#Le brief du 28 octobre 2024

Instagram fait varier la qualité des vidéos en fonction de leurs performances

Le 28 octobre 2024 à 15h51

Adam Mosseri, responsable d'Instagram chez Meta, a admis dans une vidéo que le réseau social mettait en œuvre une qualité d'encodage à géométrie variable, basée sur l'audience. « Ça fonctionne à un niveau agrégé, pas à un niveau individuel. Nous privilégions une qualité supérieure (encodage plus gourmand en CPU et stockage plus coûteux du fait de fichiers plus volumineux) pour les créateurs qui génèrent le plus de vues », a-t-il également précisé dans une conversation sur Threads.

Cette qualité supérieure réservée aux contenus les plus populaires ne serait-elle pas inique pour les créateurs qui ne disposent pas déjà d'une base installée d'abonnés ? « C'est une bonne question, mais dans la pratique, ça ne semble pas avoir beaucoup d'importance, le changement de qualité n'est pas énorme, et le fait que les gens interagissent avec la vidéo dépend plus de son contenu que de sa qualité (d'encodage) », a répondu Adam Mosseri.

Le sujet n'est en réalité pas nouveau chez Meta. En 2023, la maison mère d'Instagram expliquait déjà, dans un long billet de blog dédié à ses puces spécialisées dans l'encodage vidéo (MSVP, pour Meta Scalable Video Processor), offrir une qualité supplémentaire aux vidéos les plus populaires. Elle y rappelait que les vidéos des utilisateurs passent, lors de leur mise en ligne, au crible d'un modèle prédictif. Il évalue la durée de visionnage potentielle et contrôle, en fonction de ce paramètre, le niveau de qualité mis en œuvre à l'encodage.

Publié par @lindseygamble_
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Le 28 octobre 2024 à 15h51

Instagram fait varier la qualité des vidéos en fonction de leurs performances

Chatbots : Meta et Reuters signent un accord

Le 28 octobre 2024 à 12h00

threads instagram facebook

L'agence de presse britannique a signé un accord avec Meta permettant aux chatbots de l'entreprise de Mark Zuckerberg d'utiliser ses contenus.

C'est le premier accord du genre signé par Meta. Son concurrent OpenAI a, quant à lui, signé plusieurs accords, notamment avec le groupe Condé Nast.

Aucune information sur le montant de l'accord n'a été divulguée. Selon Axios, si l'accord permet bien à Meta de proposer des réponses en temps réel aux utilisateurs de Facebook, Instagram, WhatsApp et Messenger via son chatbot, il n'est pas clair qu'il laisse la possibilité à l'entreprise d'entrainer ses grands modèles de langage sur les contenus de l'agence de presse.

Axios rappelle que Meta a conclu ce genre d'accords en 2019 pour afficher les contenus de divers médias dans l'onglet « news » de Facebook avant d'abandonner cette fonctionnalité. Les contenus de l'agence de presse Reuters ne faisaient pas partie de ceux repris dans cet onglet à l'époque.

Reuters a publié une dépêche sur le sujet sans pour autant révéler plus d'informations sur le sujet.

Le 28 octobre 2024 à 12h00

Chatbots : Meta et Reuters signent un accord

La plainte en ligne généralisée à toute la France

Le 28 octobre 2024 à 11h18

Depuis la mi-octobre, il est possible de porter plainte en ligne pour une série d’infractions spécifiques.

Depuis 2013, la pré-plainte permettait d’entamer les démarches de chez soi, mais nécessitait de se déplacer en commissariat pour finaliser le processus.

Onze ans plus tard, le ministère de l’Intérieur déploie une procédure entièrement dématérialisée pour les plaintes pour vol, cambriolage, dégradation de bien ou escroquerie (hors internet, car ces dernières sont gérées via le dispositif THESEE ou par Pharos), lorsque l’auteur des faits est inconnu.

Testé en Gironde depuis 2023, le service est pensé pour désengorger les commissariats : en France, 2,8 millions de plaintes sont déposées chaque année pour atteinte aux biens (sur 3,5 millions de plaintes au total), relève France Bleu. Il est aussi pensé pour faciliter les démarches des citoyens – auprès de 78 Actu, la commissaire de Plaisir parle d'un outil « aussi facile à utiliser que Doctolib ».

Pour se servir du dispositif, il suffit de se rendre sur plainte-en-ligne.masecurite.interieur.gouv.fr ou sur l’application « Ma Sécurité » développée par le ministère de l’Intérieur, de s’identifier avec France Connect, puis de réaliser sa déclaration.

Le 28 octobre 2024 à 11h18

La plainte en ligne généralisée à toute la France

Bluesky lève 15 millions de dollars et prévoit des abonnements

Le 28 octobre 2024 à 10h20

Le 28 octobre 2024 à 10h20

Bluesky lève 15 millions de dollars et prévoit des abonnements

Meta Ray-Ban s’associe à Be My Eyes pour améliorer son accessibilité

Le 28 octobre 2024 à 09h50

Et si les lunettes connectées étaient avant tout un succès pour les personnes aveugles et mal-voyantes ?

C’est ce que laisse envisager le témoignage de Sadi Taylor, instagrammeuse non-voyante qui racontait récemment combien les lunettes lui ont été utiles sur les six derniers mois.

