Selon nos confrères du Monde, le journal Libération est actuellement touché par une cyberattaque utilisant un rançongiciel. Si le média a pu publier des articles sur son site internet, plusieurs logiciels – dont celui de mise en page de la version papier du journal – sont actuellement inutilisables par les salariés.
La direction du journal a prévenu la rédaction par email vendredi en fin de matinée en demandant aux salariés de privilégier le télétravail ce jour-ci et de ne pas utiliser le réseau Wi-Fi interne.
En septembre, c'était le groupe Bayard et notamment son journal La Croix qui étaient touchés par une attaque de ce type. L'Agence France Presse a aussi été ciblée très récemment.
L'entreprise qui propose des services d'auto-école en ligne a signalé à ses clients, via un email qu'un lecteur nous a transféré, une « intrusion externe dans le système d'information d'Ornikar qui a exposé vos informations personnelles suivantes : nom, prénom, e-mail, numéro de téléphone, date de naissance et adresse postale ».
Ornikar leur assure que leurs données bancaires et leurs mots de passe n'ont pas été compromis. Elle ajoute avoir déclaré l'incident à la CNIL, conformément à la réglementation.
Selon Saxx, 4,3 millions de comptes seraient concernés.
Contactée par Next, l'entreprise n'a pas répondu à notre sollicitation.
L’auto-école en ligne Ornikar a laissé fuiter des données personnelles
Microsoft a lancé la première mise à jour de « qualité » pour la version 24H2 de Windows 11. Elle ne contient aucun correctif de sécurité et n’est donc pas installée automatiquement, au moins pour le moment. Elle propose cependant de nombreuses améliorations.
Elle corrige ainsi une série de problèmes, dont celui que nous avions rapporté dans l’outil permettant de faire le ménage sur le disque. L’opération prend normalement en compte les fichiers laissés par l’installation des mises à jour de Windows. Dans le cas d’une version majeure comme la 24H2, il peut rester entre 8 et 10 Go de données, qui peuvent être réutilisées en cas de besoin. Ici, l’outil de ménage indiquait avoir fait son travail, mais 8,63 Go apparaissaient toujours. Microsoft avait affirmé qu’il s’agissait d’un simple bug d’affichage.
Parmi les autres bugs corrigés, on en trouve aussi pour DirectAccess, S4U2self (Service for User to Self), la commande sfc /scannow, Winlogon, win32kbase.sys qui créait des fichiers dump du noyau sans en avoir reçu l’instruction, ou encore des soucis avec des éléments d’interface qui disparaissaient quand certaines applications étaient exécutées.
Cette mise à jour KB5044384 apporte aussi du neuf. On peut ainsi bloquer désormais les suggestions de désactivation des notifications, en passant par les points de suspension en haut du message, ou via Paramètres > Système > Notifications. Il est également possible de modifier la touche Copilot présente sur certains nouveaux claviers pour en changer l’action.
Entre autres ajouts, signalons aussi un nouveau clavier Gamepad pour écrire plus vite à l’aide d’une manette Xbox, le changement de « Toutes les applications » en « Tous » dans le menu Démarrer, le support du nouvel Outlook dans le Narrateur et l’ajout d’un raccourci (Narrateur + Ctrl + X) pour copier dans le presse-papiers ce qui a été dit en dernier, ou encore une nouvelle boite de dialogue pour entrer le mot de passe du Wi-Fi, plus en phase avec les canons esthétiques de Windows 11.
La mise à jour est donc relativement importante, en plus des corrections de bugs. Microsoft précise dans son billet que son déploiement est progressif. Elle n’apparait donc pas encore chez tout le monde. En outre, s'agissant d'une préversion, elle sera d'abord disponible chez les personnes ayant activé le paramètre « Recevez les dernières mises à jour dès qu'elles sont disponibles » dans Windows Update.
Copieuse mise à jour pour Windows 11 24H2, le bug des 8,63 Go corrigé
L'équipe en charge du développement de l'application Google Photos a annoncé jeudi l'introduction d'une nouvelle information au niveau de l'affichage des métadonnées associées à chaque cliché. Ce champ, baptisé AI Info en anglais, signalera les modifications de l'image réalisées à l'aide d'outils d'édition utilisant de l'intelligence artificielle générative.
