Un Roumain de 37 ans extradé aux USA pour avoir hébergé de nombreux malwares

Un Roumain de 37 ans extradé aux USA pour avoir hébergé de nombreux malwares

Un Roumain de 37 ans extradé aux USA pour avoir hébergé de nombreux malwares

Un ressortissant roumain letton de 37 ans, Mihai Ionut Paunescu, alias « Virus », a été extradé de Colombie vers les États-Unis pour avoir exploité un service d'« hébergement pare-balles », précise le communiqué du Département de la Justice américain. 

Il avait permis à des cybercriminels de distribuer le virus Gozi, « l'un des virus informatiques les plus destructeurs sur le plan financier », mais également de « commettre de nombreux autres cybercrimes, tels que la distribution de logiciels malveillants, notamment le "cheval de Troie Zeus" et le "cheval de Troie SpyEye", le lancement et l'exécution d'attaques DDoS et la transmission de spams ».

Les chefs d'accusation qui lui sont reprochés sont passibles de peines maximales de 10, 20 et 30 ans de prison. 

Commentaires (5)


Cheh



NextInpact a dit:


Les chefs d’accusation qui lui sont reprochés sont passibles de peines maximales de 10, 20 et 30 ans de prison.




Et comme les peines sont cumulables là-bas, ça fait possiblement 60 ans de prison


Donc le gars n’a rien distribué lui meme, il a juste hébergé.
Allez, mettez aussi 200 ans de prison aux createurs de TOR et a tous ceux qui hebergent des noeuds de sortie, les batards de supercriminels…


Héberger et servir de tunnel n’est pas la même chose, dans le 2nd cas tu n’a pas vraiment moyen de savoir ce qui transite (d’autant que les paquets sont découpés, donc éparpillés), mais c’est une bonne remarque.


Cette décision décrit un hébergement manifestement taillé sur mesure pour cet usage : il est don heureux qu’ils aient cherché une intention manifestement néfaste derrière la technique.
Bien évidemment, le communiqué est avare en détails, donc on ne sait pas grand chose de la pile technique, si ce n’est qu’elle cache les émetteurs d’origine.



Pour information, ce que tu décris en exagération est bien le souhait de beaucoup aux idées discutables de surveillance massive, et il n’y a besoin d’aller chercher ni lointainement géographiquement parlant ni il y a longtemps temporellement parlant pour trouver de tels services étatiques.



Ensuite, pour autre rappel, les technologies de chiffrement étaient tout bonnement illégales il n’y a pas si longtemps aux États-Unis. Cela a heureusement évolué, et on peut se réjouir qu’ici ce ne soit bien pas Tor qui soit visé… alors que justement, il est glaçant de se dire que dans un passé récent, ça aurait tout à fait été possible, ouvertement.
Plutôt que de gueuler sur ce qui n’est pas mais aurait très bien pu être, réjouissons-nous du fait de l’intention manifestement malicieuse ici narrée.



Enfin, si un État a une dent contre toi, le narratif sera taillé sur mesure pour te faire atterrir où cet État le souhaite, quelles que soient tes intentions.
Ne donnons pas plus d’idées aux plus allergiques aux libertés qui débordent déjà d’une créativité dont on se passerait bien.


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