#Le brief du 06 mai 2024

Pass Monitor : Proton Pass comble (enfin) certaines lacunes

Le 06 mai 2024 à 16h37

Lors de notre prise en mains en juin dernier, le gestionnaire de mots de passe de Proton manquait franchement de certaines fonctionnalités pourtant basiques. En plus d’une application Windows il y a quelques semaines, Proton vient enfin d’en ajouter, après de longs mois d’attente.

Citons pour commencer le Password Health qui permet de savoir si « vous avez des mots de passe faibles ou réutilisés qui doivent être mis à jour », une fonctionnalité des plus basiques. Autre nouveauté : l’application vous indiquera les applications où vous pourrez activer l’authentification à deux facteurs, si ce n’est pas encore fait.

Les clients de la formule gratuite bénéficient de ces deux nouvelles fonctionnalités. Pour ceux qui payent un abonnement (1,99 dollar par mois), deux autres services sont ajoutés.

Tout d’abord, le Dark Web Monitoring qui va vérifier sur le Net si des données de « vos adresses Proton, vos alias de messagerie et jusqu'à 10 adresses e-mail personnalisées ont été divulguées ». Le cas échéant, une alerte vous sera envoyée. Cette fonctionnalité est déployée progressivement jusqu’au 10 mai.

Enfin, Proton Sentinel, une fonctionnalité lancée l’année dernière, qui « utilise l'IA et des analystes humains pour détecter et bloquer les attaques de piratage de compte » est intégré dans Pass Monitor.

Le 06 mai 2024 à 16h37

Pass Monitor : Proton Pass comble (enfin) certaines lacunes

Raspberry Pi Compute Module 4S : jusqu’à 8 Go de mémoire, production jusqu’en 2034

Raspberry Pi Compute Module 4S : jusqu’à 8 Go de mémoire, production jusqu’en 2034

Le 06 mai 2024 à 15h31

Cela fait maintenant près de quatre ans que la fondation éponyme propose son Raspberry Pi 4 en version Compute Module. Il reprend le gros des caractéristiques de la v4 du Single Board Computer (SBC), dont son SoC Broadcom BCM2711.

Mais ce Compute module 4 introduisait un nouveau format, avec une connectique différente. Par la suite, un Compute Module 4S a été proposé, en reprenant le format SO-DIMM du Compute Module 3(+), afin de permettre une évolution à ceux qui le souhaitent.

Le Compute Module 4S était uniquement proposé avec 1 Go de mémoire, mais de nouvelles variantes sont désormais disponibles, avec 2, 4 ou 8 Go de mémoire. La fondation annonce au passage que la production de son Compute Module 4S sera assurée « au moins jusqu'en janvier 2034 ».

Le tarif varie de 25 dollars (1 Go de mémoire, pas d’eMMC) à 75 dollars pour 8 Go et 32 Go respectivement. Raspberry Pi propose le product brief et une fiche technique.

Le 06 mai 2024 à 15h31

Raspberry Pi Compute Module 4S : jusqu’à 8 Go de mémoire, production jusqu’en 2034

Calendrier de publication d’Ubuntu 24.10 (Oracular Oriole)

Le 06 mai 2024 à 12h02

Maintenant qu’Ubuntu 24.04 LTS est disponible, Canonical se penche sur la suite, comme l’indique Neowin. La prochaine version majeure portera donc le numéro 24.10. Elle est baptisée Oracular Oriole et, comme son numéro l’indique, sortira en octobre.

La première grande étape arrivera le 15 août avec le gel des fonctionnalités et des importations depuis Debian. Ce sera au tour de l’interface utilisateur le 5 septembre. Quelques jours plus tard, la bêta sera finalisée et mise en ligne le 19 septembre, si tout va bien.

Il faudra attendre le 10 octobre pour la version finale. Contrairement à la 24.04, il ne s’agit pas d’une version LTS supportée pendant cinq ans, mais pendant neuf mois seulement, jusqu’en juillet 2025. Mais une nouvelle version sort tous les six mois (en avril et octobre), il suffit d’y passer pour continuer à recevoir les mises à jour. Les LTS sont mises en ligne tous les deux ans.

Phoronix explique que « les développeurs d’Ubuntu sont plus libres d’innover dans ces cycles. Ubuntu 24.10 sera vraisemblablement sur le noyau Linux ~6.11, le bureau GNOME 47, le compilateur GCC 14.1 ».

Le 06 mai 2024 à 12h02

Calendrier de publication d’Ubuntu 24.10 (Oracular Oriole)

Atos étudie trois propositions de « restructuration financière »

Le 06 mai 2024 à 11h44

Atos est en difficulté financière, ce n’est pas un secret. Les propositions se succèdent depuis quelques semaines. Airbus était en piste pour racheter les activités de cybersécurité, mais le projet a finalement été abandonné. Il y a peu, le ministre Bruno Le Maire manifestait son intérêt « pour acquérir toutes les activités souveraines d'Atos ». Thales laissait la porte ouverte pour reprendre une petite partie d’Atos (celle sur la défense et la sécurité).

