Vente du .org : l’ICANN s’accorde deux semaines supplémentaires pour réfléchir

Vente du .org : l’ICANN s’accorde deux semaines supplémentaires pour réfléchir

Vente du .org : l’ICANN s’accorde deux semaines supplémentaires pour réfléchir

L’actuel plan de rachat de Public Interest Registry par Ethos Capital n’est pas encore validé. L’affaire prend plus de temps que prévu. Et pour cause, les obstacles à régler sont nombreux et les lettres d’opposition ne cessent de parvenir à l’ICANN.

Dernière en date, celle de Xavier Becerra, procureur général de Californie. Un avis d’autant plus important que l’ICANN est implantée dans l’État. 

Becerra y dénonce plusieurs points, dont la nature trouble d’Ethos Capital, société trop jeune et aux activités trop opaque pour qu’un tel rachat puisse se faire sans éclaircir de nombreuses zones d’ombre, toujours sans réponse.

Il attaque également la nature même du rachat, car pour financer l’opération, Ethos transmettrait à PIR une dette de 300 millions de dollars. « Si la vente se fait et que le modèle commercial de PIR n’atteint pas les objectifs, il pourrait avoir à réaliser des coupes dans ses opérations. De telles coupes affecteraient sans aucun doute la stabilité du registre .org », pointe le procureur.

Selon lui, PIR est amplement critiquable pour avoir ne serait-ce qu’envisagé cette revente, d’autant plus à une structure privée et via une transaction de « nature secrète ». Il estime que Public Interest Registry a failli à sa mission, avec un risque « potentiel de perturbation pour le système qu’il a juré de soutenir et supporter ».

Un avis partagé par Michael Roberts, cofondateur et premier PDG de l’ICANN, et Esther Dyson, membre du conseil d’administration original. Ils critiquent vertement le comportement de l’ICANN, qui devrait repousser de six mois sa décision, le temps d’examiner les problèmes manifestes de cette transaction.

Commentaires (6)


J’espère que la vente sera bloqué. Ce sujet est une honte.


Affaire à suivre !


Il est inenvisageable que le PIR puisse être vendu à une société privée, ce serait une catastrophe.


Avec la méthode de rachat envisagée, le risque est juste énnorme.


“envisager cette revente” et non “envisagé” ou alors “qu’avoir envisagé”


Il y a un bouton pour signaler les fautes.

 

Pour le reste c’est de l’infinitif passé et la construction de la phrase avec le verbe avoir est juste (surtout pas d’infinitif présent ici), donc c’est bon ^^


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