Windows Package Manager (winget) : Microsoft crédite l’auteur d’AppGet

Windows Package Manager (winget) : Microsoft crédite l’auteur d’AppGet

Windows Package Manager (winget) : Microsoft crédite l’auteur d’AppGet

Microsoft a présenté durant sa conférence Build une ébauche d’un gestionnaire de paquets maison, winget. Le projet, loin d’être complet, est open source et préfigure un changement d’attitude de l’éditeur sur l’installation de logiciels.

Mais l’auteur d’AppGet, Keivan Beigi, a publié le 24 mai un billet pour le moins troublant. Il y racontait comment il avait passé une journée entière chez Microsoft pour un entretien d’embauche, les questions sur AppGet étant naturellement nombreuses. Puis aucune nouvelle pendant six mois, lui donnant la forte sensation d’avoir été floué.

Microsoft a publié pendant le week-end un billet d’excuses. L’entreprise confirme qu’elle n’a pas été à la hauteur des valeurs de l’open source, pointant son manque de respect pour Keivan Beigi et AppGet.

Beigi est donc maintenant crédité pour plusieurs aspects importants de winget, notamment l’absence de scripts durant l’installation, les manifestes riches au sein de GitHub, le support de tous les installeurs d’applications Windows et les mises à jour transparentes des applications dans le dépôt.

Andrew Clinick, responsable chez Microsoft et auteur du billet, fait cependant face à une levée de boucliers dans les commentaires mêmes de son message.

Beaucoup s’insurgent contre ce qui ressemble à un vol d’idée, pestent contre le manque de respect du développeur et son absence d’embauche, le manque de compensation, le non-remboursement de ses frais de déplacement, et ainsi de suite.

Certains pointent le « coup de poignard dans le dos », salissant une décennie d’efforts de l’entreprise sur l’open source. Beigi, lui, affirme qu’il n’a aucune réclamation à faire sur un quelconque copyright et dit ne même pas être triste de ne pas avoir été embauché. Son grief principal était jusqu’à présent l’absence de crédits pour son travail et, dans une moindre mesure, les frais engagés face au traitement reçu.

Commentaires (8)


J’aime bien comme la justice du net s’enflamme alors que le principe intéressé est lui-même à présent satisfait de la situation. ^^


En même temps, les concepts de AppGet sont connus et disponibles en analysant son code. Une idée ne peut pas se breveter.



Et les entretiens d’embauches pour voler des informations industrielles c’est une réalité. Bienvenue dans le monde réel. Si ce brouhaha pouvait sensibiliser les développeurs pour leur prochain entretien d’embauche alors c’est une très bonne chose !


C’est ce qu’on appelle se faire scherloker!

Là, il s’agit d’Open Source, mais il y a des cas courant de grosse boite qui débute des négociations avec une startup, puis une fois les négociations engagées et la vigilance baissée (les équipes échanges alors que rien n’est signé), la grosse boîte stoppe les négociations et sort quelques mois après un programme extrêmement « inspiré » par celui de la startup.


C’est comme ça qu’est né Facebook d’ailleurs, si je me souviens bien du film.


…sauf que c’est la startup (Marc Zuckerberg) qui a doublé la grosse boite (frères Winklevoss). <img data-src=" />


Ça c’est un détail pour la justice du net.


“Satisfait” me paraît un peu fort.



Pour avoir lu le blog, disons qu'il "se satisfait" (au sens "se contente") du rattrapage a minima de Microsoft.       

Parce que comme il&nbsp; le dit d'une part, au final ça valide ses idées donc ça le valorise en creux, d'autre part parce que de toute façon ce serait complètement vide de sens et d'intérêt de tenter quelque chose légal.






Ça n'en reste pas moins une éclatante illustration du fait que Microsoft n'a fondamentalement pas changé et se fout toujours autant de l'open source (en dehors du seul aspect "économiser de la programmation").       

&nbsp;S'il avait fermé sa gueule, seuls les utilisateurs à tendance "dev" de AppGet auraient éventuellement pu faire le rapprochement et s'en étonner publiquement, pas le grand public...





Perso il m’était arrivé la même chose avec Capitaine Train, quoiqu’en plus léger. Je leur avais envoyé une lettre de motiv “spontanée” en mode “j’aime beaucoup votre positionnement marketing, je pense qu’il y a un créneau à prendre sur le marché pro, en faisant par exemple ça et ça, je serais ravi d’en discuter avec vous plus en détail et pourquoi pas vous aider à le mettre en place” (en gros).

Bah ils n’ont pas mordu à l’hameçon, n’empêche que 3-4 mois plus tard ils lançaient leur offre “pro”.

Après tant mieux pour eux, je leur avais donné aucun détail de ma vision (privilège de l’entretien direct), au final ils ont fait un truc assez différent sur le plan économique (mais pas fonctionnel <img data-src=" />) donc bon, si ça se trouve ma vision leur aurait pas plu… ^^


ça me rappelle la série “silicon valley”



cette série était vraiment très drôle et en même temps, par moment, limite pas si carricaturale que ça et presqu’instructive


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