Un indice de réparabilité pour six nouvelles catégories de produits, dont les aspirateurs robots

Un indice de réparabilité pour six nouvelles catégories de produits, dont les aspirateurs robots

Un indice de réparabilité pour six nouvelles catégories de produits, dont les aspirateurs robots

Les ministères de la Transition écologique et de l'Économie, des Finances et de la Relance ont publié une nouvelle salve d’arrêtés permettant de définir le « système de notation pour le calcul et l'affichage de l'indice de réparabilité » de plusieurs produits. 

Ces textes entreront en vigueur dans six mois, après cette publication au Journal officiel. Ils s’inscrivent dans le sillage de la loi anti-gaspillage, et d’un décret d’application. Retenons par ailleurs ce projet européen de créer un droit à la réparation, qui suscite cependant des inquiétudes parmi les associations de consommateurs. 

Commentaires (5)


Y’a quand même quelques glitches dans le calcul de cet indice : quand on voit que le Galaxy S21 5G de ma maman affiche un “super” score de 810 en magasin, mais iFixit l’a taxé d’un 410 parce que tenter de le réparer soi-même expose de gros problèmes avec colles everywhere entre autres, on se dit que les chèques pour éviter de se taper ces scores ont dû être quand même bien remplis.


Même pas besoin du carnet de chèque ! C’est les entreprises elles même qui s’auto attribuent les scores à leurs produit :D


Oby.

Même pas besoin du carnet de chèque ! C’est les entreprises elles même qui s’auto attribuent les scores à leurs produit :D


Effectivement, dans ce cas de figure cet indice n’a aucun intérêt.



Désolé mais c’est dès le début que ça doit être carré. Si ça part sur cette base, c’est toute la crédibilité qui dégage.
Et je pense qu’on peut dire sans sourciller “de manière complètement inefficace”, l’exemple du S21 est parlant. Si ce type de produit qui se vend très bien passe à travers les mailles du filet, ça en dit en long sur la qualité des contrôles.



D’ailleurs l’article que tu mentionnes et que je découvre au passage laisse peu de place au doute.




L’indice de réparabilité semble ainsi avoir été bâti pour donner aux fabricants un satisfecit artificiel sur la réparabilité de leurs produits en leur offrant sur un plateau des points pour des critères mineurs, ou alors très largement déjà appliqués (possibilité de réinitialiser le logiciel pour les ordinateurs portables, par exemple). Pire, les fabricants peuvent gonfler l’indice de réparabilité de leurs produits en se contentant simplement d’appliquer la loi… C’est notamment le cas des fabricants de lave-linges, qui peuvent répercuter sur la note de l’indice de réparabilité le simple fait de répondre à leur obligation légale d’assurer la disponibilité de pièces de rechange pendant au moins 10 ans.



Marre de courir après les programmateurs et cartes de lave-linges, et les cartes d’alim de téléviseurs. Pas le temps d’en faire une générique qui rentre au bon endroit avec les bon trous de vis (mais parfois j’envisage de créer des blocs d’alim externe pour réparer les TV: 4 pannes sur 5, c’est l’alim qui lâche!)



Je rêve de lancer une plate-forme de plans opensource d’électroménager. Avec chaque composant et interface décrite. Ouvert à chaque constructeur, du moment qu’il signale qu’il implémente ce design. Un mix entre la traban russe et l’opensource quoi.



Mention spéciale aux roomba séries 500600, super réparables, même pour ressouder ou changer un composant.


effectivement les scores sont plus ou moins auto attribués actuellement (c.f. articles Que Choisir), c’est contrôle de manière plus ou moins efficace, mais c’est en train de se mettre en place. Patience.


Fermer