#Le brief du 05 mai 2023

SA3410 et SA3610 : deux nouveaux NAS rackables Synology avec Xeon D-1541 et D-1567

SA3410 et SA3610 : deux nouveaux NAS rackables Synology avec Xeon D-1541 et D-1567

Le 05 mai 2023 à 05h23

Il y a quatre ans, Synology présentait une nouvelle série de NAS baptisée « SA » dont le premier représentait était le SA3400 avec un Xeon D-1541 (8C/16T). Il s’agissait alors d’une évolution du  RS18017xs+. 

Deux nouvelles références sont disponibles : le SA3410 et le SA3610. Comme son nom le laisse penser, le SA3410 est très proche du SA3400. Le processeur est le même, avec 16 Go de mémoire (extensible à 128 Go) dans les deux cas, toujours dans un rack 2U. La principale différence selon Synology est la présence d’un « Port LAN de gestion ». On note aussi que l’alimentation du SA3410 est de 550 watts, contre 500 watts sur la SA3400.

Le SA3610 exploite pour sa part un Intel Xeon D-1567 avec 12C/24T… et c’est la seule différence avec le SA3410. Les deux NAS peuvent ainsi gérer jusqu’à 96 périphériques de stockage via l’ajout de pas moins de sept unités d’extension RX1222sas. 

Synology annonce plus de 6 Go/s en lecture et plus de 3 Go/s en écriture pour ses deux nouveaux NAS. La garantie est de cinq ans. LDLC propose le SA3410 pour 7 500 euros, contre 9 950 euros pour le SA3610.

Le 05 mai 2023 à 05h23

SA3410 et SA3610 : deux nouveaux NAS rackables Synology avec Xeon D-1541 et D-1567

Première image de la Terre par le satellite Meteosat Third Generation Imager

Première image de la Terre par le satellite Meteosat Third Generation Imager

Le 05 mai 2023 à 05h23

Lancé le 13 décembre 2022 via une fusée Ariane 5, ce satellite « est le premier d'une nouvelle génération de satellites destinés à révolutionner les prévisions météorologiques en Europe ». La première image (70 Mo tout de même) dont il est question aujourd’hui a été capturée le 18 mars 2023. 

« Cette image est un bel exemple de ce que peut accomplir la coopération européenne dans l’espace. Le niveau de détail révélé par l’image de MTG-I1, jusqu'ici inatteignable sur l’Europe et l’Afrique depuis une orbite géostationnaire, nous permettra de mieux comprendre notre planète et les systèmes météorologiques qui la façonnent », explique Simonetta Cheli, directrice des Programmes d’observation de la Terre de l’ESA.

L’ESA donne quelques exemples : « Des détails tels que les tourbillons de nuages au-dessus des îles Canaries, la couche de neige sur les Alpes et les sédiments dans l'eau le long de la côte italienne sont visibles sur l'image. Ces détails ne sont pas aussi clairement visibles, ou pas du tout visibles, sur les images des instruments installés sur les satellites de seconde génération ».

MTG-I1 a une phase de rodage de 12 mois, il faudra donc attendre la fin de l’année pour que les données du satellite soient diffusées aux services météorologiques. Rappelons enfin que MTG-I1 est le premier d’une constellation de six satellites formant le système MTG.

Le 05 mai 2023 à 05h23

Première image de la Terre par le satellite Meteosat Third Generation Imager

Intelligence artificielle : un nouvel algorithme français « améliore la surveillance des traumatismes » aux urgences

Intelligence artificielle : un nouvel algorithme français « améliore la surveillance des traumatismes » aux urgences

Le 05 mai 2023 à 05h23

L’Inserm explique qu’avec l’université et le CHU de Bordeaux, des chercheurs « ont mis au point un algorithme capable de classer les visites aux urgences pour cause de traumatisme grâce à l’analyse des comptes rendus cliniques par le bais d’une intelligence artificielle (GPT) ».

Ce projet est baptisé TARPON (Traitement Automatique des Résumés de Passages aux urgences pour un Observatoire National) fait l’objet d’une publication dans Journal of Medical Internet Research Artificial Intelligence. On y apprend que « la méthode développée par les chercheurs permet de classer correctement 97% des comptes rendus (contre 86% avec les anciennes méthodes) ».

Fort de ces bons résultats, le projet TARPON va être étendu à une quinzaine de services d’urgences en France. Cela ouvre aussi « la voie à la mise en place d’un système national de surveillance des traumatismes mais aussi à des analyses épidémiologiques portant par exemple sur l’impact des consommations de médicaments sur le risque d’accident ».

