#Le brief du 21 mars 2022

Flickr va fortement limiter le stockage du contenu NSFW sur les comptes gratuits

Flickr va fortement limiter le stockage du contenu NSFW sur les comptes gratuits

Le 21 mars 2022 à 09h02

Changement de conditions d’utilisation chez Flick, qui n’en finit plus de serrer la vis de ses comptes gratuits pour pousser les utilisateurs vers des formules payantes.

On ne pourra donc plus stocker prochainement que 50 images non publiques sur un compte gratuit. Tout cliché supplémentaire risque la suppression.

Autre changement de taille dans les conditions, la permission explicite de stocker des contenus ayant trait à la nudité ou à la pornographie. Pourquoi ne pas imaginer dès lors que les comptes Pro puissent plus tard proposer des abonnements pour accéder à leurs contenus, à la manière d’un OnlyFans ?

SmugMug, qui a racheté Flickr en 2018, cherche bien sûr à rentabiliser son produit. Dans un communiqué, l’éditeur a beau insister sur son respect de la liberté d’expression, il est surtout question de maximiser ses abonnements Pro, vendus 7,49 euros par mois, ou 5,49 euros avec un engagement de deux ans.

Le 21 mars 2022 à 09h02

Flickr va fortement limiter le stockage du contenu NSFW sur les comptes gratuits

Comportement surprenant d’un atome hybride d’hélium, composé de matière et d’antimatière

Comportement surprenant d’un atome hybride d'hélium, composé de matière et d'antimatière

Le 21 mars 2022 à 09h02

Dans une telle particule, l’électron est remplacé par un antiproton (équivalent du proton dans l’antimatière). Elle s’est « comportée de façon inattendue au contact de la lumière laser, une fois plongé dans de l'hélium superfluide », c’est en tout cas la conclusion de la collaboration ASACUSA au CERN. Un article a été publié dans Nature.

« Notre étude donne à penser que les atomes hybrides d'hélium faits de matière et d'antimatière pourraient être utilisés dans d'autres domaines que la physique des particules, en particulier dans des expériences de physique de la matière condensée, voire d’astrophysique. Nous avons probablement fait un premier pas vers l’utilisation des antiprotons pour l'étude de la matière condensée », indique Masaki Hori, co-porte-parole de la collaboration ASACUSA.

Plusieurs conséquences découlent de cette découverte, notamment que « les scientifiques pourraient créer d'autres atomes d'hélium hybrides […] afin d'étudier en profondeur leur réponse à la lumière laser et mesurer ainsi la masse des particules ».

Le 21 mars 2022 à 09h02

Comportement surprenant d’un atome hybride d’hélium, composé de matière et d’antimatière

Une nouvelle étude souligne (encore) la relative inefficacité de la vidéosurveillance

Une nouvelle étude souligne (encore) la relative inefficacité de la vidéosurveillance

Le 21 mars 2022 à 09h02

Une nouvelle étude conclut que « les caméras ne sont pas forcément d’une grande utilité pour l’élucidation d’enquêtes du quotidien », relève la Gazette des Communes. Commandée par le Centre de recherche de l’école des officiers de la gendarmerie nationale (CREOGN), elle a été menée par Guillaume Gormand, chercheur associé au Centre d’études et de recherche sur la diplomatie, l’administration publique et le politique.

« Les enregistrements de vidéoprotection contribuent à la résolution d’enquêtes judiciaires, en apportant des indices ou des preuves, mais dans des proportions particulièrement ténues, explique le chercheur. Cela représente une part de 1,13 % sur l’ensemble du corpus d’enquêtes judiciaires observées ou, en ne retenant que les affaires élucidées, une proportion de 5,87 %. »

Si la vidéosurveillance semble plus utile pour les atteintes aux véhicules, « les niveaux restent très faibles » : 

