Il indique dans les colonnes des Échos qu’il entend revoir ce texte encadrant la responsabilité des intermédiaires techniques (les hébergeurs comme YouTube ou Twitter et Facebook).
« On ne peut continuer à vivre dans un monde dans lequel cinq ou six grands acteurs stockent 80 % des données de la planète sans se considérer responsables des usages qui en sont faits ! » estime le nouveau commissaire en charge du Marché intérieur.
« Mon objectif, c'est de renforcer, vite, la responsabilité des grandes plates-formes. Je préférerais le faire dans le cadre de la directive e-commerce mais nous verrons s'il nous faut aller plus loin » plaide-t-il, l’index pointé sur « l’essor des contenus illicites et haineux » et les fausses informations.
Commentaires (8)
#1
“« l’essor des contenus illicites et haineux » et les fausses informations.”
Si je peux me permettre, on a le même essor à la télévision et le CSA, qui a pourtant tout pouvoir, ne fait pas grand chose. Y a qu’à voir les campagnes sur l’homéopathie ou les reportages sur l’agriculture. On nage en plein délire depuis un moment ….
Le problème est plus vaste que ça et c’est pas en contrôlant d’avantage qu’on en sortira (ça aurait meme tendance à avoir l’effet inverse). Les contre-vérité scientifique ne se combattent pas par la censure, mais par l’éducation : politique et journaliste en premier. Ca demande par contre beaucoup plus de moyen et de courage qu’une énième loi de contrôle d’Internet.
#2
Quand ces sociétés seront démantelés il n’y aura plus de concurrence déloyale.
Le droit européen a été conçu dans un contexte de diversité des usages et non pour répondre à une diversité contenue par une seule société bien avisée la plupart du temps de dissimuler son PayWall derrière les oripeaux de la gratuité ou du fun.
#3
Hmmm, l’avenir s’annonce radieux en République Populaire d’Europe…
#4
Mais on n’arrivera jamais à pied par l’Europe
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#5
« On ne peut continuer à vivre dans un monde dans lequel cinq ou six grands acteurs stockent pays fabriquent 80 % des données armes de la planète sans se considérer responsables des usages qui en sont faits ! »
#6
#7
#8
On ne peut continuer à vivre dans un monde dans lequel cinq ou six grands acteurs stockent 80 % des données de la planète sans se considérer responsables des usages qui en sont faits !
Dommage qu’il ne justifie pas cette affirmation.
C’est le cœur de débat (qui doit être responsable de quoi), et on nous présente cette réponse comme une évidence n’ayant pas à être discutée…