#Le brief du 30 décembre 2024

À Mayotte, François Bayrou promet 200 Starlink, la 5G dans 6 mois et la fibre dans 2 ans

À Mayotte, François Bayrou promet 200 Starlink, la 5G dans 6 mois et la fibre dans 2 ans

Le 30 décembre 2024 à 18h21

En déplacement dans l'océan Indien suite aux ravages causés par le cyclone Chido, François Bayrou, Premier ministre, a annoncé lundi soir les principales mesures d'un « plan Mayotte » grâce auquel l'archipel doit non seulement retrouver le plus rapidement possible son autonomie sanitaire, alimentaire et énergétique, mais aussi prévoir les modalités de sa reconstruction.

Sur le volet des télécommunications, le Premier ministre a formulé des engagements qui n'ont, pour l'instant, pas été commentés par les opérateurs concernés, eux-mêmes engagés dans la remise en service de leurs infrastructures.

« Pour pallier les difficultés et répondre à l’urgence, nous allons déployer 200 Starlink », a dans un premier temps annoncé François Bayrou lors d'un point presse organisé vers 17 heures. Cette solution d'accès à Internet par satellite, par ailleurs déjà employée par les opérateurs privés présents dans l'archipel, ne doit cependant jouer qu'un rôle temporaire, en attendant la reconstruction de réseaux fixes et mobiles.

« Les réseaux fixes de télécommunication ont été largement détruits, une solution 5G devra être déployée sur l'ensemble du territoire d'ici fin juin 2025 », a ainsi annoncé le Premier ministre, avant de préciser : « cette solution sera définie avec les élus dans le cadre de la loi Mayotte ».

Le chef du gouvernement a par ailleurs fixé un objectif de deux ans pour la création d'un réseau de fibre optique à l'échelle de l'archipel, « avec un appui public de 50 millions d'euros dans le cadre du plan France Très Haut Débit ».

Sans préjuger des difficultés liées à l'aménagement du territoire, le Premier ministre a par ailleurs souligné que « deux questions précises doivent être réglées : la dérogation à la loi littoral pour l'implantation des pylônes, et la libération des fréquences indispensables aux réseaux ».

Le 30 décembre 2024 à 18h21

À Mayotte, François Bayrou promet 200 Starlink, la 5G dans 6 mois et la fibre dans 2 ans

Aux États-Unis, la croissance des data centers pourrait perturber le réseau électrique

Le 30 décembre 2024 à 16h39

Plus des trois quarts des foyers américains subissant les plus grosses altérations de courant électrique se trouvent dans un rayon de moins de 50 miles (80 km) de data centers.

En croisant les données de 770 000 détecteurs domestiques collectées par Whisker Labs avec celles de la société société DC Byte, Bloomberg constate que plus de la moitié des logements qui subissent les pires distorsions sont situées à moins de 20 miles (32 km) d’une activité « significative » de centres de données.

Une mauvaise gestion des courants électriques peut avoir des effets très concrets : faire chauffer les équipements électroniques ou faire vibrer les moteurs de réfrigérateurs ou de climatiseurs. Comme le souligne Bloomberg, les distorsions de courants harmoniques sont surtout une mesure parmi d’autres de la qualité de l’approvisionnement en électricité. Avec de brusques creux et pics, les risques d’étincelles, voire de feu, augmentent.

Or, aux États-Unis, la consommation électrique est restée plus ou moins la même pendant des décennies, tandis qu’elle pourrait augmenter de 16 % dans les cinq prochaines années sous la pression du développement des intelligences artificielles génératives. Sans amélioration de l’infrastructure, les risques associés aux altérations de courant risquent de se renforcer.

Parmi les autres facteurs susceptibles d’expliquer ces variations de problématiques, le média liste le déploiement de véhicules électriques ou le recours à des sources comme l’énergie solaire.

Interrogés par le média économique, les fournisseurs Exelon et Dominion Energy contestent les résultats obtenus par Whisker Labs. Chez Bloom Energy Corporation, le directeur commercial Aman Joshi appelle à étudier le phénomène plus en profondeur dans la mesure où « aucun réseau n’a été construit pour absorber les fluctuations » que l’expansion de l’intelligence artificielle risque de créer.