Le 05 mai 2023 à 05h23

Intelligence artificielle : un nouvel algorithme français « améliore la surveillance des traumatismes » aux urgences

Cour de Justice de l’UE : « La simple violation du RGPD ne fonde pas un droit à réparation »

Cour de Justice de l’UE : « La simple violation du RGPD ne fonde pas un droit à réparation »

Le 05 mai 2023 à 05h23

La CJUE vient de publier un arrêt sur le cas d’un citoyen autrichien qui n’avait pas consenti au traitement de ses données à caractère personnel, mais pour qui Österreichische Post avait quand même déterminé « une affinité élevée avec un certain parti politique autrichien ».

Le citoyen affirme de son côté « avoir ressenti une grave contrariété, une perte de confiance, ainsi qu’un sentiment d’humiliation, en raison de l’établissement d’une affinité particulière avec le parti en question. C’est au titre de la réparation du préjudice moral qu’il estime avoir subi qu’il réclame devant les juridictions autrichiennes un montant de 1 000 euros ».

La Cour suprême autrichienne avait exprimé des doutes sur ce dernier point et avait demandé à la Cour de Justice de l’Union européenne de se prononcer. La CJUE rappelle que le droit à réparation est subordonné de manière univoque à trois conditions cumulatives : « une violation du RGPD, un dommage matériel ou moral résultant de cette violation et un lien de causalité entre le dommage et la violation ». « Partant, toute violation du RGPD n’ouvre pas, à elle seule, le droit à réparation », ajoute-t-elle.

La Cour constate aussi que « le droit à réparation n’est pas réservé aux dommages moraux atteignant un certain seuil de gravité ». Enfin, le RGPD ne contient pas de dispositions sur des « règles relatives à l’évaluation des dommages-intérêts ».

Le 05 mai 2023 à 05h23

Cour de Justice de l’UE : « La simple violation du RGPD ne fonde pas un droit à réparation »

Logiciels espions : un nouvel appel à moratoire réclame la poursuite des investisseurs

Logiciels espions : un nouvel appel à moratoire réclame la poursuite des investisseurs

Le 05 mai 2023 à 05h23

À l'occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, plus de 70 journalistes, experts indépendants et organisations de la société civile demandent l' « interdiction totale » des logiciels espions commerciaux de type Pegasus.

Ils réclament, plus précisément, la mise en place d'un « moratoire immédiat sur l'exportation, la vente, le transfert, l'entretien et l'utilisation des technologies de surveillance numérique ciblée jusqu'à ce que des garanties rigoureuses en matière de droits de l'homme soient mises en place ».

Ils appellent également à l'interdiction de commercialisation des logiciels espions dont il existe des preuves qu'ils ont facilité ou permis des violations des droits de l'homme, et la poursuite des entreprises qui les développent et distribuent, ainsi que de leurs investisseurs.

Le 05 mai 2023 à 05h23

Logiciels espions : un nouvel appel à moratoire réclame la poursuite des investisseurs

Les contrôles à l’export des puces américaines ne font que ralentir les industriels chinois

Les contrôles à l'export des puces américaines ne font que ralentir les industriels chinois

Le 05 mai 2023 à 05h23

Les restrictions américaines en matière de contrôle des exportations de microprocesseurs imposées l'an passé en vue de freiner le développement par la Chine de superordinateurs utilisés pour mettre au point des armes nucléaires et des systèmes d'intelligence artificielle « n'ont que des effets minimes sur le secteur technologique chinois », rapporte l'agence Reuters.

Nvidia a en effet créé des variantes ralenties de ses puces pour répondre aux règles états-uniennes qui, si elles prennent plus de 10 à 30 % de temps de calcul, et pourraient coûter deux fois plus cher que les puces américaines les plus rapides de l'entreprise, n'en restent pas moins toujours plus rapides que les puces chinoises.

« Les entreprises d'IA avec lesquelles nous discutons semblent considérer que le handicap est relativement faible et gérable », explique Charlie Chai, un analyste de 86Research basé à Shanghai. La stratégie américaine était en effet d' « éviter un choc tel que les Chinois abandonneraient complètement les puces américaines et redoubleraient d'efforts dans le développement de leurs propres puces », relève Reuters.

