#Le brief du 15 mars 2023

Airbnb : des locataires surveillés par des caméras dissimulées

Airbnb : des locataires surveillés par des caméras dissimulées

Le 15 mars 2023 à 06h21

Les histoires de femmes espionnées dans les logements qu’elles ont loués via Airbnb ne sont pas que des petites « anecdotes ». Libération a enquêté sur cette dérive d'utilisateurs de la plateforme qui louent leur appartement après y avoir dissimulé des caméras espionnant la vie privée de leurs locataires.

Selon le journal, nous sommes bien face à une litanie d'affaires devant la justice. Mais « En France, les derniers chiffres remontent à 2017... Quelque 857 infractions avaient alors été enregistrées ». Le média a bien contacté le ministère de l'Intérieur, mais celui-ci ne recense pas le phénomène.

L'enquête égraine plusieurs cas de loueurs ayant piégé des locataires, souvent des femmes. Par exemple, celui d'un retraité d'une soixantaine d'années qui a écopé en avril 2018 de deux mois de prison avec sursis pour avoir filmé dans leur douche de jeunes étudiantes coréennes, russes et colombiennes logées dans le cadre du programme Erasmus dans son appartement du XIVe arrondissement parisien.

« Si un hôte malveillant est reconnu coupable de captation illégale d'images de personnes nues, donc présentant un caractère sexuel, il encourt deux ans d'emprisonnement et 60 000 euros d'amende selon l'article 226-2-1 du Code pénal », rappelle le journal.

« Les dispositifs de surveillance situés dans des pièces privées ne sont pas autorisés » indique le site d'Airbnb et l'entreprise déclare à Libération suspendre les comptes «  ayant procédé à la mise en place de caméras espions chez eux » et avoir mis en place une ligne téléphonique en cas d'urgence.

Mais la loi française va plus loin : « aucun système de surveillance et d'enregistrement ne peut figurer à l'intérieur du logement » rappelle encore Libé qui doute de l'efficacité de la loi et du règlement d'Airbnb : « reste que, faute de régulation rigoureuse, les propriétaires peu scrupuleux ont le sentiment de surfer sur une forme d'impunité ».

Le 15 mars 2023 à 06h21

Airbnb : des locataires surveillés par des caméras dissimulées

Cinq agences françaises de la recherche s’engagent dans l’accès ouvert

Cinq agences françaises de la recherche s'engagent dans l'accès ouvert

Le 15 mars 2023 à 06h21

Cinq agences de financement de la recherche ont signé une déclaration en 2020 pour la science ouverte. Il s'agit de l’Agence de la transition écologique (ADEME), l’Agence nationale de la recherche (ANR), l'ANRS|Maladies infectieuses émergentes (ANRS-MIE), l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) et l’Institut national du cancer (INCa).

Celles-ci viennent de publier cinq nouveaux engagements pour poursuivre cette politique. Elles appuient notamment sur leur volonté de recommander non plus seulement l'accès ouvert des articles scientifiques issus des recherches qu'elles financent, mais aussi que celui-ci soit immédiat (la Loi République Numérique laisse un embargo de 6 mois en STEM et 12 mois en LSHS) et en licence Creative Commons By.

Elles s'engagent à soutenir des modèles économiques divers et notamment le financement par subvention (modèle dit Diamant) et déployer un plan de gestion des données structuré. Ces agences déclarent aussi vouloir prendre part aux discussions sur la réforme de l'évaluation de la recherche.

Le 15 mars 2023 à 06h21

Cinq agences françaises de la recherche s’engagent dans l’accès ouvert

Le Pentagone souhaite augmenter son budget cyber de plus de 20 %

Le Pentagone souhaite augmenter son budget cyber de plus de 20 %

Le 15 mars 2023 à 06h21

Le ministère américain de la Défense réclame 13,5 milliards de dollars pour développer ses activités et outils cyber, en hausse de 20,5 % par rapport à l'an passé, relève le site d'information spécialisé C4ISRNET : 

« Ce projet arrive quelques jours après que l'administration Biden a présenté sa dernière stratégie nationale en matière de cybersécurité, qui compte plus de deux douzaines de pages et s'engage à protéger les infrastructures essentielles, à renforcer les partenariats internationaux et à utiliser "tous les instruments" de la puissance nationale pour éradiquer les malversations numériques. »

Cette demande renforcerait les pouvoirs du chef du commandement américain du cyberespace, le général Paul Nakasone, également à la tête de la National Security Agency (NSA). 

Le 15 mars 2023 à 06h21

Le Pentagone souhaite augmenter son budget cyber de plus de 20 %

Google va ajouter de l’IA générative dans Gmail et Docs

Google va ajouter de l’IA générative dans Gmail et Docs

Le 15 mars 2023 à 06h21

L’annonce ne surprendra personne, tant l’entreprise semble courir après Microsoft. Cette dernière présente son nouveau Bing ? Google lui emboite le pas avec Bard. Microsoft annonce une conférence le 16 mars pour dévoiler des fonctions dopées à l’IA pour ses outils de travail ? Google fera la même chose pour Gmail et Docs.

La société de Mountain View a ainsi annoncé « une nouvelle ère pour l’IA et Google Workspace ». Dans sa présentation, elle évoque l’angoisse de la page blanche, qui peut atteindre les « meilleurs d’entre nous », et la souplesse de l’IA qui peut s’adapter à de multiples situations, de l’invitation à l’anniversaire de son enfant à des descriptions de postes personnalisées.

