Starliner encore repoussée, une fuite d’hélium détectée
Le 15 mai à 16h23
2 min
Sciences et espace
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Après plusieurs années de retard, on pourrait se dire qu’on n’est plus à quelques jours près. La capsule habitable Starliner de Boeing qui doit concurrencer Crew Dragon de SpaceX n’a toujours pas décollé. Le lancement est entaché de plusieurs problèmes depuis des années.
C’était au début une vanne sur l’étage supérieur du lanceur (Atlas V), qui a été réparée et testée. Mais dans la foulée, une petite fuite d’hélium a été détectée dans le module de service de la capsule. « L’hélium est utilisé dans les systèmes de propulseurs des engins spatiaux pour permettre aux propulseurs de s’allumer et n’est ni combustible ni toxique », précise Boeing.
« Les équipes visent maintenant une date de lancement au plus tôt à 22h43 le mardi 21 mai, pour effectuer des tests supplémentaires ». Atlas V et Starliner restent pour l’instant en place (à la verticale) dans le lancement spatial-41. Les astronautes sont pour le moment retournés avec leur famille à Houston, ajoute la NASA.
Boeing est actuellement confronté à une série noire avec ses avions, avec une multiplication des incidents. Les retards et les problèmes à répétition de Starliner viennent s’ajouter, sans oublier Elon Musk qui en profite pour tacler allègrement le retard de son concurrent.
Le 15 mai à 16h23
Commentaires (14)
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Abonnez-vousLe 15/05/2024 à 17h08
Modifié le 15/05/2024 à 17h20
Pour ceux qui ont accès à Mediapart, Martine Orange a fait une synthèse édifiante de ce qui a conduit à cet état désastreux aujourd'hui : Article Boeing
PS : le lien parle surtout de Boeing avionneur, mais il y a quelques références à Boeing Defence et Space.
Modifié le 16/05/2024 à 10h01
Mais il a aussi été surnommé “Neutron Jack” au passage...
Pourquoi ? GE était présent dans beaucoup de domaines industriels et la politique de Welch a été de dire:
« Si on n’est pas dans les 3ers, on se casse ! »
Donc des milliers d’employés, dont beaucoup d’ingénieurs se sont fait virés illico presto, laissant derrière des buildings GE entièrement vides… Comme une bombe à neutrons, jamais utilisée encore.
(en aparté, Bombe à neutrons: bombe nucléaire mais qui est en fait une passoire à neutrons contrairement à une bombe nucléaire classique - où les neutrons rebondissent à l'intérieur comme dans un billard créant au final un souffle destructeur gigantesque et des températures de millions de degrés, cf films Terminator - mais pas ici, la plupart des neutrons, ben ils sont déjà partis... loin. Ici les neutrons vont exploser l'ADN des cellules des êtres vivants aux alentours mais très peu d'effet sur le béton par exemple, donc ne vont pas détruire les infrastructures existantes (tout bénef pour l’ennemi qui va gagner... désolé si trop long )
Au passage, pour les départements encore « vivants », il a aussi divisé tous les budgets R&D par x2 ou x3.
A la fin de sa vie (mort en 2020), il a reconnu qu’avoir voulu créer de la valeur à tout prix rapidement pour l’actionnaire était en fait une grave erreur managériale et un non-sens sur le long terme… Les milliers de cadres virés à l'époque auront surement apprécié ses remords sur son lit de mort...
N'empêche que dans les années 90-2000, il était considéré comme une star à Wall Street ainsi que dans... les écoles de commerce...
Psfff....
Le 16/05/2024 à 10h03
Modifié le 17/05/2024 à 11h38
Le 16/05/2024 à 10h06
Modifié le 16/05/2024 à 12h15
«la méthode Bernard Tapie», c.a.d « Maintenant je suis le boss, et je dégraisse à mort tout ce que je peux en terme de coûts, mais effort sur les coûts seulement, après je montre ma copie aux investisseurs & traders qui sont super contents des résultats & bénefs pour pouvoir revendre la boite ensuite ou faire monter l’action mais la boite, ben elle morte dans 5 ans »
Pareil que « je fais une grève de la faim, perdu énormément de poids, mais au final, juste en état de survie) » ou bien « j’enlève tout ce qui fait du poids dans une voiture pour qu’elle consomme et coûte moins à l'utilisation, mais au final ne reste plus qu’un seul siège, un volant et les pédales... mais à Wall Street, ils applaudissent des 2 mains»
Donc maintenant les millions de titre de stocks-options attribués à un CEO ne seront dispo que 3 à 5 ans plus tard (cf pour Carlos Tavares), dès fois que le régime alimentaire sévère imposé par le CEO aurait tué le patient entre temps…
Parce que réduire les coûts, ça beaucoup sont capables de le faire, par contre, pour développer la boite et le business, ça c’est une autre paire de manches ("une autre paire de manches" comme disait ma grand-mère).
En aparté, stock-option veut dire simplement: droit à une option d’achat d'action à un prix fixé qui ne bougera pas:
« Dans 3-5 ans, vous aurez le droit de pouvoir acheter 1000 actions au prix de 40€, quelque que soit le prix de l’action à la Bourse à ce moment là. Bien sûr, si l’action vaut moins, vous êtes pas con – vous êtes CEO quand même – vous n’allez pas les acheter à 40€ si elles ne valent plus que 30€ à la Bourse.
Par contre, si elles valent 60€, vous allez "exercer votre option" et c’est la boite qui paiera de sa poche les 20€ de plus si vous décidez de les acheter (et vous les 40€ de votre poche). Ensuite bien sûr, vous êtes libre de les revendre immédiatement sur le marché à 60€ et donc vous empocherez les 20€ que la boite a claqué pour vous payer la différence auparavant. »
20€ c'est pas grand chose, mais quand on a le droit d'en acheter quelques millions, 20€ x quelques millions d'actions = beaucoup de millions €...
Donc, conclusion : « Au boulot pour faire monter l’action de la boite !! mais pas en utilisant de basses et honteuses méthodes comme au siècle dernier »
Le 16/05/2024 à 10h06
Le 15/05/2024 à 21h09
Le 16/05/2024 à 01h15
Le 16/05/2024 à 09h54
Le 16/05/2024 à 09h06
Le 16/05/2024 à 09h55
Le 16/05/2024 à 10h11
Il faut que ça soit validée comme une cause "naturelle". :
Apres, glisser d'une falaise à Etretat en faisant un selfie à la con, ça peut arriver, ha non c'est déjà arrivé !!