« Nous avons, en effet, trouvé que les enregistrements vidéos avaient fourni des preuves dans 6,7 % des enquêtes élucidées. Cela semble logique puisque ce sont des infractions qui ont lieu dans l’espace public et qui sont donc facilement identifiables. A l’opposé, on note que les caméras servent très peu pour les faits de violences aux personnes. Elles ont apporté des preuves pour seulement 2,8 % des enquêtes élucidées sur cette thématique. Globalement, les enquêteurs élucident 74 % des enquêtes, dont 94,8 % absolument sans vidéo. »

Entre fin 2013 et début 2020, le nombre de caméras de vidéosurveillance dans les cinquante villes les plus peuplées de ­France a été multiplié par 2,4, passant de près de 4 800 à plus de 11 400. L’État incitant les mairies à s’équiper, au travers du Fonds interministériel de prévention de la délinquance (FIPD), de plus en plus de petites communes se dotent elles aussi de caméras.

Pour autant, le niveau d’élucidation n’est pas forcément plus élevé sur les territoires équipés que dans les zones non équipées. De plus, lorsqu’une commune s’équipe, Guillaume Gormand ne note pas de hausse significative du niveau d’élucidation dans le temps :  « Ainsi, le déploiement toujours plus massif d’équipements de vidéosurveillance semble moins répondre à une vision rationnelle de l’outil qu’à des priorités politiques. L’État en fait une importante promotion d’un point de vue idéologique, économique et juridique depuis les années 2000. »

« Au final, c’est un coup de chance d’avoir un indice ou une preuve dans une vidéo. Nous sommes loin des fantasmes nourris par les fictions sur la vidéosurveillance ou par les discours de ses promoteurs, que nous retrouvons chez certains responsables publics », concluait déjà Guillaume Gormand dans une précédente note de recherche elle aussi commandée par le CREOGN.

Le 21 mars 2022 à 09h02

Une nouvelle étude souligne (encore) la relative inefficacité de la vidéosurveillance

Firefox : l’accélération matérielle pour AV1 en approche

Firefox : l’accélération matérielle pour AV1 en approche

Le 21 mars 2022 à 09h02

Depuis environ deux ans, Chrome et Edge proposent l’accélération matérielle pour le codec AV1. Chez Mozilla, le sujet se débloque enfin, l’équipe de développement prévoyant son arrivée dans Firefox 100, prévu pour le 3 mai.

Si Mozilla ne s’est pas pressé jusque-là, c’est aussi parce que l’accélération matérielle d’AV1 sous Windows 10 ou 11 requiert une configuration spécifique : un Core 11e génération d’Intel au moins et un GPU de la famille RTX 30 de NVIDIA ou 6600 d’AMD.

Il y a quelques mois encore, Mozilla faisait le compte : seuls 2 % environ des PC disposaient de ces caractéristiques minimales. On comprend que l’éditeur n’en ait pas fait une priorité.

Le 21 mars 2022 à 09h02

Firefox : l’accélération matérielle pour AV1 en approche

Linux Mint Debian Edition (LMDE) 5 est disponible

Linux Mint Debian Edition (LMDE) 5 est disponible

Le 21 mars 2022 à 09h02

LMDE ambitionne simplement de fournir le même niveau de fonctionnalité que la distribution Linux Mint classique, en remplaçant la base Ubuntu par Debian. Une question de sécurité avant tout pour l’équipe, qui n’apprécie pas toujours les décisions de Canonical.

LMDE 5 fournit donc les mêmes capacités que Linux Mint 20.3. Il n’y a pas à attendre de grandes nouveautés, sauf pour les utilisateurs de LMDE 4 bien sûr.

En ce qui concerne l’installation, il n’y a pas encore d’instructions pour la mise à jour. L’installation neuve devrait pour sa part être réalisée depuis une clé USB dédiée. Elle semble rencontrer des problèmes avec des outils multiboot comme Yumi et Ventoy.

Le 21 mars 2022 à 09h02

Linux Mint Debian Edition (LMDE) 5 est disponible

L’ANJ demande le retrait de la pub « Tout Pour la Daronne » de Winamax

L’ANJ demande le retrait de la pub « Tout Pour la Daronne » de Winamax

Le 21 mars 2022 à 09h02

C’est une première dans cette régulation. L’ANJ, l’Autorité des Jeux en Ligne vient de réclamer le retrait de la publicité « Tout Pour la Daronne », de Winamax. 