« Le gouvernement ne cherche pas à nuire à la concurrence ou à l'industrie américaine, et les contrôles à l'exportation d'octobre exigent que nous créions des produits avec un écart croissant entre les deux marchés », a de son côté déclaré Nvidia dans un communiqué la semaine passée, soulignant que cela contribuait aussi à créer des emplois tant pour Nvidia que pour ses partenaires basés aux États-Unis.

Bill Dally, directeur scientifique de Nvidia, a déclaré dans un autre communiqué cette semaine que « cet écart se creusera rapidement au fil du temps, car les exigences en matière de formation continuent de doubler tous les six à douze mois ».

Nvidia n'a pas détaillé les performances de sa puce H800 réservée à la Chine, mais des spécifications techniques consultées par Reuters indiquent « une vitesse de 400 gigaoctets par seconde, soit moins de la moitié de la vitesse maximale de 900 gigaoctets par seconde de la puce phare H100 de Nvidia disponible en dehors de la Chine ».

« À ce stade, il faut dépenser 20 millions de dollars au lieu de 10 millions » pour parvenir au même résultat, précise une source industrielle ayant requis l'anonymat. « Est-ce que ça craint ? Oui. Mais cela signifie-t-il que c'est impossible pour Alibaba ou Baidu ? Non, ce n'est pas un problème ».

Le 05 mai 2023 à 05h23

Les contrôles à l’export des puces américaines ne font que ralentir les industriels chinois

Les comptes Google acceptent les passkeys pour se connecter

Les comptes Google acceptent les passkeys pour se connecter

Le 05 mai 2023 à 05h23

Google vient de l'annoncer sur son blog, «  vous pouvez créer et utiliser des passkeys sur votre compte Google personnel ». Jusque-là peu présentes sur les plateformes et applications, le passage de Google à ce système pourrait signer l'accélération de leur adoption.

Comme nous vous l'expliquions en décembre dernier, elles ont pour mission de remplacer avantageusement les mots de passe qui accumulent les problèmes depuis longtemps.  Elles se veulent plus simples d’utilisation et surtout plus sécurisées, en empêchant l’information identifiante d’être volée.

Google explique que les méthodes de connexion existantes continueront de fonctionner, notamment pour prendre en compte le fait qu'il existe encore des appareils qui ne les prennent pas en charge. «  Toutefois, la création d'une passkey aujourd'hui présente des avantages en termes de sécurité, car elle nous permet d'accorder une plus grande attention aux identifications qui se font à l'aide de mots de passe », juge l'entreprise.

Le 05 mai 2023 à 05h23

Les comptes Google acceptent les passkeys pour se connecter

Mozilla arrive (doucement) sur Mastodon avec sa propre instance

Mozilla arrive (doucement) sur Mastodon avec sa propre instance

Le 05 mai 2023 à 05h23

Mozilla met un pied dans les réseaux sociaux et annonce sur son blog ouvrir une instance Mastodon en version beta privée.

« Au risque d'être à la fois dramatique et cliché, je dirais que les réseaux sociaux sont cassés » lance Steve Teixeira, récent responsable produit chez Mozilla, dans ce billet de blog dont le titre revendique que « l'Internet mérite une meilleure réponse ».

Mozilla a donc monté en fin d'année dernière son instance Mastodon et l'ouvre maintenant, petit à petit, au public. Pour y créer un compte, il faut s'inscrire sur une liste d'attente.

« Nous ne construisons pas une autre plateforme autoproclamée "neutre". Nous pensons que, bien trop souvent, la "neutralité" sert d'excuse pour autoriser des comportements et des contenus conçus pour harceler et blesser les membres de communautés qui ont toujours été confrontées au harcèlement et à la violence » écrit-il. Cette déclaration d'intention est en adéquation avec ce qu'avait en tête Eugen Rochko à la création de Mastodon.

La modération de Mozilla sera « ancrée dans les objectifs et les valeurs exprimés dans notre Manifeste Mozilla : dignité humaine, inclusion, sécurité, expression individuelle et collaboration », ce qui correspond aussi à beaucoup de déclarations d'intention de modération d'autres instances du réseau social. En détails, Mozilla a publié les règles qui régissent son instance. Reste à voir quels moyens Mozilla mettra dans cette modération, ce qui est le nerf de la guerre et comment et par qui elle sera faite, ce que ne dit pas le billet.

Le 05 mai 2023 à 05h23

Mozilla arrive (doucement) sur Mastodon avec sa propre instance

Au Brésil, les Big Tech vent debout contre une loi de modération stricte

Au Brésil, les Big Tech vent debout contre une loi de modération stricte

Le 05 mai 2023 à 05h23

Google s’est attiré les foudres du gouvernement brésilien après avoir milité ouvertement contre un projet de loi déclaré servir à lutter contre les fake news, rapporte le Financial Times.

