Le Français est dans l’espace depuis le 23 avril 2021. Il est arrivé à bord d’une capsule Crew Dragon de SpaceX. Début août, l’Agence spatiale européenne a publié un article à l’occasion de sa 100e journée sur place.
« Je trouve ça magique tous les jours, mais il y a aussi beaucoup de routine », explique Thomas Pesquet. Sa vie à bord est rythmée par les expériences scientifiques (dont le planning est minutieusement préparé sur Terre), les photos et… les premiers Jeux olympiques de l’espace.
Il abreuve toujours les réseaux sociaux (Facebook et Twitter) de photos de la Terre et d’explications sur les travaux en cours. C’est notamment le cas de GRASP (Gravitational References for Sensimotor Performance) et Grip qu’il a installé en 2017 et qu’il utilise désormais avec un casque de réalité virtuelle.
Bien d’autres expériences sont détaillées ici.
Il s'agit de sa seconde mission de six mois dans l’ISS. Il y avait été une première fois en 2016 dans le cadre de la mission Proxima et il y est aujourd’hui pour Alpha.
Dans une vidéo d’un peu plus de six minutes, il en fait la visite en commençant par le module européen Columbus, qui dispose désormais d’une couchette. On vous laisse découvrir le reste (jusqu'aux toilettes et au recyclage de l’eau).
Une seconde vidéo propose une visite à 360° du module Node 2 (ou Harmony).
Commentaires (8)
#1
C’est pas un astronaute, c’est un acteur…
#1.1
Faut arrêter d’être médisant un peu. Thomas Pesquet est une fierté nationale et je suis convaincu qu’il peut créer des dizaines voir des centaines de vocations de futures astronautes, scientifiques, astrophysiciens via le partage de sa vie dans l’ISS.
Nonobstant, l’opération com’ parfaite pour l’ESA, la NASA et autres agences spatiales, le boulot effectué la haut est crucial pour le futur.
#1.3
Je confirme, j’ai déposé mon dossier de candidature pour la nouvelle promotion d’astronaute 2022. 4-6 postes disponibles sur plus de 22000 dossiers, c’est toujours mieux que l’Euromillions
#1.2
En partie oui. Mais c’est ce genre de boulot de comm’ qui permet de rendre l’exploration spatiale un peu plus concrète pour le grand public. Et ça, c’est pas rien.
#2
Il n’est pas un astronaute mais un spationaute
#3
C’est la même chose.
Il n’y a qu’en France qu’on s’emmerde connement à donner un nom aux astronautes de chaque pays.
#3.1
Ce n’est pas une exclusivité française, la presse anglophone utilise aussi des termes différents par pays.
Taikonaut fait même partie de deux dictionnaires anglais.
#4