Un disque dur de 14 To chez Toshiba, avec enregistrement magnétique classique

Un disque dur de 14 To chez Toshiba, avec enregistrement magnétique classique

Un disque dur de 14 To chez Toshiba, avec enregistrement magnétique classique

Il y a deux mois, Western Digital annonçait son disque dur Ultrastar HS14 de 14 To. Il exploite la technologie SMR (voir cette actualité) et nécessite donc d'être installé dans une machine compatible, il ne peut pas simplement remplacer un disque dur traditionnel.

Avec sa gamme MG07ACA, Toshiba dévoile le « premier disque dur au monde de 14 To avec un enregistrement magnétique conventionnel ». Il exploite pas moins de neuf plateaux avec de l'hélium entre eux. Le fabricant propose également une version de 12 To avec huit plateaux. Dans les deux cas, 256 Mo de mémoire cache sont présents.

Toshiba annonce que les premiers exemplaires de tests sont en cours d'expédition, sans donner de date pour la disponibilité des produits finaux. Pas de précision non plus sur le prix. Nous tenterons d'en savoir plus au CES.

Commentaires (5)


Je n’ai pas compris pourquoi sortir un disque dur qui nécessite autre chose qu’une interface traditionnelle (SATA ou SAS de nos jours), sachant que quelque soit le disque et la technique sous-jacente, il y a toute une électronique et un firmware qui sont là pour au final présenter l’abstraction des secteurs (accès en mode bloc).


Parce que le SMR est prévu pour de l’écriture séquentielle. Pas évident de présenter une abstraction avec écriture aléatoire au dessus !

 








alex.d. a écrit :



Parce que le SMR est prévu pour de l’écriture séquentielle. Pas évident de présenter une abstraction avec écriture aléatoire au dessus !





L’écriture est toujours séquentielle (on écrit au minimum un bloc, actuellement de 4 ko soit 32 kbits utiles, qui en font encore plus avec les modulations et les sommes de contrôle).

C’est déjà une belle abstraction de présenter ce qui est enregistré sur un disque dur comme des blocs de taille fixe accessibles par leur adresse, quelque soit la technique sous-jacente.

De toutes façons, dès que tu demandes une donnée sur disque, la tête de lecture va lire au minimum un bon paquet de blocs (un tour complet peut-être, je ne sais pas), vu qu’à 7200 tr/min ça défile entièrement en 1/120e de seconde (~ 8 ms).



Si j’ai bien compris c’est la couche logicielle qu’il faut adapter, pas le hardware.



« pour bénéficier des avantages du disque dur Ultrastar Archive Ha10, les applications hôtes doivent tout d’abord être “séquentialisées”, ce qui requiert des ajustements de la pile logicielle pour profiter des gains de densité surfacique, et intégrer le comportement séquentiel des écritures de la technologie SMR “Host Managed” ». Un SDK a été mis en ligne afin d’en tirer parti. De plus, un site dédié a été mis en place pour savoir ce qu’il en est pour vos applications et services.


Je trouve ça tout de même étrange, car à chaque avancée technique des disques durs, ce sont eux qui gèrent leur tambouille interne pour au final présenter cet accès en mode bloc que nous connaissons.

Que le disque soit capable à bas niveau de n’écrire qu’un bloc en magnétisant un bout de piste circulaire, ou qu’il ait comme contrainte de devoir ré-écrire toute une piste, en fin de compte il est censé présenter au contrôleur SATA cette vision “bloc” (et dans le cas “piste entière”, c’est lui qui mémorise toute la piste quelque part avant de la ré-écrire modifiée).

Les SSD aussi font cette abstraction, en particulier en écriture puisque leurs données ne peuvent être écrites qu’à coup de 128 k (de mémoire), du fait de la conception de la Flash sous-jacente.



Tu imagines, si à chaque progrès dans les techniques de disque dur, on avait du changer nos logiciels pour écrire dessus ? (déjà qu’on doit changer pas mal de choses régulièrement)


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