d’un soupçon de "séparatisme", sans que les personnes ou organismes sanctionnés ne puissent s’en défendre. La plupart ne sont même pas au courant qu'ils figurent dans cette liste ». 

Le 20 janvier 2021 à 09h08

La CADA refuse de rendre publics les lieux soupçonnés de « séparatisme »

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