Dans un communiqué de presse, Atos fait le point. La société annonce qu’elle a reçu « quatre propositions de restructuration financière reçues dans le cadre de la procédure de conciliation en cours ». Elles proviennent d’un « groupe de porteurs d’obligations et de banques faisant partie du groupe de banques de la société », d’EP Equity Investment (contrôlée par Daniel Kretinsky en partenariat avec Attestor Limited), de Onepoint (contrôlée par David Layani en consortium avec Butler Industries) et de Bain Capital.

Quatre propositions, une déjà laissée de côté

Cette dernière est laissée de côté, car la proposition « ne répondait pas aux objectifs […] de prendre en compte l’ensemble [du] périmètre » d’Atos. Les discussions avec les trois autres continuent afin de « parvenir à un accord de restructuration financière qui soit dans le meilleur intérêt social » de la société, c’est-à-dire des employés, clients, fournisseurs, créditeurs, actionnaires…

Atos travaillera avec ses créanciers pour « sélectionner d’ici le 31 mai 2024 une solution de restructuration financière qui sera acceptable pour eux et cohérente avec les paramètres financiers de la société, afin de parvenir à un accord final de restructuration financière d’ici juillet 2024 ».

L’entreprise prévient que cela impliquera des « changements radicaux dans la structure de capital de la société et une émission significative de nouveaux titres de capital qui entraînera une dilution massive des actionnaires existants d’Atos SE ».

L’État toujours en piste pour récupérer une partie d’Atos

Concernant la proposition de Bruno Le Maire, Atos confirme avoir reçu une « lettre d’intention non-engageante reçue de l’État français », mais précise que « les propositions reçues le 3 mai sont compatibles » avec cette dernière.

Ainsi, l’entreprise « a engagé des discussions avec l’Agence des participations de l’Etat français (APE) concernant son intention d’acquérir 100 % des activités d’Advanced Computing, de Mission-Critical Systems et de Cybersecurity Products de la division BDS (Big Data & Cybersécurité) d’Atos SE ».

Après un petit bond ce matin à l’ouverture de la bourse, le cours de l’action d’Atos est revenu à 2,08 euros. L’action a pour rappel baissé de 70 % depuis le début de l’année et de plus de 90 % depuis juin 2022.

Le 06 mai 2024 à 11h44

Atos étudie trois propositions de « restructuration financière »

  • Quatre propositions, une déjà laissée de côté

  • L’État toujours en piste pour récupérer une partie d’Atos

Starliner de Boeing devrait (enfin) décoller ce soir, avec deux astronautes

Le 06 mai 2024 à 07h58

Cela fait maintenant près de cinq ans que la première mission Starliner décollait direction la Station spatiale internationale. Aucun astronaute n’était alors à bord, il s’agissait de tester la capsule habitable qui devait concurrencer Crew Dragon de SpaceX.

Boeing a ensuite enchainé les déboires, jusqu’au mois de mai 2022 lorsque la capsule Starliner s’était enfin arrimée à l’ISS. Le voyage ne s’est pas exactement passé comme prévu, même s’il s’est bien terminé et a été considéré comme un succès.

Il y a eu des pannes sur deux des douze moteurs de la capsule, causées par une chute de pression. La capsule a aussi été confrontée à un souci de contrôle de la température et le mécanisme d’amarrage qui a dû être déployé deux fois.

On ne compte plus les retards, pour des raisons diverses et variées. En juin dernier, Boeing découvrait des attaches des parachutes moins résistantes que prévu et du ruban adhésif inflammable. « Boeing a décidé à l’unanimité qu’il fallait apporter des correctifs. Nous avons décidé de suspendre les préparatifs de la mission CFT », expliquait le constructeur.

Quoi qu’il en soit, on arrive donc à la mission du jour, la première avec des astronautes à bord. Ils sont deux anciens de la NASA : Butch Wilmore et Suni Williams. La capsule est installée sur une fusée Atlas V d’United Launch Alliance (ULA). Le décollage est prévu cette nuit, à 4:34 heure française.

Starliner doit permettre à l’Agence spatiale américaine de disposer de deux capsules permettant d’envoyer des humains dans la Station spatiale internationale. Pour le moment, SpaceX est la seule à pouvoir le faire, si on laisse de côté la capsule Soyouz russe.

Le 06 mai 2024 à 07h58

Starliner de Boeing devrait (enfin) décoller ce soir, avec deux astronautes

Jack Dorsey n’est plus membre du conseil d’administration de Bluesky et fait le ménage sur X

Le 06 mai 2024 à 07h21

Le 06 mai 2024 à 07h21

Jack Dorsey n’est plus membre du conseil d’administration de Bluesky et fait le ménage sur X

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