Dans un autre billet de blog, Google annonce également que des outils spécifiques seront mis à disposition des entreprises pour des besoins plus personnalisés, notamment Generative AI App Builder. Étrangement, aucun des deux billets ne mentionne Bard.

Sur le plan concret, Google mène cependant légèrement la danse. Ces fonctions seront en effet disponibles « à un petit lot d’utilisateurs » plus tard dans le mois. Le déploiement sera très progressif, avec une extension à un plus grand nombre de personnes dans « les prochains mois ».

Le 15 mars 2023 à 06h21

Google va ajouter de l’IA générative dans Gmail et Docs

Meta licencie 10 000 personnes supplémentaires

Meta licencie 10 000 personnes supplémentaires

Le 15 mars 2023 à 06h21

L’hémorragie n’en finit plus dans la tech. Les 11 000 licenciements annoncés en novembre n’ont manifestement pas suffi. Dans une mise à jour de son billet initial, l’entreprise en annonce en effet 10 000 supplémentaires.

La rupture est d’autant plus brutale que les discours enflammés de l’entreprise et du métavers ne sont pas si loin. Meta se réveille douloureusement du rêve qu’était la première année de crise sanitaire, quand tout semblait possible pour le numérique. Désormais, la société a la gueule de bois.

« Cela signifiera dire au revoir à des collègues talentueux et passionnés qui ont fait partie de notre succès. Ils se sont dédiés à notre mission et je suis personnellement reconnaissant de leurs efforts. Nous soutiendrons ces personnes de la même manière que précédemment et traiterons tout le monde avec la reconnaissance qu’ils méritent », a ainsi ajouté Mark Zuckerberg.

Les licenciements commenceront fin avril, d’abord dans les divisions tech, puis dans les commerciales. Ils s’accompagneront en outre de 5 000 suppressions de postes vacants, qui faisaient jusqu’à présent l’objet de campagnes d’embauches.

Zuckerberg ajoute que certains projets sont sur la sellette, sans dire lesquels. Selon lui en tout cas, une structure plus simple permettrait de se concentrer plus rapidement sur les priorités. Mais, il en est sûr, « les personnes seront plus productives, et leur travail sera plus amusant et gratifiant ».

Le 15 mars 2023 à 06h21

Meta licencie 10 000 personnes supplémentaires

Wish réautorisée sur les moteurs de recherche en France

Wish réautorisée sur les moteurs de recherche en France

Le 15 mars 2023 à 06h21

Un an et demi après avoir été déréférencé par Google sur demande de la Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes (DGCCRF), le site d'e-commerce Wish regagne le droit d’être référencé en France.

À l’époque, la mesure avait été prononcée pour « protéger au mieux les consommateurs » contre les fausses remises et les produits dangereux pointés, notamment, par six associations du Bureau européen des unions de consommateurs (BEUC).

La décision a été prise après « plus d’un an de discussion » entre Wish et le gouvernement, en considération des « engagements pris » par la plateforme, a déclaré la ministre déléguée en charge du commerce, Olivia Grégoire, à Politico.

Le 15 mars 2023 à 06h21

Wish réautorisée sur les moteurs de recherche en France

Microsoft licencie son équipe dédiée à l’éthique de l’IA

Microsoft licencie son équipe dédiée à l’éthique de l’IA

Le 15 mars 2023 à 06h21

Dans la longue série des licenciements de la tech, cette annonce-ci prend une couleur particulière : l’équipe dédiée à l’éthique de l’intelligence artificielle fait partie des 10 000 personnes licenciées par Microsoft, selon les informations de Platformer. Une décision qui a lieu au moment même où la société accélère dans sa volonté de rendre des outils d’IA accessibles au grand public.

Microsoft gardera un Bureau de l’IA responsable actif, en charge de créer les règles et les principes à suivre dans les projets impliquant des technologies d’intelligence artificielle. L’entreprise déclare par ailleurs que ses investissements généraux dans la responsabilité de l’IA continuent de croître malgré tout. Auprès de Platformer, des employés de la société soulignent néanmoins que les équipes licenciées avaient un rôle crucial dans le suivi de l’application réelle des principes éthiques dans le design des produits fabriqués.

L’équipe en charge de l’éthique de l’IA a compté jusqu’à 30 personnes en 2020. En octobre, elle avait déjà été réduite à sept. Parmi ses travaux les plus récents, elle était en charge d’ausculter les potentiels risques posés par les technologies d’OpenAI potentiellement intégrées à la suite d’outils Microsoft.

Plusieurs employés témoignent de la très forte pression effectuée par la direction de la société pour sortir le plus rapidement possible les outils en question.

Ailleurs en ligne, cette « urgence » est critiquée, notamment par la linguiste Emily Bender. Sur Twitter, celle-ci appelle à se demander ce qui provoque une telle urgence (à part le strict business), vers quel progrès l’IA est réellement censée emmener les utilisateurs… et quelles régulations imaginer.

L’affaire rappelle aussi le licenciement de Timnit Gebru puis Margaret Mitchell, alors à la tête de la cellule en charge de l’éthique de l’intelligence artificielle chez Google, en 2020, puisque celui-ci avait eu lieu juste après qu’elles proposent un papier de recherche critiquant les effets sociaux et environnementaux de certaines de ces technologies.

Le 15 mars 2023 à 06h21

Microsoft licencie son équipe dédiée à l’éthique de l’IA

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