#Le brief du 16 novembre 2023

Cloud Gaming : Amazon Luna est disponible en France, en Italie et en Espagne

Cloud Gaming : Amazon Luna est disponible en France, en Italie et en Espagne

Le 16 novembre 2023 à 06h15

Le géant du Net lancait en mars 2022 son service aux États-Unis, presque deux ans après sa présentation officielle

Aujourd’hui, on apprend que « Luna est lancé en France, en Italie et en Espagne avec les mêmes fonctionnalités qu'aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Allemagne et au Canada, et avec une collection de jeux variée ».

Les membres Prime peuvent ainsi profiter de certains jeux dès maintenant, sans frais supplémentaires. Des abonnements sont évidemment disponibles pour avoir accès à plus de titres, notamment Luna+ à 9,99 euros par mois.

Le 16 novembre 2023 à 06h15

Cloud Gaming : Amazon Luna est disponible en France, en Italie et en Espagne

LoRaWAN : Netmore Group achète les actifs d’Objenious à Bouygues Telecom

LoRaWAN : Netmore Group achète les actifs d’Objenious à Bouygues Telecom

Le 16 novembre 2023 à 06h15

Selon le communiqué, « la transition englobe des services comme la gestion de l’infrastructure réseau, la surveillance, la planification radio, la maintenance et le support client. La plate-forme SPOT, un portail de gestion LoRaWAN dédié utilisé par les clients d’Objenious, fait partie intégrante de cette offre ».

Netmore Group (qui appartient à Polar Structure) a étendu ainsi sa présence physique « sur onze marchés européens ». 

Le 16 novembre 2023 à 06h15

LoRaWAN : Netmore Group achète les actifs d’Objenious à Bouygues Telecom

Lutte contre les abus pédosexuels : la Commission Libe rejette la « surveillance de masse »

Lutte contre les abus pédosexuels : la Commission Libe rejette la « surveillance de masse »

Le 16 novembre 2023 à 06h15

Une « majorité écrasante » de 51 des 54 membres, « tous groupes politiques confondus » précise Euronews, a adopté le projet de position du Parlement visant à réprimer les abus sexuels sur les enfants en ligne, appelant à ce que les nouvelles règles de l'UE évitent la « surveillance de masse ». L'expression est reprise dans le communiqué de presse de la Commission des libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures, qui évoque « des mesures efficaces, pas de surveillance de masse ». 

« Afin d’éviter une surveillance de masse ou un contrôle généralisé de l’internet », précise le communiqué, le projet de loi permettra en effet aux autorités judiciaires d’ « autoriser, en dernier ressort, des ordonnances limitées dans le temps de détection et de surveillance » des contenus à caractère pédopornographique et d’effacement ou d’interdiction d’accès à ces contenus, « lorsque les mesures restrictives ne sont pas efficaces pour l’éliminer ».

En outre, les députés soulignent la nécessité de « cibler » les ordres de détection sur des individus ou des groupes (y compris les abonnés à une chaîne) liés à des abus sexuels commis sur des enfants, en s’appuyant des « motifs raisonnables de suspicion » : Dans le texte adopté, les députés ont exclu du champ d’application des ordres de détection le chiffrement de bout en bout, « afin de garantir que les communications de tous les utilisateurs sont sécurisées et confidentielles ». 

Les eurodéputés veulent également s’assurer que les sites pornographiques disposent de « systèmes adéquats de vérification de l’âge », de mécanismes de signalement des matériels pédopornographiques et de systèmes humains de modération de contenu pour traiter ces rapports.

Pour lutter contre la manipulation en ligne des mineurs (grooming, ou pédopiégeage), les eurodéputés proposent en outre que les services ciblant les enfants exigent « par défaut » le consentement de l’utilisateur pour les messages non sollicités, disposent d’options de blocage et de suppression et renforcent le contrôle parental.

Euronews précise que la position de la commission doit maintenant être approuvée par l’ensemble du Parlement lors de session plénière prévue la semaine prochaine avant de pouvoir ouvrir les négociations avec les États membres de l'UE.

« Les eurodéputés spécialisés dans les libertés civiles ont reconnu à juste titre que personne ne sera en sécurité en ligne si l'UE brise le chiffrement », se félicite Ella Jakubowska, conseillère politique principale à l'EDRi.

Dans un (long) communiqué, l'ONG revient sur le combat qu'elle a mené autour de ce projet qualifié par ses opposants de #ChatControl, et note que « bien qu’ils ne soient plus obligatoires, les ordres de blocage (articles 16 à 18) restent techniquement difficiles à utiliser, ce qui signifie qu’ils risquent d’être inefficaces ».

Le 16 novembre 2023 à 06h15

Lutte contre les abus pédosexuels : la Commission Libe rejette la « surveillance de masse »

Apparemment, c’est le board d’OpenAI qui décidera « quand l’IA générale sera atteinte »

Apparemment, c’est le board d’OpenAI qui décidera « quand l’IA générale sera atteinte »

Le 16 novembre 2023 à 06h15

Selon la documentation de la société OpenAI, qui fabrique ChatGPT et Dall-E, c’est son board de six personnes qui « déterminera quand nous aurons atteint l’AGI » (Artificial General Intelligence, IA générale).