Si les zones rurales subissent le même type de problématiques, Chicago et Dallas comptent parmi les villes les plus touchées par les distorsions de courants. La zone où la corrélation entre problématiques d’approvisionnement et proximité avec des data centers est la plus évidente se situe en Virginie du Nord, dans la région quelquefois qualifiée d’« allée des data centers ».

Le 30 décembre 2024 à 16h39

Aux États-Unis, la croissance des data centers pourrait perturber le réseau électrique

Recrudescence d’attaques sur de vieilles failles des routeurs D-Link

Le 30 décembre 2024 à 15h16

La publication d'une mise à jour de sécurité ne signifie pas nécessairement la fin des attaques qui l'exploitent : encore faut-il que le correctif soit massivement déployé... tel est en substance le constat opéré par les chercheurs en sécurité de Fortinet, après avoir constaté la recrudescence d'attaques relatives à d'anciennes failles de sécurité, ciblant des routeurs populaires de la marque D-Link, alors que ces dernières ont été corrigées depuis près de dix ans.

« FortiGuard Labs a constaté une augmentation de l'activité de deux botnets différents en octobre et novembre 2024 », indique l'éditeur. Ces deux botnets – des réseaux de machines infectées à l'insu de leur propriétaire, utilisées ensuite dans un second temps, par exemple pour mener des attaques par déni de service – se présentent comme de vieilles connaissances.

Le premier, baptisé Ficora, est une variante de Mirai, un botnet qui avait défrayé la chronique en 2016, en alimentant une attaque dirigée contre l'infrastructure de Dyn, un prestataire chargé de la gestion de la zone DNS de nombreux sites américains. Le second, surnommé Capsaicin, n'est quant à lui qu'une énième variante d'un malware historique, Kaiten, conçu pour cibler l'environnement logiciel des routeurs.

Via ses outils de télémétrie, Fortinet explique avoir mesuré plusieurs pics d'activité lié à ces deux botnets. Pour Ficora, l'éditeur signale une attaque partie de serveurs basés aux Pays-bas, et des incidents répertoriés dans le monde entier, ce qui laisse supposer à ses chercheurs une attaque de type pêche au chalut, sans que ne soit visé une région du monde ou un pays particulier. L'attaque liée à Capscaicin est quant à elle centrée sur l'Asie du Sud-Est, remarque Fortinet, sans en tirer de conclusion particulière.

Le vecteur d'attaque se révèle quant à lui bien spécifique. « Ces botnets se propagent fréquemment via des vulnérabilités D-Link documentées qui permettent aux attaquants distants d'exécuter des commandes malveillantes via une action GetDeviceSettings sur l'interface HNAP (Home Network Administration Protocol) », indique Fortinet, qui rappelle que certaines de ces vulnérabilités (CVE-2015-2051, CVE-2019-10891, CVE-2022-37056 et CVE-2024-33112) ont été dévoilées il y a près de dix ans.

Routeur D-Link GO-RT-AC750

Parmi les routeurs susceptibles d'être touchés, Fortinet évoque le D-Link DIR-645 avec un firmware 1.04b12 ou version antérieure, le D-Link DIR-806, le D-Link GO-RT-AC750 en revA_v101b03, le GO-RT-AC750 en revB Wv200b02 ou le D-Link DIR-845L en version v1.01KRb03 et antérieures. Des modèles anciens, considérés comme « en fin de vie » par le fabricant, qui n'en assure donc plus le support. Si, du côté de l'éditeur, on invite à se tourner vers des solutions logicielles dédiées à la sécurité, le fabricant préconise quant à lui de remplacer les appareils concernés.

« D-Link recommande de cesser d'utiliser ces produits et prévient que leur utilisation continue peut présenter des risques pour les autres appareils qui y sont connectés. Si vous choisissez de continuer à utiliser ces appareils, assurez-vous qu'ils sont mis à jour avec la dernière version connue du micrologiciel [...]. De plus, les utilisateurs doivent fréquemment mettre à jour le mot de passe unique d'accès à la configuration Web de l'appareil et toujours activer le chiffrement Wi-Fi avec un mot de passe fort et unique », indique le fabricant dans ses propres bulletins de sécurité relatifs à des appareils anciens.

