Ainsi donc, plutôt que d’obliger les opérateurs privés, à qui l’on a offert les centres rentables sur un plateau d’aller raccorder en zone moins voire non rentables, c’est une fois de plus le public (donc nous tous) qui met(tons) la main au portefeuille.
Et, à moins d’un miracle, ce ne sont pas les opérateurs associatifs en zones blanches, organisés en association loi 1901 grâce à de gentils & compétents bénévoles qui vont en bénéficier, par leur nature sans-profit, mais des bousins comme Starlink.

Triste, mais prévisible par la conception-même de ce plan “très haut-débit”, taillé sur-mesure pour les seuls quelques opérateurs qui existent aux yeux de l’autorité nationale de régulation des “télécom”.

1. Faites raquer à ces gros opérateurs ces raccordements en leur expliquant, lorsqu’ils feindront ne pas comprendre, que c’est le pendant des vaches-à-lait qu’ils traient en centre urbain. Encore eût-il fallu penser commencer par fibrer la cambrousse, plutôt que les centres urbains qui allaient très bien vivre quelques années de plus avec leur ADSL proche des répartiteurs.


2. Régulez leurs tarifs afin de leur retirer l’envie de répercuter ces coûts sur le prix facturé à leurs clients


3. Lors du prochain plan/du futur de la régulation, arrêtez de considérer qu’il n’y a que 3-4 FAI en France et forcez-les à fournir une offre de gros dont le catalogue est accessible à de plus petits opérateurs, ceux qui se démènent localement pour l’amour du travail bien fait, pas ceux contraint de générer du profit/de la croissance pour des actionnaires