« Les menaces que représente la désinformation en ligne évoluent rapidement et nous devons intensifier notre action collective pour responsabiliser les citoyens et protéger l'espace d'information démocratique », explique Věra Jourová, vice-présidente de la Commission chargée des valeurs et de la transparence.
Thierry Breton, commissaire chargé du marché intérieur, en rajoute une couche : « Nous devons enrayer l'infodémie et la diffusion de fausses informations mettant des vies humaines en danger. La désinformation ne peut rester une source de revenu ».
« Grâce à un cadre de suivi robuste et à des indicateurs de performance clairs, les signataires devraient réduire les incitations financières à la désinformation, responsabiliser les utilisateurs afin qu'ils jouent un rôle actif dans la prévention de sa propagation, mieux coopérer avec les vérificateurs de faits dans les différents États membres et les différentes langues de l'UE, et offrir un cadre pour l'accès des chercheurs aux données », indique la CE.
Voici les principales orientations mises en avant :
- Une participation plus large, avec des engagements sur mesure.
- Cesser de financer la désinformation
- Garantir l'intégrité des services
- Donner aux utilisateurs les moyens de comprendre et de signaler la désinformation
- Élargir le champ d'application de la vérification des faits et améliorer l'accès aux données pour les chercheurs
- Un cadre de suivi robuste
Enfin, il est demandé aux signataires de « mettre en place un centre de transparence auprès duquel ils indiquent les politiques qu'ils ont adoptées pour mettre en œuvre les engagements ». Une FAQ a été mise en ligne pour apporter des précisions.
On peut notamment y lire la liste des signataires, qui comprend Google, Facebook, Twitter, Microsoft, TikTok, Mozilla, DOT Europe, la Fédération mondiale des annonceurs (FMA), l'Association européenne des agences de communication (EACA), etc. Parmi les géants du Net, Amazon et Apple sont toujours aux abonnés absents.
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