Suse : OPA de Marcel, pour ensuite la retirer de la bourse
Le 21 août 2023 à 06h56
1 min
Économie
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C’était en 2021 que la distribution Linux est entrée en bourse, mais tout ne se passe pas comme prévu et son actionnaire majoritaire – Marcel LUX III, qui appartient à EQT Private Equity – veut maintenant l’en sortir.
Une offre publique d’achat a été lancée en fin de semaine dernière, avec un prix de 16 euros par action, soit une hausse de 67 % par rapport au prix de l’action avant l’OPA. De 10 euros, cette annonce a logiquement fait bondir l’action un peu en dessous des 16 euros. Lors de son introduction en 2021, elle était à 30 euros.
Le 21 août 2023 à 06h56
Commentaires (12)
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Abonnez-vousLe 21/08/2023 à 08h46
Marcel qui sort la suze de sa bourse, ça fait un peu brève de comptoir Je suis déjà très loin !
Plus sérieusement, ce n’est pas la 1re structure à sortir de la Bourse, comme quoi, ce n’est pas si magique que ça…
Le 21/08/2023 à 09h22
ça n’a rien de magique, l’idée derrière la mise en bourse d’une entreprise est, pour le propriétaire, de récupérer de l’argent frais sans devoir souscrire à des prêts (“obligations”), en acceptant d’ouvrir le capital au public.
En pratique, au vu des montants, ça ressemble quand-même bien à un truc magique, du point de vue du fond propriétaire : il a mis en vente des actions à 30€ pièce, et les rachète 2 ans plus tard à environ la moitié du prix. J’espère que les autorités de contrôle se posent quelques questions…
Le 21/08/2023 à 10h05
Ce n’est pas tout aussi simple que ça pour Marcel LUX III, car les banques qui servent d’intermédiaire au passage (introduction en bourse, et rachat d’actions) prennent leur commission à chaque fois.
Le 21/08/2023 à 10h37
C’est pas l’actionnaire qui décide de la valeur a l’introduction.
Et pour le rachat, il propose quand même un bonus sympa.
La fluctuation entre les deux, c’est basé sur la confiances des acteurs.
L’actionnaire aurait vendu une bonne partie de ses fonds pour faire peur et baiser la valeur, avant de racheter ses actions (voir plus), oui là ça serait considéré comme de la manipulation des cours
Le 21/08/2023 à 11h26
Effectivement, ce n’est pas l’actionnaire : au moment de l’introduction initiale en Bourse, le capital de l’entreprise n’est peut-être pas encore découpé en actions. Mais si ce n’est pas le propriétaire au moment de l’introduction en bourse, qui décide de cette valeur ?
Je ne parle pas d’une augmentation de capital, qui là se base sur une valeur d’action déjà sur le marché. Je parle d’introduction en bourse, donc on a uniquement un marché primaire.
Le 21/08/2023 à 11h27
Je ne sais pas pourquoi, mais je suis étrangement d’accord avec cette partie de ton message.
Le 21/08/2023 à 10h43
“Une offre public d’achat”
Publique svp, merci.
Le 21/08/2023 à 10h50
Il y a un bouton pour signaler aussi dans LeBrief. J’ai signalé.
Le 21/08/2023 à 12h33
Quand une boite veux aller en bourse, elle se lie avec une boite qui va se charger de ça (banque, société de gestion etc).
Car c’est complexe et qu’il y a plein de truc a vérifier. Et quand c’est fait, ils fabriquent un prospectus avec le nombre et une tranche de prix. Exemple avec OVH qui est validé par l’AMF
Le prospectus est hyper important car c’est ça qui va décider les gens a investir ou pas, donc il faut y marquer les risque etc.
Et pour le prix, il faut estimer la valeur que les gens estime qu’elle aura. Car si tu commence a 20€ par action et que t’as juste 1% des actions qui partent c’est une catastrophe. (manque de confiance du marché dans la boite)
Genre ici avec WE soda
oups
Le 21/08/2023 à 13h07
Oui, la société qui veut aller en bourse va en général se faire conseiller : dans la mesure où la réglementation est stricte, la moindre erreur dans le dossier peut avoir des conséquences énormes. Ces conseils vont en général, en discutant avec leur client, définir un prix pour l’action. Mais dans tous les cas, si le client n’est pas d’accord avec le prix proposé, c’est lui qui a le dernier mot.
(et le mot en question peut être “on n’y va pas”, si l’étude montre que la valorisation attendue n’est pas au niveau espéré)
Le 21/08/2023 à 16h06
Le monde du FOSS est vraiment dans la tourmente en ce moment. Entre RHEL qui pète les burnes sur l’accès aux sources et inquiète les rebuilds, Canonical qui restreint les contributions sur LXD, Hashicorp qui bascule en BSL.
Cette annonce concernant Suze alors qu’elle avait toute opportunité à se positionner en challenger pour assurer une meilleure stabilité à ses clients inquiète plus qu’autre chose.
Et pendant ce temps là des entreprises historiquement hostiles au FOSS qui investissent de plus en plus dedans.
Le 21/08/2023 à 19h56
ouais, t’ajoute à ça la situation d’autres entreprises qui gravite autour du foss comme gandi ou qwant, c’est pas fou.