Étant donné que la définition même d’ « intelligence artificielle » reste extrêmement débattue à travers le monde, qu’est-ce qui permettrait à ces six personnes de décider si ce nouveau stade technologique est atteint, interroge, à juste titre, The Verge ?

Selon des membres de l’entreprise, la structure même d’Open AI (une entité à caractère non lucratif qui possède le bras lucratif de la société) assurerait son indépendance de Microsoft (qui a investi dans le pan lucratif de l’affaire).

Cela permettrait donc d’atteindre les prochains paliers technologiques uniquement pour répondre à la mission que s’est donnée l’entreprise de servir l’humanité, sans crainte que s’y mêlent des intérêts capitalistiques.  

Sauf que Sam Altman, le PDG d’OpenAI, multiplie les prises de parole dans lesquelles il se déclare « impatient » de travailler sur l’AGI avec Microsoft.

Par ailleurs, plusieurs membres du board de l’entité sont liés au courant de l’altruisme effectif, dont la vision des implications et des risques posés par l’IA fait largement débat (notamment parce que, au motif de se focaliser sur d’hypothétiques dangers existentiels futurs, ils délaissent, voire minimisent des problématiques présentes bien réelles).

Le 16 novembre 2023 à 06h15

Apparemment, c’est le board d’OpenAI qui décidera « quand l’IA générale sera atteinte »

Sur X, harcèlement répété de la famille d’une jeune personne trans décédée

Sur X, harcèlement répété de la famille d’une jeune personne trans décédée

Le 16 novembre 2023 à 06h15

« Les femmes et les minorités sont les canaris dans la mine des violences numériques », déclarait lundi la data scientist Rumman Chowdhury devant l’UNESCO.

Une sordide illustration de ce phénomène se déroule depuis plusieurs semaines sur X (anciennement Twitter) à l’encontre de la famille d’un jeune garçon trans, suicidé à 14 ans.

Mi-octobre, Daily Dot rapportait que le réseau social avait monétisé le compte @ValidLs habitué aux messages transphobes et au harcèlement de personnes trans, lui permettant de gagner de l’argent grâce à ses publications.

À l’époque, le compte en question avait été jusqu’à se moquer et inciter à la moquerie du décès du jeune homme, publiant sur X les explications fournies par la mère de la victime. Celle-ci indiquait clairement que son fils avait beau avoir le soutien de sa famille, il « restait visé par de la haine anti-trans en ligne et en souffrait ».

Le compte semble globalement adepte de doxxing : fin octobre, Daily dot le liait à une autre affaire, de prime à la publication des informations personnelles d’une femme trans.

Ces derniers jours, @ValidLs reprend les mêmes pratiques sur X, publiant les informations relatives à l’enterrement du jeune garçon dans le but de nuire à la famille. Cette fois-ci, le réseau semble avoir réagi par le shadow ban du compte agressif.

En parallèle, des personnes trans testent certaines fonctionnalités de modération de X et constatent que la limitation de la visibilité n’est pas appliquée de la même manière selon qu’elle vise des personnes trans ou non.

Ce brief vise à illustrer diverses problématiques de modération et de violences en ligne, merci de veiller à rester respectueux dans les commentaires.

Le 16 novembre 2023 à 06h15

Sur X, harcèlement répété de la famille d’une jeune personne trans décédée

​​Sur TikTok, l’IA sert à faire « parler » le petit Grégory ou Estelle Mouzin

​​Sur TikTok, l’IA sert à faire « parler » le petit Grégory ou Estelle Mouzin

Le 16 novembre 2023 à 06h15

​​Sur TikTok, l’IA sert à faire « parler » le petit Grégory ou Estelle Mouzin – Estelle Mouzin qui raconte le jour de sa disparition et le rôle qu’y a joué le tueur en série Michel Fourniret, le petit Grégory, les professeurs Samuel Paty et Dominique Bernard…

Tels sont certains des visages « réanimés » par intelligence artificielle interposée pour créer des vidéos vues plusieurs dizaines de milliers de fois sur TikTok, rapporte Le Figaro.

Ces vidéos accrochent si bien l’auditoire que celui-ci en redemande en commentaire, appelant à la création d’une vidéo pour tel ou tel autres faits divers.

D’autres ne savent pas nécessairement que la voix robotique ou l’expression faciale un peu statique trahit l’usage d’IA. Devant une vidéo du petit Émile, disparu en juillet dernier dans le sud de la France, une utilisatrice demande ainsi « mais tu sais toi où tu es, pourquoi tu ne nous le dis pas ? »

Les applications pour créer ce type de contenu sont extrêmement simples d’accès et visiblement peu modérés, quand bien même, chez TikTok, les conditions d’utilisations impliquent théoriquement de signaler tout contenu « synthétique ».

Le réseau a procédé à une vague de modération des vidéos en question après le signalement du Figaro.

Le 16 novembre 2023 à 06h15

​​Sur TikTok, l’IA sert à faire « parler » le petit Grégory ou Estelle Mouzin

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