Un portail unique pour les appels à projets scientifiques

Un portail unique pour les appels à projets scientifiques

Un portail unique pour les appels à projets scientifiques

Le but est de « faciliter l’accès aux appels à projets et aux financements associés de la recherche » de plusieurs organismes, dont l’ADEME, l’ANR, l’Inserm, l’ANRS | Maladies infectieuses émergentes, l’Anses et l’INCa.

Pour l’ouverture du site appelsprojetsrecherche.fr, 30 appels sont déjà consultables. Il « sera progressivement enrichi de nouvelles fonctionnalités et rejoint par de nouveaux partenaires afin de simplifier encore davantage les démarches pour les porteurs de projets et les bénéficiaires », explique l’Inserm.

Commentaires (3)


Quand j’ai vu “Un portail unique pour les appels” je me suis dis et merde encore un numéro d’appel… :bouletdujour:


Quand tout le financement de la recherche publique en France passera par des appels à projets, les politiques pourront décider ce qui doit être recherché ou pas. Malheureusement la dégringolade actuelle de la France dans le classement international des publications scientifiques (7 ème rang derrière les États-Unis, la Chine, le Royaume-Uni, l’Allemagne, l’Inde et le Japon) montre bien que ce n’est peut être pas la meilleure solution… Sauf si on préfère pouvoir arroser tranquillement ses petits copains.



(quote:1905949:jt_69.V)
Quand tout le financement de la recherche publique en France passera par des appels à projets, les politiques pourront décider ce qui doit être recherché ou pas.




Le problème n’est pas là en priorité (aux USA, tu as énormément de financements privés qui attendent des retours, pourtant ça marche plutôt bien). Le problème, c’est qu’on éparpille les responsabilités et les financements de recherche de l’État (c’est pas encore trop mal, les sujets ciblés sont assez souvent pertinents) aux collectivités (les régions par exemple) qui elles, sont très clientélistes (il y a facilement un ou deux gros établissements et industriels qui dictent ce qu’ils veulent sans que la région ne soit capable d’un regard critique).



Combiné au fait qu’on laisse n’importe quelle équipe tortiller sa recherche habituelle pour rentrer dans les cases de l’appel (juste pour avoir les fonds) et que les documents rendus peuvent facilement être de la flûte (de toute façon, la région n’a pas tellement de ressource pour vérifier ce qui y est écrit), ça donne le résultat actuel. En recherche, plus on a décentralisé et autonomisé les territoires et les établissements, plus c’est devenu la magouille, et le copinage, parce que le milieu est quand même assez petit et fermé quand on descend aux niveaux régionaux ou départementaux.


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