En décembre, le ministre de l'Éducation Nationale d'alors, Gabriel Attal annonçait la mise à disposition aux « outil d'IA de remédiation ou d’approfondissement », MIA. Selon Acteurs publics, ce ministère prévoit de mettre en place d'autres outils d'assistance pédagogique intégrant de l'IA.
Le média explique que la Banque des territoires, a lancé un appel d’offres le 10 janvier dernier « d’un montant estimé de 13 millions d’euros, afin de développer des “assistants pédagogiques” dopés à l’intelligence artificielle (IA) pour l’enseignement et l’apprentissage par les élèves des mathématiques, du français et des langues vivantes ».
En 2018, le ministère a mis en place des « partenariats d’innovation pour l’IA » (P2IA) pour financer ce genre de projets de R&D. Et cinq solutions avaient été sélectionnées en 2019, rappelait Campus Matin, « Lalilo et Navi pour l’enseignement du français ; Mathia, Smart enseigno et Adaptiv’Math (EvidenceB) pour les mathématiques », se concentrant sur le cycle 2 (du CP au CE2).
Le nouvel appel d'offres s'inscrit dans le même cadre, mais pour le cycle 3 (du CM1 à la sixième) en ajoutant les langues étrangères.
“On dispose désormais d’algorithmes qui permettent de renseigner l’enseignant sur l’état des parcours d’apprentissage de ses élèves, mais aussi de personnaliser ces parcours et de valoriser la progression de l’élève”, explique Audran Le Baron, directeur du numérique pour l’éducation, à Acteurs Publics.
Le média explique qu'il est « difficile néanmoins de mesurer l’appétence des enseignants et des élèves pour ce type de logiciels et d’étudier leur fonctionnement » et ajoute que le ministère ne compte « effectivement pas publier le code source et le détail du fonctionnement des algorithmes ainsi déployés, ces derniers appartenant aux entreprises partenaires ».
Audran Le Baron affirme au média qu' « il est encore trop tôt pour évaluer scientifiquement la valeur ajoutée de ces outils numériques, d’autant qu’ils viennent compléter la palette pédagogique des enseignants et que de nombreux facteurs, comme l’environnement de l’élève ou le professeur, jouent sur la qualité de l’apprentissage ».
Rappelons que Next a saisi la CADA à propos de MIA.
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