Le 30 décembre 2024 à 15h16

Recrudescence d’attaques sur de vieilles failles des routeurs D-Link

SFAM-Indexia : Sadri Fegaier, l’ex- « plus jeune milliardaire de France », fait appel

Le 30 décembre 2024 à 14h49

Le PDG du groupe Indexia et ses entreprises ont décidé de faire appel de leur récente condamnation pour « pratiques commerciales trompeuses », a appris France Bleu Drôme Ardèche. Ils étaient accusés d'avoir fait souscrire, à leur insu, des contrats d'assurance pour téléphones et ordinateurs à 250 000 clients, pour un préjudice estimé à 29 millions d'euros.

Sadri Fegaier avait écopé d'une peine de deux ans de prison, dont 16 mois fermes, 300 000 euros d'amende (le maximum légal), et de l'obligation d'indemniser les 2 575 victimes qui s'étaient portées parties civiles, ainsi que le Trésor public. Le montant des remboursements non satisfaits avait été chiffré par la Justice à près de 22 millions d'euros.

Me Emma Leoty défend 750 personnes s'étant plaintes de ne pas avoir pu mettre un terme aux prélèvements automatiques effectués par le groupe Indexia. Elle ne pense pas que cet appel puisse remettre en question l'audience fixée au 10 avril, censée examiner l'indemnisation des clients lésés.

France Bleu relève que plusieurs parties civiles espèrent que ce procès soit un premier pas vers l'ouverture d'autres procédures pour « faux et usage de faux, abus de confiance [et] escroquerie ».

Six entreprises du groupe (SFAM, Foriou, Cyrana, AMP Serena, Hubside, SFK Group) avaient de leur côté été condamnées à plus de 5 millions d'euros d'amendes cumulées.

Le 30 décembre 2024 à 14h49

SFAM-Indexia : Sadri Fegaier, l’ex- « plus jeune milliardaire de France », fait appel

Meta promet une solution pour la mise à jour qui paralyse les casques Quest

Meta promet une solution pour la mise à jour qui paralyse les casques Quest

Le 30 décembre 2024 à 13h04

Publiée début décembre, la dernière mise à jour de l'environnement logiciel destiné aux casques de réalité virtuelle Meta Quest n'a pas fait que des heureux.

« Après l'application de la mise à jour, le casque est resté bloqué dans une boucle de redémarrage. Après avoir suivi la recommandation de Meta, j'ai effectué une réinitialisation d'usine et maintenant le casque est complètement bloqué. Aucune lumière ni aucun écran LCD ne s'allume », illustre un utilisateur sur les forums de support de Meta.

Le problème semblait d'abord limité à la dernière génération du casque de Meta, le Quest 3S, annoncé fin septembre et lancé commercialement à l'occasion des fêtes de fin d'année. Meta avait en effet prévenu le 6 décembre dernier de possibles dysfonctionnements liés à son logiciel initial, et invitait à passer par son outil de mise à jour pour prévenir d'éventuels problèmes.

Il apparait finalement que le problème ne se cantonne pas au Quest 3S. « Nous avons découvert un problème de mise à jour logicielle qui empêche certains casques Quest 2/3/3S de répondre et de démarrer correctement », indique un message épinglé en haut de la page d'accueil du support dédié aux casques Quest. L'entreprise se veut toutefois rassurante : « dans la plupart des cas, vous pouvez désormais utiliser votre appareil normalement », indique-t-elle, tout en précisant travailler « activement à résoudre le problème pour tous les utilisateurs ».

Le 30 décembre 2024 à 13h04

Meta promet une solution pour la mise à jour qui paralyse les casques Quest

Musk réaffirme son soutien à l’AfD et crée la polémique en Allemagne

Le 30 décembre 2024 à 12h32

Une dizaine de jours à peine après un tweet, dans lequel il affirmait que le parti Alternative für Deutschland (AfD, d’extrême droite) était le seul capable de « sauver l’Allemagne », Elon Musk réitère.

À moins de deux mois des élections législatives, prévues pour le 23 février 2025, l’homme le plus riche du monde a signé une tribune au vitriol dans Welt am Sonntag, l’édition dominicale du journal Die Welt. Il y explique son ingérence par sa qualité d’investisseur : Tesla exploite à Grünheide, proche de Berlin, sa seule usine européenne.

