#Le brief du 01 février 2023

Bouygues Telecom annonce à son tour la fermeture de la 2G (2026) et 3G (2029)

Bouygues Telecom annonce à son tour la fermeture de la 2G (2026) et 3G (2029)

Le 01 février 2023 à 05h55

Orange avait ouvert le bal début 2022 en annonçant la fin de la 2G pour 2025 et de la 3G pour 2028. La France n’était pas le seul pays concerné : « Entre 2025 et 2030, Orange arrêtera progressivement ses technologies 2G et 3G sur l’ensemble des pays dans lesquels le Groupe est présent dans l’Union européenne ».

Il y a quelques jours, c’était au tour de SFR d’indiquer que la 2G disparaitrait de son réseau en 2026, puis la 3G en 2028. Bouygues Telecom lui emboite le pas : « Nous avons donc décidé, après avoir étudié l'intérêt pour nos clients, d'éteindre notre réseau 2G fin 2026 et notre réseau 3G fin 2029 », explique Jean-Christophe Ravaux le directeur marché BtoB de Bouygues Telecom. 

Et Free ? Free n’a pas fait d’annonce pour le moment, mais l’opérateur a éteint son réseau 2G cinq mois seulement après l’avoir mis en service, sans aucune explication. Contacté par nos soins sur ce revirement de situation, l’Arcep n’a pas souhaité s’exprimer sur le sujet. Une question reste : quand Free va-t-il couper sa 3G.

Dans tous les cas, la fermeture d’anciennes technologies permet aux opérateurs de récupérer des fréquences et de les réutiliser pour augmenter la bande passante de la 4G et de la 5G.

Le 01 février 2023 à 05h55

Bouygues Telecom annonce à son tour la fermeture de la 2G (2026) et 3G (2029)

La Commission européenne va surveiller les enquêtes transfrontalières relatives au RGPD

La Commission européenne va surveiller les enquêtes transfrontalières relatives au RGPD

Le 01 février 2023 à 05h55

La Commission européenne s'est engagée à demander à toutes les autorités nationales de contrôle de la protection des données de « partager avec elle, sur une base bimensuelle et strictement confidentielle, une vue d'ensemble des enquêtes transfrontalières à grande échelle au titre du RGPD », révèle l'Irish Council for Civil Liberties (ICCL).

Elle mesurera le temps que prend chaque étape de la procédure et ce que font les autorités de protection des données concernées pour faire avancer l'affaire, précise l'ONG irlandaise de défense des libertés.

L'ICCL explique que cette décision résulte d'une action qu'elle avait entamée en septembre 2021, lorsqu'elle avait exhorté la Commission à surveiller l'évolution des enquêtes liées au RGPD. L'ONG avait ensuite déposé une plainte auprès du médiateur de l'Union, en novembre 2021, alléguant que la Commission européenne ne respectait pas son obligation de surveiller attentivement la manière dont l'Irlande applique le RGPD.

En février 2022, Emily O'Reilly, la médiatrice européenne, demandait à la Présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, de « fournir un compte-rendu détaillé et complet des informations qu'elle a recueillies jusqu'à présent pour s'informer sur l'application du RGPD à tous égards en Irlande ».

En mars, l'ICCL traînait en justice l’Irish Data Protection Commission, équivalente irlandaise de notre CNIL, « pour son incapacité à protéger les personnes contre la plus grande violation de données jamais enregistrée », à savoir le système de publicités par enchères en temps réel de Google.

En mai, la Commission irlandaise de protection des données (DPC), la CNIL irlandaise, écopait d'un « Big Brother Awards » « pour l'ensemble de son oeuvre », qualifiée de « sabotage continu des efforts visant à faire respecter la législation européenne sur la protection des données ». 

Le jury lui reprochait en effet d'agir avec « des années de retard », d'opposer « un refus de facto de traiter les plaintes », de multiplier les « ruses bureaucratiques », d'appliquer des « coûts dissuasifs pour les plaignants » et de faire montre d' « un manque de coopération avec les collègues européens », alors que la majeure partie des Big Tech' ont fait du « paradis fiscal » irlandais leurs sièges européens.

En décembre, la Médiatrice de l'UE recommandait à la Commission de surveiller toutes les affaires des Big Tech relevant de la responsabilité de la Commission irlandaise de protection des données.

« Désormais, nous devrions assister à une accélération des enquêtes et de l'application de la loi », se félicite Johnny Ryan, de l'ICCL : « Cela annonce le début d'une véritable application du GDPR, et d'une application européenne sérieuse contre les Big Tech » et ce, alors que la DPC fait l'objet d'un bras de fer avec les autres autorités européennes de protection des données.