La loi en question, sur laquelle le Parlement brésilien doit voter dans les prochaines semaines, prévoit pour le moment de créer un jeu de responsabilité forçant les entreprises numériques à enlever rapidement les contenus illégaux et autres publications que le texte déclarera indésirables, ainsi qu’à réagir contre les groupes qui diffusent de fausses informations à grande échelle, notamment s’ils utilisent des méthodes automatisées ou de l’intelligence artificielle.

En page d’accueil, le moteur de recherche a ouvertement affiché un message déclarant « Cette loi va aggraver l’état de votre internet ». En réaction, le ministre de la Justice brésilien a déclaré avoir demandé aux régulateurs anti-concurrence d’ouvrir une enquête pour possibles « pratiques abusives ». Sous la menace d’une amende de 198 000 dollars pour chaque heure de diffusion du message, Google a rapidement supprimé le message, note Al Jazeera.

Aux côtés du géant de la recherche, Meta s’est aussi alarmé des effets qu’un tel texte pourrait avoir en termes de censure et de fourniture de contenu gratuit.

Le 05 mai 2023 à 05h23

Au Brésil, les Big Tech vent debout contre une loi de modération stricte

Kenya : 150 travailleurs de l’industrie de l’IA créent un syndicat

Kenya : 150 travailleurs de l’industrie de l’IA créent un syndicat

Le 05 mai 2023 à 05h23

Le 1er mai, 150 travailleurs du secteur de l’intelligence artificielle se sont constitués en syndicat des modérateurs de contenu à Nairobi, au Kenya.

Tous employés ou anciens employés d’entreprises d’externalisation de ce que le sociologue Antonio Casilli qualifie de « travail du clic », ils ont participé à modérer des contenus diffusés sur les plateformes de Meta (propriétaire de Facebook, Instagram et WhatsApp), de Bytedance (propriétaire de TikTok) et d’OpenAI (derrière ChatGPT et Dall-E).

Rapportée par le Time Magazine, l’annonce fait suite à une série de scandales liés aux conditions de travail des employés de Sama et d’autres sous-traitants des géants numériques américains.

Début 2022, le magazine américain avait révélé les conditions de travail déplorables et les tentatives d’empêcher toute forme d’organisation des employés de ces sociétés, dont plusieurs souffrent de stress post-traumatique à cause de leur exposition aux contenus les plus violents du monde numérique.

Sama et Meta sont tous deux poursuivis par une plainte les accusant d’empêcher la constitution de syndicats et de s’adonner à des formes de trafics d’êtres humains.

Appelée « Union des modérateurs de contenu africains », l’organisation syndicale qui vient d’être créée pourrait signer le début d’une nouvelle ère dans les relations entre travailleurs du clic (aux salaires très bas) et géants numériques, y compris ceux qui participent à entraîner des modèles comme ChatGPT.

En janvier, une enquête du Time, toujours, démontrait en effet que des travailleurs kényans étaient payés moins de deux dollars de l’heure pour participer à faire tourner le modèle dit d’ « intelligence artificielle ».

Le 05 mai 2023 à 05h23

Kenya : 150 travailleurs de l’industrie de l’IA créent un syndicat

« Cybersurveillance, un impact planétaire », le documentaire d’Amnesty International

« Cybersurveillance, un impact planétaire », le documentaire d’Amnesty International

Le 05 mai 2023 à 05h23

À l’occasion de la journée mondiale de la liberté de la presse, le 3 mai, Amnesty International a publié un documentaire d’une heure sur les enjeux que pose la cybersurveillance sur les droits humains, « Cybersurveillance, un impact planétaire ».

Réalisé par Arnaud Constant et Nicolas Thomas, le document donne la parole aux victimes de logiciels espions, journalistes comme défenseurs des droits humains, ainsi aux journalistes et experts qui ont participé à faire la lumière sur l’affaire Pegasus, qui a constitué l’un des plus gros scandales de surveillance à l’échelle mondiale depuis l’affaire Snowden.

À l’origine, Pegasus est le nom d’un programme vendu par l’entreprise israélienne NSO et utilisé pour espionner l’intégralité des téléphones piégés.

Le 05 mai 2023 à 05h23

« Cybersurveillance, un impact planétaire », le documentaire d’Amnesty International

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