Elon Musk regarde l'objectif
Elon Musk cc-by-2.0 ZACK/MCOM

Les éléments du programme de l’AfD qu’il cite pour expliquer son soutien (baisse des impôts, dérégulation, renforcement du contrôle migratoire et réforme de la politique) sont pourtant des propositions également présentes dans les programmes de l’Union chrétienne-démocrate (CDU / CSU) et du parti libéral FDP, relève Le Monde.

Sa prise de position suscite une vive polémique outre-rhin, dans la mesure où elle donne un vernis de respectabilité à un parti reconnu en 2021 comme « organisation d’extrême droite » par les services de renseignement intérieur allemands et placé sous surveillance. Quelques jours plus tôt, des membres du SPD avaient déjà appelé à limiter le pouvoir de l'entrepreneur.

Journal libéral-conservateur, Die Welt est la propriété du groupe Axel Springer, aussi propriétaire de Bild et Politico. À la suite de la publication du texte de Musk, la directrice des pages opinions du journal, Eva Marie Kogel, a démissionné.

Le 30 décembre 2024 à 12h32

Musk réaffirme son soutien à l’AfD et crée la polémique en Allemagne

Les USA rajoutent un 9e opérateur téléphonique à la liste des victimes de Salt Typhoon

Les USA rajoutent un 9e opérateur téléphonique à la liste des victimes de Salt Typhoon

Le 30 décembre 2024 à 11h45

Les autorités américaines ont ajouté une neuvième société de télécommunications à la liste des opérateurs compromis par la vaste opération de cyberespionnage liée à la Chine et connue sous le nom de Salt Typhoon, rapporte l'agence Reuters.

Anne Neuberger, conseillère adjointe à la sécurité nationale des États-Unis pour la cybersécurité et les technologies émergentes, n'a pas divulgué son identité. L'ex-directrice de la cybersécurité de la NSA a cela dit précisé que l'opérateur avait été identifié dans le cadre des efforts entrepris par les autorités et les opérateurs affectés afin de mieux comprendre les techniques utilisées par les pirates chinois pour compromettre les infrastructures de télécommunications états-uniennes.

Anne Neuberger a souligné que les pirates chinois ont eu « un accès large et complet » aux réseaux, ce qui leur a permis de « géolocaliser des millions de personnes, d'enregistrer des appels téléphoniques à volonté », et que la mise à jour des règles de la Commission fédérale des communications (FCC) pourrait contribuer à limiter la portée et l'impact des intrusions à l'avenir.

Début décembre, Jessica Rosenworcel, la présidente de la FCC, avait proposé, en réponse aux révélations liées à Salt Typhoon, des règles exigeant que les entreprises de télécommunications soient tenues de sécuriser leurs réseaux et de présenter une certification annuelle attestant qu'ils ont mis en place un plan de protection contre les cyberattaques.

« Nous suivrons les traces de l'Australie et du Royaume-Uni, qui ont déjà mis en place des réglementations en matière de télécommunications parce qu'ils reconnaissent que les secrets de la nation, l'économie de la nation reposent sur leur secteur des télécommunications », a expliqué Anne Neuberger ajoutant :

« lorsque j'ai discuté avec nos collègues britanniques et que je leur ai demandé : "Pensez-vous que vos réglementations auraient empêché l'attaque Salt Typhoon ?", ils m'ont répondu : "Nous l'aurions trouvé plus rapidement, nous l'aurions contenu plus rapidement, il ne se serait pas propagé aussi largement et n'aurait pas eu l'impact et n'aurait pas été découvert aussi longtemps si ces réglementations avaient été mises en place". C'est un message fort ».

Le 30 décembre 2024 à 11h45

Les USA rajoutent un 9e opérateur téléphonique à la liste des victimes de Salt Typhoon

Plusieurs extensions Chrome détournées par des pirates

Le 30 décembre 2024 à 09h33

Des hackers ont infecté les extensions de navigateurs Chrome de plusieurs entreprises, selon la société Cyberhaven, elle-même victime de l’attaque, et plusieurs autres experts.

Dans un article de blog, Cyberhaven indique avoir vu son extension compromise le 24 décembre, via une attaque qui semble « cibler les connexions à des plateformes de publicité et d’intelligence artificielle de médias sociaux ».

