#Le brief du 02 août 2024

[MàJ] Core i5 à i9 de 13e et 14e Gen : face aux problèmes, Intel ajoute deux ans de garantie

Mise à jour du 6 août 2024 à 14h15. Intel a publié la liste des processeurs éligibles aux deux ans de garantie supplémentaire, nous avons mis à jour l’actualité en conséquence.

Le 06 août 2024 à 14h24

Pendant de longs mois, Intel était dans l’expectative sur les causes profondes des plantages de ses processeurs haut de gamme Core i9 série K de 13e et 14e générations. Fin juillet, le fondeur expliquait que cela venait d’« une tension de fonctionnement élevée » provoqué par « un algorithme du microcode ».

La société affirmait pouvoir rectifier le tir avec un correctif prévu pour ce mois d’aout. Mais au cours de son enquête, Intel a aussi identifié un bug sur l’eTVB (enhanced Thermal Velocity Boost) et un problème de fabrication sur les premières puces Raptor Lake, les mêmes CPU de 13e et 14e générations.

Beaucoup de problèmes pour une série de processeurs, Intel pourrait d’ailleurs faire face à une action de groupe aux États-Unis. Le cabinet Abington Cole + Ellery a lancé une enquête sur le sujet et a ouvert un formulaire pour récupérer les coordonnées des personnes touchées souhaitant participer à cette action.

L’entreprise n’a pas procédé à des rappels, mais invite les possesseurs d’un CPU touché par un problème à contacter son service client, ou bien celui du fabricant si la machine/CPU a été acheté auprès d’un OEM ou d’un intégrateur. Selon les cas, un échange peut être mis en place.

Dans un message sur son forum, un employé d’Intel indique que la garantie des CPU de 13e et 14e générations est augmentée de deux ans, passant de trois ans par défaut à cinq : « Intel s'engage à garantir que tous les clients qui ont eu ou connaissent actuellement des problèmes d'instabilité avec leur processeur de bureau de 13e et/ou 14e générations soient pris en charge dans le processus d'échange ».

Cela concerne évidemment les Core i9 13900 et 14900 (avec les déclinaisons F, KF, K et KS), mais aussi des Core i7 et des Core i5.

Intel ajoute que si « des clients ont rencontré ces symptômes d’instabilité sur leurs processeurs de bureau de 13e et/ou 14e génération, mais qu’ils n’ont pas été pris en charge lors de leurs précédentes demandes RMA, nous leur demandons de contacter le support client d’Intel pour obtenir de l’aide et des mesures correctives ».

Le fondeur s’excuse enfin pour son « retard dans les communications, car il s’agit d’un problème difficile à démêler et à en trouver la cause profonde avec certitude ».

Le 06 août 2024 à 14h24

[MàJ] Core i5 à i9 de 13e et 14e Gen : face aux problèmes, Intel ajoute deux ans de garantie

Apple autorise officiellement les émulateurs PC sur l’App Store d’iOS

Le 02 août 2024 à 16h27

Depuis qu’Apple a autorisé les émulateurs de jeux vidéo, les applications ont avancé en terre inconnue. La formulation de la règle laissait penser que seuls les émulateurs de jeux rétro passeraient.

Il n’en est rien, tous les types d’émulateurs ayant été validés jusqu’à présent. Y compris ceux pouvant émuler des titres Nintendo, alors que la société japonaise lutte farouchement contre ce qu’elle considère comme du piratage.

Mi-juillet, on a eu la surprise de voir arriver un émulateur PC : UTM SE, basé sur QEMU. Comme indiqué alors, il s’agissait plus d’une preuve de conception que d’un produit réellement utilisable. Sauf pour de vieux systèmes, tant les performances étaient mauvaises. La faute, selon les développeurs, à l’absence de prise en charge de la compilation JIT (just in time, à la volée).

Dans une mise à jour des règles publiée hier soir, Apple autorise désormais les émulateurs PC. Si on pouvait se douter que c’était le cas avec la validation d’UTM SE, une déclaration officielle change la donne et pourrait débloquer différents scénarios.

Le changement précise en outre que ces émulateurs peuvent être utilisés pour télécharger des jeux. Un flou demeure, noté par nos confrères d’iGen : s’agit-il de débloquer réellement un scénario qui n’était pas couvert par les règles, ou d’une future barrière si un émulateur PC sortait d’un cadre spécifique, mais non précisé ?

Le 02 août 2024 à 16h27

Apple autorise officiellement les émulateurs PC sur l’App Store d’iOS

Aux États-Unis, la neutralité du net est en pause indéterminée

Le 02 août 2024 à 15h30

La neutralité du net avait été abrogée en juin 2018 par Ajit Pai, président de la Federal Communications Commission. Il avait été nommé par Donald Trump, alors président. Depuis la nomination de Jessica Rosenworcel à la tête de la Commission, le sujet était activement débattu. Un décret signé en juillet 2021 par Joe Biden encourageait la FCC à rétablir cette règle, initialement créé sous la présidence de Barack Obama.

Le 25 avril, la Commission a bien voté le retour de la neutralité dans la réglementation fédérale, par trois voix contre deux. Techniquement, les fournisseurs d’accès n’auraient plus eu le droit de faire varier la qualité du service en fonction de la nature des informations.