Jusqu'ici, l'édition manuelle d'une photo n'entraînait pas de mention particulière au sein de Google Photo, mais l'entreprise estime que la démocratisation de l'IA générative au sein des services d'édition change la donne. Elle invoque le principe de transparence pour justifier cette nouvelle fonctionnalité.
La portée de cette dernière sera toutefois limitée aux logiciels et services qui exploitent les standards techniques de l'IPTC (International Press Telecommunications Council) en matière de métadonnées, à commencer par les outils développés par Google comme Magic Editor, Magic Eraser ou Zoom Enhance, introduits à l'été 2023.
« En plus d'indiquer quand une image a été modifiée à l'aide de l'IA générative, nous utiliserons également les métadonnées IPTC pour indiquer quand une image est composée d'éléments issus de différentes photos utilisant des fonctionnalités non génératives », indique encore Google, qui prend l'exemple des fonctions d'assemblage Best Take ou Add Me disponibles sur ses derniers téléphones Pixel.
Selon l'agence de presse Reuters, l'autorité britannique de la concurrence (Competition and Markets Authority, CMA) a lancé formellement une enquête sur les liens entre la maison mère de Google, Alphabet, et la startup d'intelligence artificielle Anthropic.
Fin juillet, l'autorité examinait déjà cette relation de façon plus informelle en invitant toute personne connaissant le dossier à lui fournir des informations. Elle est maintenant passée à la vitesse supérieure et se donne jusqu'au 19 décembre pour accomplir la première phase de son enquête formelle.
À Reuters, Anthropic déclare être « une entreprise indépendante et aucun de nos partenariats stratégiques ou de nos relations avec les investisseurs ne diminue l'indépendance de notre gouvernance d'entreprise ou notre liberté de s'associer avec d'autres ».
Du côté de Google, l'entreprise assure qu' « Anthropic est libre d'utiliser plusieurs fournisseurs de cloud et de le faire, nous n'exigeons pas de droits technologiques exclusifs ».
Les diverses autorités de la concurrence scrutent depuis quelques mois les liens entre les différentes startups leaders de l'IA générative et les multinationales du numérique. Fin juin, l'autorité française alertait de « risques potentiels » ciblant notamment la relation entre Microsoft et OpenAI et les investissements d'Amazon et Alphabet dans Anthropic.
Aux États-Unis, la FTC enquête depuis janvier sur ces éventuels problèmes de concurrence.
L’autorité de la concurrence britannique enquête sur les liens entre Alphabet et Anthropic
Une fois n’est pas coutume, c’est par l’intermédiaire d’un simple tweet que l’on apprend l’arrivée de nouvelles machines chez Apple. Greg Joswiak a en effet indiqué hier soir sur X : « Une semaine d'annonces passionnantes nous attend, à partir de lundi matin. Restez à l'écoute... ».
Le message n’est pas une surprise, tant les rumeurs étaient fortes sur l’arrivée de nouveaux Mac la semaine prochaine. L’absence d’évènement de présentation suggère qu’il s’agira surtout d’ordinateurs grand public comme l’iMac et le Mac Mini, ainsi qu’une nouvelle ligne de MacBook Pro. Il ne serait pas encore question du Mac Studio et du Mac Pro. Le MacBook Air, renouvelé avec la puce M3, attendrait encore un peu.
Le renouvellement se ferait par la puce M4, qui n’est présente pour le moment que dans le dernier iPad Pro. Toujours selon les rumeurs, la mémoire minimale passerait à 16 Go, pour tenir compte d’Apple Intelligence. Les accessoires habituels (clavier et souris surtout) passeraient à l’USB-C dans la foulée.
Reste la possibilité d’une ou deux surprises, si Apple compte vraiment annoncer de nouveaux produits chaque jour de la semaine.
Apple présentera de nouveaux Mac toute la semaine prochaine
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