Outre les fonctionnalités classiques – écouter de la musique, prendre des appels, filmer –, l’intégration de Meta AI aux lunettes lui permet de lire tout ce qui demande de l’être dans son environnement, et lui facilite ainsi nombre d’interactions.

Sur Reddit, d’autres internautes soulignent aussi l’utilité du produit – tout en alertant, pour certains, sur le manque de fiabilité de ce produit pensé pour le grand public, comparé à d’autres créés spécifiquement pour les personnes mal et non-voyantes.

Meta a bien repéré le potentiel : l’entreprise vient d'annoncer une collaboration avec le fournisseur de services d’accessibilité Be My Eyes pour pousser les possibilités d’assistance plus loin, notamment en alliant échanges humains aux réponses fournies par IA.

Dans le cadre du bras de fer qui oppose les géants numériques à l’Union européenne, notamment à l’application de ses trois derniers grands textes, le Digital Services Act, le Digital Markets Act et l’AI Act, Meta AI n’est pas disponible au sein de l’Union européenne pour le moment. 


Le 28 octobre 2024 à 09h50

Meta Ray-Ban s’associe à Be My Eyes pour améliorer son accessibilité

Bitwarden clarifie la situation autour du fameux SDK : c’était un bug

Le 28 octobre 2024 à 08h52

Il y a une semaine, des développeurs s’inquiétaient d’un apparent virage de Bitwarden sur l’open source. Le gestionnaire de mots de passe propose en effet la quasi totalité du code de ses composants en GPLv3 ou AGPLv3.

Un développeur avait découvert que le client Bitwarden avait introduit une dépendance à un SDK interne. Il fallait non seulement l’avoir sous le coude pour compiler le client, mais la licence de ce kit de développement interdisait toute utilisation pour tout autre projet que la construction du client officiel. Beaucoup y voyaient alors une limite franche à la création de clients tiers, alors que c’est justement l’une des forces de Bitwarden.

Kyle Spearrin, fondateur et directeur technique de Bitwarden, avait pris la parole pour expliquer notamment qu’il s’agissait d’établir une clarification sur ce qui était sous GPL et ce qui ne l’était pas.

Dans un nouveau message, il tient cependant à clarifier de nouveau la situation. « Nous avons fait quelques ajustements sur la façon dont le code SDK est organisé et empaqueté pour vous permettre de construire et d'exécuter l'application avec seulement les licences GPL/OSI incluses. Les références du paquetage sdk-internal dans les clients proviennent maintenant d'un nouveau dépôt sdk-internal, qui suit le modèle de licence que nous avons historiquement utilisé pour tous nos clients », commence-t-il par expliquer.

Il ajoute surtout : « La référence sdk-internal n'utilise pour l'instant que des licences GPL. Si la référence devait inclure le code de la licence Bitwarden à l'avenir, nous fournirions un moyen de produire plusieurs variantes de construction du client, similaire à ce que nous faisons avec les builds des clients web de la chambre forte ».

Il précise que le dépôt originel de SDK sera renommé sdk-secrets et qu’il « conservera sa structure de licence Bitwarden SDK existante » pour les produits commerciaux Secrets Manager. « Le dépôt et les paquets sdk-secrets ne seront plus référencés à partir des applications clientes, puisque ce code n'y est pas utilisé », finit d’expliquer Kyle Spearrin. En d’autres termes, il s’agissait d’un bug.

Le 28 octobre 2024 à 08h52

Bitwarden clarifie la situation autour du fameux SDK : c’était un bug

Internet : nouvelle panne sur le câble sous-marin Africa Coast to Europe (ACE)

Le 28 octobre 2024 à 08h24

ACE est un câble sous marin reliant la France (depuis Penmarch en Bretagne) à l’Afrique du Sud (Duynefontein), en passant par de nombreux pays de la côte ouest africaine (Gabon, Niger, Côté d’Ivoire, Sénégal, Mauritanie) et le Portugal.

Sur LinkedIn, Roderick Beck (via Stéphane Lelux, président de la commission internationale au sein du Comité Stratégique de Filière Infrastructure Numérique) explique que le câble subit une panne, à partir d’Abidjan (Côte d'Ivoire) et jusqu’en Afrique du Sud. « Le câble ACE a été en proie de pannes en raison de sa position dans de grands canyons sous-marins où des glissements de débris sont fréquents », explique Roderick Beck.

Il ajoute que pour certains petits pays d'Afrique de l'Ouest, « c'est la seule connectivité sous-marine au reste de l'Internet : la Mauritanie, la Gambie, la Guinée-Bissau, la Guinée, la Sierra Leone, le Libéria et, je crois, le Bénin, le Gabon et Sao Tomé-et-Principe ». D’autres ont par contre plusieurs câbles qui arrivent : Sénégal, Côte d'Ivoire, Ghana, Togo, Benin et Afrique du Sud pour ne citer qu’eux. Le cablier Sophie Germain d’Orange serait en route, avec une arrivée prévue le 1er novembre, toujours selon Roderick Beck.

En mars de cette année, plusieurs câbles au large des côtes africaines subissaient déjà des problèmes : Quatre des cinq câbles qui arrivent en Côte d’Ivoire étaient touchés affirmait une source officielle ivoirienne. L’hypothèse privilégiée, à l’époque, « un glissement de terrain sous-marin, possiblement lié à des mouvements sismiques ».

Le 28 octobre 2024 à 08h24

Internet : nouvelle panne sur le câble sous-marin Africa Coast to Europe (ACE)

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