Auprès de Reuters, Jaime Blasco, cofondateur de la société Nudge Security, indique avoir repéré d’autres attaques similaires depuis quelques semaines, ciblant des extensions relatives à l'IA, la productivité et aux VPN, avec des dizaines de milliers d'utilisateurs.

Il suspecte une tentative opportuniste d’aspirer un maximum de données sensibles, via un maximum d’extensions Chrome compromises. « Il semble que ce n'était pas ciblé contre Cyberhaven, mais plutôt opportunément contre les développeurs d'extensions », précise Jaime Blasco à Techcrunch.

Sur X, Tom Hegel, chercheur à SentinelOne, avance avoir pour sa part identifié une quinzaine de noms de domaine utilisés pour compromettre autant d'extensions relatives au blocage de publicités, l'IA et Youtube, et ce depuis le printemps 2024 pour certains.

Le 30 décembre 2024 à 09h33

Plusieurs extensions Chrome détournées par des pirates

Trump a demandé à la Cour suprême de mettre sur pause l’interdiction de TikTok

Le 30 décembre 2024 à 08h42

Le dossier sur l'interdiction de TikTok aux États-Unis est quasiment ficelé puisque début décembre une cour d'appel de Washington a validé la décision du ministère de la Justice américain d'interdire TikTok US si ByteDance ne cède pas l'entreprise d'ici le 19 janvier 2025.

TikTok

L'entreprise a demandé mi-décembre à la Cour suprême d'examiner le dossier. Et Donald Trump, qui était pour l'interdiction en 2020, vient de demander à la plus haute cour des États-Unis ce vendredi 28 décembre de la mettre sur pause, explique TechCrunch.

Les avocats du nouveau président-élu affirment [PDF] que la date prévue intervient la veille de l'investiture de Donald Trump et qu' « elle est malheureusement programmée pour lier les mains du Gouvernement Trump entrant sur une question importante de sécurité nationale et de politique étrangère ».

Leur lettre à la Cour indique aussi que Donald Trump possède 14,7 millions de followers sur TikTok, « ce qui lui permet d'évaluer l'importance de TikTok en tant que média unique pour la liberté d'expression, y compris les discours politiques clés ».

Le 30 décembre 2024 à 08h42

Trump a demandé à la Cour suprême de mettre sur pause l’interdiction de TikTok

Le groupe de rançongiciels Space Bears affirme avoir compromis la sécurité d’Atos

Le 30 décembre 2024 à 08h04

Atos a publié dimanche un communiqué relatif aux revendications d'un groupe de rançongiciels, Space Bears, qui affirmait la veille avoir réussi à compromettre la sécurité de l'une des bases de données du géant français de l'informatique.

« À ce stade, les premières analyses ne montrent aucun signe de compromission ou de rançongiciel affectant les systèmes Atos/Eviden dans aucun pays », écrit la société.

La publication de ce communiqué fait suite à la diffusion, puis au relais, samedi 28 décembre, d'un message en forme d'ultimatum émanant du groupe Space Bears. Sur la page qui liste ses victimes présumées, Space Bears affichait lundi matin un compte à rebours à 8 jours et 16 heures, avant mise en ligne d'un fichier présenté comme une « company database », sans plus de précision.

« Si vous voyez qu'un décompte tourne (...), vous avez une chance d'éviter une fuite de données », menace le groupe Space Bears sur son site, invitant les sociétés ciblées à passer par un formulaire de contact pour négocier les conditions de non-divulgation. Arrivé récemment sur la scène « ransomware », Space Bears revendique une vingtaine de victimes depuis le début de l'année, principalement des entreprises nord-américaines. De son côté, Atos précise dimanche qu' « aucune demande de rançon n’a été reçue à ce jour ».

« Néanmoins, Atos prend ces allégations très au sérieux. L’équipe de cybersécurité Atos investigue activement la situation et les informations ci-dessus seront mises à jour le cas échéant », conclut le groupe informatique, actuellement engagé dans la négociation de ses activités les plus stratégiques avec l’État français.

Le 30 décembre 2024 à 08h04

Le groupe de rançongiciels Space Bears affirme avoir compromis la sécurité d’Atos

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