#Le brief du 03 juin 2024

Stockage, IA : le Français Kalray et l’Israélien Pliops veulent fusionner

Le 03 juin 2024 à 18h40

Via un communiqué commun, les deux entreprises annoncent « être entrées en négociation exclusive en vue d’un rapprochement […] par voie d’apport des actions de Pliops à Kalray ».

Le partage donnerait aux actionnaires de Kalray 65 % du capital du nouvel ensemble et 35 % pour ceux de Pliops. Le contrat prévoit « une possibilité de monter à 40 % pour Pliops, contre 60 % pour Kalray, en cas de réalisation d’objectifs stratégiques prédéfinis ».

Pliops se définit comme une société « spécialisée dans le développement de technologies avancées et de solutions d'accélération pour les serveurs de stockage et l'IA dans les data centers ». Chez Kalray, il est question de « technologies matérielles et logicielles dédiées à la gestion et au traitement intensif des données du Cloud au Edge ».

But de l’opération : « devenir le leader mondial des solutions d'accélération de données pour le stockage et les GPU d'IA », selon Eric Baissus, président du directoire de Kalray. Ido Bukspan, CEO de Pliops, parle aussi de devenir « un leader mondial » et ajoute que cette fusion permettrait d’accélérer la mise sur le marché de sa solution, « avec un nouveau paradigme de stockage pour les solutions d'accélération de données d'IA ».

Cette fusion apporterait de nouvelles opportunités commerciales, avec une présence renforcée en Europe et en Chine, mais aussi aux États-Unis avec l'intégration des « hyperscalers » pour renforcer « la portée et l'influence du groupe ».

Rien n’est encore fait pour autant, il faut attendre les approbations des autorités compétentes, la consultation du comité social et économique de Kalray et l'approbation des assemblées générales des actionnaires des deux entreprises.

Les discussions sont dans une phase « avancée avec une période d’exclusivité conclue jusqu’à mi-juillet 2024 ».

Kalray a pour rappel récemment lancé sa carte Turbocard4 avec quatre DPU (Data Processing Unit) maison Coolidge 2. Elle est « conçue pour assurer aux clients la possibilité de fusionner des technologies de traitement classiques et de traitement basés sur l'IA, un enjeu majeur pour bâtir les applications IA les plus exigeantes ». La société mettait en avant son côté « made in France ».

Le 03 juin 2024 à 18h40

Stockage, IA : le Français Kalray et l’Israélien Pliops veulent fusionner

Investissements dans l’IA : l’Union européenne à la traîne, faute de suivi

Le 03 juin 2024 à 14h00

Malgré d’importants travaux pour faciliter le développement de l’intelligence artificielle, l’Union européenne reste à la traîne sur la scène mondiale avec des investissements inférieurs à ceux des États-Unis et de la Chine, selon un rapport de la Cour des Comptes européenne.


Quand bien même des mesures ont été prises pour développer un écosystème d’IA au tournant des années 2020, l’entité souligne un manque d’outils de gouvernance et de suivi des objectifs d’investissements comme de leurs résultats.

Elle appelle à des actions mieux ciblées, pour que les dépenses réalisées par l’Union européenne donnent un réel coup d’accélérateur au milieu.

Le 03 juin 2024 à 14h00

Investissements dans l’IA : l’Union européenne à la traîne, faute de suivi

Hugging Face : la sécurité de certains « espaces » compromise

Le 03 juin 2024 à 13h11

La semaine dernière, la plateforme d'hébergement spécialisée dans le machine learning a détecté des « accès non autorisés » à des « Spaces », nom donné aux espaces utilisateurs sur Hugging Face.

Dans un billet publié vendredi soir, la startup franco-américaine soupçonne que ces intrusions auraient été possibles grâce à la récupération d'un sous-ensemble de secrets. Hugging Face ne donne pas le nombre de secrets touchés. Elle explique avoir révoqué les jetons présents dans ces secrets et informé les utilisateurs concernés.

