Spotify renforce ses conditions d’utilisation et ne veut plus des bloqueurs de publicité
Le 11 février 2019 à 09h26
1 min
Internet
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Le service de streaming musical vient de mettre à jour ses règles, notamment pour prendre en compte la vente et la gestion d'un abonnement par des tiers. Mais d'autres modifications sont présentes.
Il n'est par exemple plus demandé de suivre les règles et d'encourager les autres à faire de même. C'est désormais une obligation (point 9). Les cas de triches évoqués sont plus nombreux : utiliser des bots, augmenter de manière factice le nombre de followers, fournir ou accepter une compensation financière, etc.
De nouvelles interdictions sont de la partie : indexer le site pour simplement visualiser ou accéder à des données n'est plus autorisé, contre la seule collecte jusqu'à présent.
Bloquer la publicité et développer des outils pour le faire deviennent des raisons suffisantes pour bloquer un compte. Notez que le partage de compte était déjà prohibé.
Spotify aura probablement fort à faire pour détecter efficacement ces bloqueurs. Des éditeurs de presse avaient un temps engagé cette lutte, avant de se raviser pour la plupart.
Les conditions générales françaises n'ont pour le moment pas été mises à jour et datent toujours de novembre 2016.
Le 11 février 2019 à 09h26
Commentaires (12)
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Abonnez-vousLe 11/02/2019 à 10h44
Pas le même business que les éditeurs de presses. Franchement je donne raison à Spotify. Si tu veux écouter sans payer et sans pub… bah vas ailleurs.
Le 11/02/2019 à 11h43
Sauf que, si j’ai bien compris, le blocage des publicités est interdit pour tous.
Du reste, selon moi, agir par blocage risque plus d’énerver les utilisateurs que de les encourager à payer.
Le 11/02/2019 à 13h21
1,3% de leur base d’utilisateurs utilise l’offre gratuite en bloquant les pubs. Ca fait environ 2 millions de comptes.
S’ils font tomber le couperet direct, cela fera autant de données utilisateur en moins pour alimenter leur machine learning.
Le 11/02/2019 à 13h47
Le 11/02/2019 à 14h40
Si ils pouvaient travailler la stabilité de leur application Android déjà " />
Le 11/02/2019 à 16h45
Le 11/02/2019 à 17h19
Yep. Mais c’est un #fail qu’on te dit. :-)
Le 11/02/2019 à 20h02
Le 11/02/2019 à 22h44
Le 12/02/2019 à 08h05
Devoir forcer le mode hors ligne et/ou kill l’application à la bourrin pour que la recherche et l’affichage des playlists daigne fonctionner, c’est pas ce que j’appelle très bien, et tous les gens de mon entourage ont ce genre de problèmes.
Sinon oui, les applis desktop fonctionnent bien.
Le 12/02/2019 à 11h04
L’application sur Android, même pour les abonnements payants, contient 9 pisteurs.
Pour moi, c’est du vol de données privées. C’est tout autant malhonnête (si pas plus) que le piratage d’oeuvre.
Edit: Encore un abonnement que je vais arrêter.
Le 14/02/2019 à 21h14
A mon avis pas nouveau.
Pour le pistage de faceboock, il suffit de ne pas donner l’autorisation à cette plateforme.
Il est à voir une chose : les gens demande à utiliser leur application partout. Malheureusement ceci s’accompagne de pisteurs.
Sinon, un peu plus de détails permet néanmoins de limiter ta réflexion : outil d’audience, outils d’analyse d’utilisation et outils de reports lors de crash. Plus simple d’utiliser des solutions déjà prêtes que d’en développer.