Sur Mars, « nouvelles observations de l’histoire géologique d’Aeolis Mons » grâce à Curiosity

Sur Mars, « nouvelles observations de l’histoire géologique d’Aeolis Mons » grâce à Curiosity

Sur Mars, « nouvelles observations de l’histoire géologique d’Aeolis Mons » grâce à Curiosity

Le CNRS rappelle que pendant deux ans, « le rover Curiosity a exploré la région de Glen Torridon, un creux topographique sur le flanc d’Aeolis Mons, la montagne d’origine sédimentaire qui occupe l’intérieur du cratère Gale ». Cette zone était intéressante car il y avait été détecté depuis l’orbite des minéraux argileux par spectrométrie infrarouge. Le CNRS rappelle qu’ils sont « des indicateurs d’interactions passées entre les sédiments et l’eau liquide, et sont aussi connus pour fournir un milieu favorable à la préservation de molécules organiques dans l’enregistrement géologique ».

« Les mesures réalisées par l’instrument franco-américain ChemCam tout au long de la traversée de Glen Torridon par Curiosity ont permis de caractériser en détail le contexte géochimique et  hydrologique de formation des minéraux », explique Erwin Dehouck, co-investigateur de l’instrument ChemCam.

« Les résultats montrent que la quantité d’eau qui a interagi avec les sédiments était suffisamment importante pour lessiver une partie des éléments chimiques les plus solubles. Ce phénomène suggère que, à l’époque où les sédiments ont été déposés, régnait un climat tempéré favorable aux  précipitations, ce qui est en accord avec les indices d’activité lacustre et fluviatile déjà observés dans le cratère Gale », indique le CNRS.

Commentaires (5)


Incroyable de se dire que maintenant, tout est sec.
Je me demande si la Terre deviendra comme ça également, avant que le Soleil ne devienne une géante rouge.


ouais ça veut dire que cela a été un coup de chance gigantesque que la vie soit apparue sur Terre…


Oui, mais il y a tellement de galaxies qu’au final ça reste peu probable que ce soit la seule planète avec la vie.



La première recherche sur google donne 2 000 000 000 000 (2 billions) de galaxies.



Ce qui est probable par contre c’est que l’on ne rencontre jamais une autre vie, mais c’est un autre sujet



misocard a dit:


Ce qui est probable par contre c’est que l’on ne rencontre jamais une autre vie, mais c’est un autre sujet




Une autre vie intelligente. Car on est pas à l’abri de découvertes démontrant que la vie se développe sur d’autres mondes (bactéries, etc).



Pour la rencontre de vie intelligente, c’est le fameux paradoxe de Fermi avec les nombreuses propositions de réponse qui vont avec.


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