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Voici les 16 finalistes du concours « Ma thèse en 180 secondes »

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Ils étaient 58 demi-finalistes vendredi et ils avaient trois minutes montre en main pour expliquer leurs travaux de recherche. Ce concours a été lancé pour la première fois en 2014, avec un principe : « Mettre des mots simples sur des concepts complexes, partager les connaissances et s’adresser à tous les publics ».

Le CNRS explique que « les doctorants jouent un rôle essentiel dans la production et diffusion du savoir commun ». Mais le Centre de recherche note dans le même temps que, entre 2010 et 2022, le nombre d’inscrits à un doctorat en France a chuté de 12 %, « un chiffre préoccupant qui souligne l'importance de telles initiatives ».

Les 16 finalistes sont listés ici, avec le détail de leur recherche et un lien pour regarder leur présentation en vidéo. La finale se déroulera le mercredi 5 juin à Nice.

Commentaires (9)


Au vu de la qualité du suivi des doctorants, et (du manque) de l'implication des institutions, ce n'est pas étonnant qu'il y ait une baisse de doctorants. De ce que j'en sais, actuellement, les institutions se reposent pour beaucoup sur la bonne volonté des professeurs d'université pour suivre les doctorants sur leur temps libre (si tant est qu'ils en aient).
Si en plus on prend en compte que certains recruteurs ont "peur" d'embaucher un docteur ("il risque de s'ennuyer chez nous"), ça met un clou de plus dans le cercueil.

On a un vrai gros problème d'accompagnement des doctorants en France, et la course effrénée aux réductions budgétaires n'aide pas.
Modifié le 02/04/2024 à 10h30

Historique des modifications :

Posté le 02/04/2024 à 10h29


Au vu de la qualité du suivi des doctorants, et (du manque) de l'implication des institutions, ce n'est pas étonnant. De ce que j'en sais, actuellement, les institutions se reposent pour beaucoup sur la bonne volonté des professeurs d'université pour suivre les doctorants sur leur temps libre (si tant est qu'ils en aient).
Si en plus on prend en compte que certains recruteurs ont "peur" d'embaucher un docteur ("il risque de s'ennuyer chez nous"), ça met un clou de plus dans le cercueil.

On a un vrai gros problème d'accompagnement des doctorants en France, et la course effrénée aux réductions budgétaires n'aide pas.

L'encadrement de doctorant fait parti du job normal d'un professeur, ce n'est pas sur son temps libre, c'est sur son temps de travail.

alex.d.

L'encadrement de doctorant fait parti du job normal d'un professeur, ce n'est pas sur son temps libre, c'est sur son temps de travail.
Normalement oui, mais encore faut-il qu'il ai assez de temps prévu pour ça.
Si on te dis "tu as 3h par semaine pour suivre 5 doctorants", bon courage...

potn

Normalement oui, mais encore faut-il qu'il ai assez de temps prévu pour ça.
Si on te dis "tu as 3h par semaine pour suivre 5 doctorants", bon courage...
Personne ne lui dira ça. En dehors de ses cours, le professeur est libre de son emploi du temps. Personne d'autre que lui ne va décider du temps qu'il va passer avec ses doctorants. Il est également totalement libre du nombre de doctorants qu'il encadre, dans la limite du nombre maximum décidé par l'école doctorale (5, c'est déjà beaucoup).

alex.d.

Personne ne lui dira ça. En dehors de ses cours, le professeur est libre de son emploi du temps. Personne d'autre que lui ne va décider du temps qu'il va passer avec ses doctorants. Il est également totalement libre du nombre de doctorants qu'il encadre, dans la limite du nombre maximum décidé par l'école doctorale (5, c'est déjà beaucoup).
"Personne ne lui dira ça." => J'ai un doute là-dessus.
Et même si c'était effectivement pas fait explicitement, si tu as trop de doctorants par prof, tu fais comment : les derniers candidats à vouloir faire un doctorat se la mette derrière l'oreille ?

potn

"Personne ne lui dira ça." => J'ai un doute là-dessus.
Et même si c'était effectivement pas fait explicitement, si tu as trop de doctorants par prof, tu fais comment : les derniers candidats à vouloir faire un doctorat se la mette derrière l'oreille ?
Les profs proposent des sujets de thèse, et soumettent des projets pour avoir des financements pour une bourse de thèse. Le doctorant est ensuite recruté, comme pour n'importe quel recrutement, sur un poste ouvert avec un encadrant donné, un sujet, et un financement. S'il y a trop de candidats, et bien il n'y a pas de place pour tout le monde, c'est tout.
La seule façon pour qu'un prof se retrouve avec plus de doctorants que souhaité, c'est s'il a proposé dans son sommeil un sujet de thèse en somnambule et soumis un projet ANR accepté à son insu. C'est rare, quand même.

alex.d.

Les profs proposent des sujets de thèse, et soumettent des projets pour avoir des financements pour une bourse de thèse. Le doctorant est ensuite recruté, comme pour n'importe quel recrutement, sur un poste ouvert avec un encadrant donné, un sujet, et un financement. S'il y a trop de candidats, et bien il n'y a pas de place pour tout le monde, c'est tout.
La seule façon pour qu'un prof se retrouve avec plus de doctorants que souhaité, c'est s'il a proposé dans son sommeil un sujet de thèse en somnambule et soumis un projet ANR accepté à son insu. C'est rare, quand même.
Hum... Un doctorant ne pourrait donc pas venir avec son propre sujet ?

Et comment tu gères les doctorants qui n'ont pas de financement (en sciences humaines, c'est pas rare) ?

Officiellement (https://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/fr/doctorat-51898), il ne devrait pas y avoir de problème côté profs, mais dans les faits j'ai d'autres sons de cloche.

potn

Hum... Un doctorant ne pourrait donc pas venir avec son propre sujet ?

Et comment tu gères les doctorants qui n'ont pas de financement (en sciences humaines, c'est pas rare) ?

Officiellement (https://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/fr/doctorat-51898), il ne devrait pas y avoir de problème côté profs, mais dans les faits j'ai d'autres sons de cloche.
En sciences, 100% des écoles doctorales exigent un financement pour une thèse. Pour les sciences humaines, c'est trop loin de ma spécialité.
Mon sujet de thèse: "De la vulgarisation du ton pédantesque des doctorants".
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