Le 01 février 2023 à 05h55

La Commission européenne va surveiller les enquêtes transfrontalières relatives au RGPD

Fairphone lève 49 millions d’euros

Fairphone lève 49 millions d’euros

Le 01 février 2023 à 05h55

Fondée il y a dix ans, Fairphone a annoncé le 31 janvier avoir réalisé une levée de fonds de 49 millions d’euros auprès d’un groupement d’investisseurs à impact. Fairphone a commencé comme un projet activiste, visant à alerter sur l’usage de minerais issus de zones de conflit dans nos outils électroniques.

En 2013, elle s’est muée en société, implantée aux Pays-Bas, et a commencé à produire des smartphones aussi équitables que possible. Pour réaliser cette mission, l’entreprise travaille à améliorer quatre grands points du cycle de vie d’un téléphone : les minerais qui servent à le construire, le travail dans les usines où il est assemblé, la longévité du produit lui-même (aussi bien côté matériel que logiciel) puis son réusage et son recyclage.

L’entreprise est rentable depuis 2020. Invest-NL, ABN AMRO Sustainable Impact et le fonds d’investissement DALHAP, entre autres, ont participé au tour de financement, qui doit lui permettre d’accélérer son développement. 

Le 01 février 2023 à 05h55

Fairphone lève 49 millions d’euros

Le PDG de TikTok devant le Congrès américain

Le PDG de TikTok devant le Congrès américain

Le 01 février 2023 à 05h55

Début janvier, le PDG de TikTok Shou Zi Chew tentait de calmer les inquiétudes de la Commission européenne. En mars, ce sera devant le Congrès américain qu’il devra se présenter pour répondre aux interrogations de l’institution sur les risques que son application pourrait représenter pour les États-Unis.

Le 23 mars, Shou Zi Chew se présentera donc devant la Commission de l’énergie et du commerce de la Chambre des représentants - il s’est porté volontaire et sera, en cela, le premier PDG de l’entreprise à se plier à cet exercice. 

Le but : les convaincre de ses bonnes intentions, alors que ByteDance est suspectée depuis au moins 2020 d’être utilisée par la Chine pour lui fournir des informations sensibles, pour espionner les usagers et pour diffuser de la propagande. 

« TikTok a présenté une proposition détaillée à un panel fédéral secret qui décidera de son avenir aux États-Unis et qui s'appuie largement sur le géant américain de la technologie Oracle pour atténuer les risques de sécurité perçus de l'application vidéo virale », précise Cyberscoop : 

« Selon les termes de la proposition, TikTok divulguerait des segments essentiels de sa technologie à Oracle et à un ensemble d'auditeurs tiers qui vérifieraient que l'application ne fait pas la promotion de contenu conformément aux souhaits de Pékin ou ne partage pas les données des utilisateurs américains avec la Chine. »

La proposition de TikTok s'appuie en effet sur Oracle pour exploiter des « passerelles » qui isoleraient l'application américaine et les données des utilisateurs américains du reste du monde, écrit Cyberscoop.

« Tant que TikTok reste la propriété de ByteDance, une entreprise légalement redevable au Parti communiste chinois, aucun accord ne répondra jamais aux principaux problèmes de sécurité de l'application », a déclaré le sénateur Marco Rubio, républicain de Floride, à CyberScoop.

Fin décembre, le Congrès a par ailleurs validé l’interdiction de TikTok sur tous les appareils gouvernementaux.

Le 01 février 2023 à 05h55

Le PDG de TikTok devant le Congrès américain

Réseaux télécoms : la commission s’interroge sur la possibilité de faire payer les Big Tech

Réseaux télécoms : la commission s’interroge sur la possibilité de faire payer les Big Tech

Le 01 février 2023 à 05h55

Si elle fait débat, voilà un bon moment que des tractations ont cours en Europe pour faire payer aux plus gros fournisseurs de contenu (YouTube, Facebook et consorts) une partie de la bande passante qu’ils utilisent/encombrent. Selon un brouillon de texte obtenu par Bloomberg, la Commission européenne se penche très sérieusement sur le sujet : elle y détaille sa vision d’un « partage juste » selon lequel il lui serait possible de demander aux plus grosses plateformes de participer aux coûts induits par le trafic qu’elles génèrent.

Le texte consulté par le média américain est destiné à une consultation de l’industrie numérique. En détail, il suggère que les entreprises qui seront concernées participent à l’équipement des infrastructures nécessaires au déploiement du réseau mobile 5G et de la fibre. Les auteurs s’y interrogent aussi sur la nécessité d’établir un palier clair au-delà duquel une entreprise serait qualifiée de « génératrice de gros trafic ».

Si les sociétés de télécommunications argumentent depuis des années pour que les géants de la tech contribuent à la construction et au maintien des infrastructures numériques, la proposition est largement débattue par l’industrie, de peur qu’une telle éventualité remette en cause la neutralité du net.

Le 01 février 2023 à 05h55

Réseaux télécoms : la commission s’interroge sur la possibilité de faire payer les Big Tech

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