L’opérateur y met en scène « un jeune homme issu d’un milieu social modeste qui, après avoir remporté un pari sportif en ligne sur l’application mobile de l’opérateur WINAMAX, accompagne sa mère, elle aussi d’apparence modeste, jusqu’à un ascenseur ». 

« Celui-ci s’élève et passe par un étage où se trouve une femme dont la tenue vestimentaire et les manières sont généralement perçues comme celles d’une personne qui dispose d’un train de vie élevé. L’ascenseur poursuit sa montée et traverse rapidement un appartement luxueux avant de porter son occupante jusqu’au ciel dans un avion, où elle se trouve assise en classe dite "Affaires" et où elle est saluée par un ambassadeur renommé de la société WINAMAX, M. Mohamed Henni ».

De ce descriptif, l’Autorité estime que cette publicité véhicule « le message selon lequel les jeux d’argent peuvent contribuer à la réussite sociale, entendue comme une ascension sociale ou un changement de statut social, en l’occurrence celle de la mère et de son fils grâce au gain qu’il a tiré d’un pari sportif victorieux ». 

Or, le Code de la sécurité intérieure, qui prévoit plusieurs règles pour prévenir le jeu excessif ou pathologique et protéger les mineurs, interdit les publicités en faveur d'un opérateur de jeux d'argent et de hasard qui suggèrent « que jouer contribue à la réussite sociale ».

Au passage, l’ANJ a considéré comme argument inopérant, le fait que l’Autorité de Régulation Professionnelle de la Publicité, un organisme privé, ne se soit pas opposée à la diffusion de cette communication commerciale. 

Winamax a un mois pour répondre à cette demande. Ce matin, la publicité initiale est toujours diffusée sur YouTube notamment. Dans une campagne tweetée ce 20 mars, Winamax Poker tente de remettre les pieds sur terre à ceux qui rêvent d’ascenseur : « Jouer ne doit jamais devenir un problème. En plus des modérateurs de jeu, on vous propose de nombreuses options exclusives pour fixer vos propres limites ».

Le 21 mars 2022 à 09h02

L’ANJ demande le retrait de la pub « Tout Pour la Daronne » de Winamax

Le noyau Linux 5.17 embarque de nombreuses améliorations techniques

Le noyau Linux 5.17 embarque de nombreuses améliorations techniques

Le 21 mars 2022 à 09h02

Nouveau noyau Linux, avec à son bord une longue liste d’améliorations, dont une bonne partie dédiée au support du matériel.

Le support des puces Arm continue de croître, avec l’ajout des plateformes Snapdragon 8 Gen 1 et X65, ainsi que des SoC NXP i.MX8ULP, Texas Instruments J721S2, et Renesas R-Car S4-8, entre autres. Kernel Concurrency Sanitizer (KCSAN) est pris en charge pour l’architecture ARM64.

Côté processeurs, citons le support de k10temp pour l’ensemble des modèles AMD Zen 19 h, l’arrivée du pilote P-State (développé en collaboration avec Valve) pour une bien meilleure gestion de l’énergie par les processeurs AMD, ainsi que le support de sv48 pour l’architecture RISC-V, lui permettant de supporter jusqu’à 128 To de mémoire.

Citons aussi le support complet des GPU intégrés Alder Lake P, un support initial pour ceux des Raptor Lake S, le support de Variable Refresh Rate/Adaptive-Sync pour les modèles Icelake…

Du changement aussi pour les systèmes de fichiers, à commencer par l’utilisation de l’API Linux Mount par Ext4. On trouve également des améliorations de performances pour F2FS, Btrfs et XFS, ainsi qu’une réécriture majeure des modules FS-Cache et CacheFiles.

Comme toujours avec les noyaux Linux, le nouveau venu sera rarement disponible dans les versions en cours des distributions. Le plus souvent, il faut attendre les moutures suivantes pour que le noyau soit mis à jour dans la foulée.