Hugging Face recommande d'actualiser toute clé ou jeton. Elle pousse aussi ses utilisateurs à envisager de remplacer les jetons Hugging Face par des jetons d'accès à granularité fine (« fine-grained tokens ») mis en place sur la plateforme depuis un mois. L'entreprise a mis en ligne un petit tuto vidéo pour montrer comment créer un « fine-grained tokens » :

Interrogée par TechCrunch, Hugging Face a répondu : « nous avons vu le nombre de cyberattaques augmenter considérablement au cours des derniers mois, probablement parce que l'utilisation de nos services a augmenté de manière significative et que l'IA devient de plus en plus courante. Il est techniquement difficile de savoir combien de secrets d'espaces ont été compromis ».

Le 03 juin 2024 à 13h11

Hugging Face : la sécurité de certains « espaces » compromise

Ubuntu 24.04 a désormais son noyau temps réel

Ubuntu 24.04 a désormais son noyau temps réel

Le 03 juin 2024 à 08h33

La dernière mouture LTS (Long Term Support) d’Ubuntu a reçu il y a quelques jours son noyau « temps réel », qui « réduit la latence par rapport à Linux principal et améliore la capacité du système à gérer efficacement les opérations urgentes ».

Comme Ubuntu 22.04 avant elle, ce nouveau noyau Linux est réservé aux personnes inscrites à Ubuntu Pro, gratuit pour une utilisation personnelle ou commerciale si limitée à cinq appareils.

Ce noyau particulier est basé sur la version 6.8 et y ajoute notamment les modifications PREEMPT_RT pour les architectures AMD64 et ARM64. Il contient également des optimisations pour le matériel Raspberry Pi.

« Avec des réponses limitées dans le temps pour les exigences de latence critiques, Real-time Ubuntu 24.04 LTS fournit un traitement déterministe aux charges de travail les plus exigeantes dans tous les secteurs, de la fabrication à l'automobile en passant par l'infrastructure critique des opérateurs télécoms », indique Canonical.

Si vous bénéficiez de l’abonnement Ubuntu Pro, il suffit d’exécuter une commande pour activer le nouveau noyau :

pro attach pro enable realtime-kernel

Si vous souhaitez l’activer sur un Raspberry Pi, il faudra ajouter « --variant=raspi » à cette même commande.

Notez que ce noyau est conçu pour des besoins spécifiques. Il n’est pas utile pour un usage standard.

Le 03 juin 2024 à 08h33

Ubuntu 24.04 a désormais son noyau temps réel

Capsule Starliner de Boeing : décollage encore annulé, nouvelle tentative le 5 juin

Le 03 juin 2024 à 08h12

On pourrait presque croire à un sketch tellement l’histoire se répète pour Boeing… Après des années de retard, la capsule s’arrime enfin à la Station spatiale internationale en mai 2022, non sans rencontrer quelques soucis sans gravité. La mission était quand même considérée comme un succès.

Après des retards pour des raisons diverses et variées, la capsule devait décoller avec deux humains à bord début mai. Cela n’a pas été le cas en « raison d’un problème de soupape sur l’étage supérieur du lanceur ».

Starliner de Boeing devrait (enfin) décoller ce soir, avec deux astronautes -Next

Mi-mai, une fuite d’hélium repoussait de nouveau la mission. Le lancement était ensuite prévu pour fin mai. Là encore, il n’a pas eu lieu. La cause ? « L’ordinateur au sol chargé de la séquence de lancement ne s’est pas chargé dans la bonne configuration opérationnelle après avoir procédé au décompte final ».

Dimanche, la machine responsable était retirée et démontée, puis « inspectée visuellement et remplacée par un châssis de rechange ». « Aucun signe de dommages physiques n’a été observé. Une analyse complète de la défaillance de l’unité de puissance sera effectuée pour mieux comprendre la cause profonde », ajoute Boeing.

Une nouvelle date est programmée : le 5 juin, avec une fenêtre également le 6 juin si besoin. La capsule Starliner doit pour rappel concurrencer Crew Dragon de SpaceX, qui est pour le moment la seule alternative au Soyouz russe.

Le 03 juin 2024 à 08h12

Capsule Starliner de Boeing : décollage encore annulé, nouvelle tentative le 5 juin

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