Le vol était de courte durée, il n’a pas dépassé quelques secondes, mais a été entièrement filmé par le rover Perseverance alors qu’il se trouvait à 55 mètres. Pour rappel, le rover avait déjà filmé son acolyte par le passé.
Cette fois-ci, on y voit le décollage (à une altitude 5 mètres), un quart de tour à gauche et l’atterrissage. Cette courte mission était nécessaire pour vérifier le système de navigation du drone. Le 53e du 22 juillet avait été écourté par Ingenuity suite au déclenchement de son programme d’urgence – LAND_NOW.
« L’équipe travaille pour mieux comprendre ce qui s’est passé durant le vol 53, mais avec le succès du vol 54 nous sommes confiants sur le fait que notre bébé est prêt à continuer à voler sur Mars », explique la NASA.
Commentaires (10)
#1
Dire que ce petit robot Ingenuity ne devait que faire deux à trois vols … De ce côté-ci, c’est une pleine réussite.
#2
C’est clair que c’est une belle performance
#3
Bof, juste un drone qui survole la dune du Pilat
#4
#5
C’est la beauté du monde du spatial : un POC qui devient un outil de prod, des outils qui sont réutilisés à d’autres finalités, et des efforts d’ingéniosité pour trouver une solution à un problème qui a lieu à plusieurs millions d kilomètres.
Je pense que c’est ce qu’on a perdu dans l’IT moderne : avec l’abondance de ressource de compute, on gaspille à mort là où le secteur spatial arrive à faire énormément avec moins de ressource brute (mais beaucoup plus de moyens financiers, certes).
#5.1
Fainéantise, omission ou aveuglement ?
#5.2
Rentabilité.
#6
la rentabilité dans le spatial c’est nouveau ça !!! je croyais que c’était un tonneau des danaïdes
parce que pour un moteur vulcain qui vole il en faut 15 en test c’est pas franchement rentable c’est clair
#6.1
Non, pas dans le spatial mais dans l’IT. Sa question portait sur l’IT où l’on gaspille.
#7
Oui, payer de l’infra pour compenser un dev non optimisé (ou non “green coding” pour utiliser le terme moderne) coûte moins cher que payer du temps de dev / test à optimiser.
C’est le même genre de réflexion que quand on considérait qu’on pouvait gaspiller de l’essence/diesel/électricité quand les prix étaient bas.