Printemps oblige, de nombreuses distributions vont justement recevoir de nouvelles moutures, dont Fedora et Ubuntu, avec le noyau 5.17 embarqué. Il reste cependant possible d’en télécharger les sources pour le compiler chez soi, quand on en a les compétences.

Le 21 mars 2022 à 09h02

Le noyau Linux 5.17 embarque de nombreuses améliorations techniques

Vidéosurveillance : il n’y aura pas de reconnaissance faciale aux JO 2024

Vidéosurveillance : il n'y aura pas de reconnaissance faciale aux JO 2024

Le 21 mars 2022 à 09h02

« Il faudra trouver des moyens pour assurer la sécurité sans la reconnaissance faciale », a expliqué Cédric O à la mission d’information sur la reconnaissance faciale, rapporte Public Sénat.

Le gouvernement avait lancé une « phase d'expérimentation » de cette technologie en 2019, à l'aune des JO, alors que son déploiement est interdit en France et contraire au RGPD, et que la CNIL avait retoqué plusieurs projets d'expérimentation.

Trois ans plus tard, le Covid est passé par là et comme l'a reconnu le ministre, « la priorité a été mise sur d’autres sujets et la plupart des expérimentations n’ont pas pu être menées » : « il y a deux ou trois ans, j'avais évoqué la nécessité d'ouvrir le débat national et des expérimentations. Mais la plupart des expérimentations n'ont pas été menées, et le débat n'a pas eu lieu », note ZDNet.

Le gouvernement aurait ainsi finalement écarté la possibilité d'y recourir « compte tenu du contexte et de la sensibilité du sujet » : 

« De toute évidence, il faudra trouver des moyens pour assurer la sécurité sans l’utilisation de ces mécanismes d’identification en temps réel. Des dizaines de Jeux Olympiques ont été organisés sans la reconnaissance faciale. Aurait-on pu dans le cadre d’une élection présidentielle, avec le surmoi politique qui nous habite les uns et les autres, avoir un débat apaisé sur le fait de déployer de la reconnaissance faciale dans le cadre des JO ? Je ne suis pas sûr. Je suis même certain du contraire ».

« C’est un sujet hautement politique », estime Cédric O, qui rappelle cela dit qu' « il faut différencier la technologie d’authentification et la technologie d’identification » et que « le terme de reconnaissance faciale est un terme fourre-tout qui obère le débat » : 

« Il n'y a rien à voir entre la reconnaissance de notre visage pour déverrouiller notre smartphone, et des logiciels tournant sur des caméras de surveillance utilisées pour identifier les gens qui se promènent dans la rue en temps réel. [...] Il me semble que les questions éthiques et politiques posées en authentification, pour accéder à un événement et fluidifier des queues par exemple, dès lors qu'il y a d'autres alternatives à la reconnaissance faciale, posent moins problème que l'identification. »

S'il se prononce toujours pour des expérimentations, Cédric O reste sceptique : « j'y crois encore assez peu. Il y a encore énormément de faux négatifs et de faux positifs ».

Le 21 mars 2022 à 09h02

Vidéosurveillance : il n’y aura pas de reconnaissance faciale aux JO 2024

Déploiement de la fibre optique : Scopelec placé en procédure de sauvegarde

Déploiement de la fibre optique : Scopelec placé en procédure de sauvegarde

Le 21 mars 2022 à 09h02

« Par un jugement du 17 mars 2022, le tribunal de commerce de Lyon a décidé de placer la société Scopelec SA en procédure de sauvegarde […] Au premier avril 2022, à moins que la situation n'évolue dans un sens favorable, plus de 1 000 collaborateurs pourraient se retrouver sans activité », explique la société, comme le rapporte La Tribune

La société a récemment perdu de gros contrats de sous-traitance avec Orange, avec effet à partir du 1er avril justement. Le FAI s’était justifié fin 2021 : « Le choix des partenaires a été guidé par la stratégie d’Orange d’assurer un haut niveau de qualité de service partout en France, au bénéfice des clients ».