Cependant, la cour d'appel américaine du sixième circuit a immédiatement été saisie par plusieurs FAI. Dans une décision le 12 juillet, elle a bloqué l’application de la neutralité jusqu’au 5 août. Il était alors question d’examiner les arguments.

La même cour d’appel, dans une nouvelle décision, met cette fois en pause indéfiniment l’application de la neutralité. De nouvelles auditions sont prévues entre fin octobre et fin novembre. Le tribunal note que la neutralité du réseau est « une question majeure nécessitant une autorisation claire du Congrès ». La décision a été publiée par The Verge.

« Le public américain veut un internet rapide, ouvert et équitable. La décision prise aujourd'hui par le sixième circuit est un revers, mais nous n'abandonnerons pas le combat pour la neutralité de l'internet », a déclaré Jessica Rosenworcel, en réaction à la décision de la cour.

Le 02 août 2024 à 15h30

Aux États-Unis, la neutralité du net est en pause indéterminée

Reality Labs, la filiale metavers de Meta, a perdu 50 milliards de dollars depuis fin 2020

Le 02 août 2024 à 10h45

Le Reality Labs (ex-Oculus VR), la filiale de Meta dédiée au métavers et à la réalité augmentée, a enregistré une perte d'exploitation de 4,48 milliards de dollars au second trimestre 2024, rapporte CNBC. En 2023, pour la même période, la perte avait été de 3,74 milliards de dollars.

« Nous continuons à nous attendre à ce que les pertes d'exploitation en 2024 augmentent de manière significative d'une année sur l'autre, en raison de nos efforts continus de développement de produits et d'investissements pour développer davantage notre écosystème », explique l'entreprise.

Son chiffre d'affaires, qui provient en grande partie de la famille Quest de casques de réalité virtuelle et des lunettes connectées Ray-Ban Stories, s'est pourtant élevé à 353 millions de dollars, en croissance de 28 % par rapport aux 276 millions de dollars de l'année précédente.

Début juillet, Francesco Milleri, le PDG d'EssilorLuxottica, la société mère de Ray-Ban, a déclaré que Meta prévoyait de devenir actionnaire du fabricant européen de lunettes, entérinant le partenariat existant entre les deux sociétés depuis 2020, précise CNBC.

En avril dernier, Mark Zuckerberg s'était déclaré très optimiste quant aux lunettes intelligentes de l'entreprise avec Ray-Ban, qui avaient été épuisées dans « de nombreux styles et couleurs » :

« J'avais l'habitude de penser que les lunettes AR ne seraient pas vraiment un produit grand public jusqu'à ce que nous ayons des affichages holographiques complets. Mais aujourd'hui, il semble évident qu'il existe également un marché significatif pour les lunettes sans écran augmentées par l'IA. »

Il n'en reste pas moins que depuis son lancement fin 2020, Reality Labs a généré des pertes cumulées d' « environ 50 milliards de dollars », estime CNBC.

Le 02 août 2024 à 10h45

Reality Labs, la filiale metavers de Meta, a perdu 50 milliards de dollars depuis fin 2020

Google rend disponible une version de Gemma 2 avec 2 milliards de paramètres

Le 02 août 2024 à 09h36

Sur son blog adressé aux développeurs, Google a annoncé mercredi 31 juillet la sortie de Gemma 2 2B, un modèle de langage à 2 milliards de paramètres.

L'entreprise avait lancé fin janvier dernier sa famille de modèles Gemma développée par sa filiale DeepMind. Google présente ces modèles comme « open ». Ils ne sont pourtant accessibles qu'après s'être enregistré et avoir accepté une licence d'usage propre à Google.

Six mois après, une version 2 de cette famille a été mise en ligne par l'entreprise. Google met en avant le besoin d'une IA « responsable » et « priorisant la sécurité et à l'accessibilité » pour expliquer la sortie de ce modèle. Ce dernier bénéficie d' « avancées en matière de sécurité » et doit être « un équilibre parfait entre performance et efficacité ».

Gemma 2 2B est donc aussi disponible sur Hugging Face après l'acceptation de sa licence d'utilisation.

Comme chaque sortie de nouveau modèle, Google présente une comparaison favorable face aux concurrents. Ici, le score de Gemma 2 2B sur la plateforme LMSYS Chatbot Arena :

Le 02 août 2024 à 09h36

Google rend disponible une version de Gemma 2 avec 2 milliards de paramètres

L’Europe autorise sans condition le rachat de Juniper par HPE

Le 02 août 2024 à 08h23

En janvier, HPE annonçait la signature d’un « accord définitif » pour racheter Juniper pour 14 milliards de dollars, avec une transaction entièrement en numéraire.

De son côté, la Commission européenne vient d’autoriser sans condition cette opération. Elle estime qu’elle « ne poserait aucun problème de concurrence sur aucun des marchés examinés dans l'EEE ou sur une partie substantielle de ceux-ci ». En effet, selon son analyse, « l'entité issue de la concentration resterait confrontée à la concurrence d'un large éventail de concurrents, dont des acteurs puissants et bien établis sur chacun des marchés ».

La finalisation est attendue pour la fin de cette année ou début 2025.

Le 02 août 2024 à 08h23

L’Europe autorise sans condition le rachat de Juniper par HPE

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