Orange accusait directement son sous-traitant : « Après plusieurs avertissements ces dernières années, la qualité des prestations proposées par certains prestataires actuels, dont Scopelec qui a reçu plusieurs dizaines de mises en demeure en raison de manquements sur certains territoires, a conduit Orange à revoir l’attribution des zones confiées à chacun ».

Nicolas Dieudonné, membre du conseil de surveillance de Scopelec et responsable technique des infrastructures, s’était expliqué auprès de nos confrères en janvier :

« Il peut y avoir eu quelques dizaines de réclamations au regard du volume affiché. Nous sommes dans les indicateurs du marché, on ne se prétend pas meilleur ou pire. Il n'y a pas de débat sur la qualité de notre travail, aujourd'hui le débat est sur le sauvetage de nos emplois. Il y a un vrai risque de mort de Scopelec. Quand vous êtes amputés de 40 % de votre chiffre d'affaires, sur un total de 470 millions d'euros, cela fragilise l'ensemble du groupe ».

Le 21 mars 2022 à 09h02

Déploiement de la fibre optique : Scopelec placé en procédure de sauvegarde

Présidentielle : durées et ordres des clips de campagne à la TV et la radio

Présidentielle : durées et ordres des clips de campagne à la TV et la radio

Le 21 mars 2022 à 09h02

Ce week-end, l’ARCOM a défini au Journal officiel, « la durée des émissions relatives à la campagne électorale en vue du premier tour de l'élection du Président de la République ». La décision vient concrètement répartir cette durée en nombre et durée d'émissions.

« Chaque candidat dispose pour la campagne électorale en vue du premier tour de l'élection du Président de la République d'une durée d'émissions de 48 minutes ». La durée vaut sur chacune des chaînes et radios suivantes listées au JO (France 2, France 3, franceinfo, France Inter, la Première, dans les Outre-mer, France 24 ; Radio France Internationale).

Ces 48 minutes sont elles-mêmes réparties en 11 émissions de petit format, d'une durée d'une minute trente secondes chacune et 9 émissions de grand format, d'une durée de trois minutes trente secondes chacune.

La même autorité a fixé également les dates et ordres de passage de ces émissions pour la campagne officielle, toujours en vue du premier tour de l'élection. 

Le 21 mars 2022 à 09h02

Présidentielle : durées et ordres des clips de campagne à la TV et la radio

Amelipro : des données personnelles de 510 000 assurés dans la nature

Amelipro : des données personnelles de 510 000 assurés dans la nature

Le 21 mars 2022 à 09h02

L’Assurance Maladie explique avoir « détecté que des personnes non autorisées ont réussi à se connecter à des comptes amelipro, réservés aux professionnels de santé ».

Elle donne quelques détails : « Il ressort des premières analyses que les attaquants ont pu se connecter à des comptes dont les adresses e-mail avaient été compromises (19 comptes de professionnels de santé ont été identifiés). Via ces connexions, les attaquants ont procédé à des interrogations "en chaîne", avec l’utilisation d’un robot, d’un service dénommé "Infopatient" ».

Les données dérobées sont les suivantes : identité (nom, prénom, date de naissance, sexe), numéro de sécurité sociale, ainsi que des données relatives aux droits (déclaration d’un médecin traitant, attribution de la complémentaire santé solidaire ou de l’aide médicale d’État, éventuelle prise en charge à 100 %) ».

Par contre, « les coordonnées de contact (email, adresse, téléphone) et coordonnées bancaires, ainsi que les données relatives aux éventuelles pathologies/maladies et à la consommation de soins, ne sont pas concernées ».

Des mesures ont évidemment été prises et « les comptes des professionnels de santé réinitialisés ». 510 000 assurés sont concernés par cette fuite, et ils « seront informés individuellement de cet incident et sensibilisés au risque accru de hameçonnage dont ils pourraient faire l’objet ».

Conformément au RGPD, l’Assurance Maladie « a adressé une notification à la CNIL le 16 mars 2022 et dépose ce jour une plainte pénale » et a alerté les personnes concernées sur son site. 

Le 21 mars 2022 à 09h02

Amelipro : des données personnelles de 510 000 assurés dans la nature

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