SpaceX veut se poser sur la Lune avec Starship avant 2022
Le 28 octobre 2019 à 09h07
1 min
Sciences et espace
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C'est de nouveau la directrice des opérations chez SpaceX (Gwynne Shotwell) qui monte au créneau pour réaffirmer son ambition d'envoyer un prototype de Starship en orbite d'ici un an, comme le rapporte TechCrunch.
Ce n'est pas tout : « Nous voulons absolument atterrir sur la Lune avant 2022. Nous voulons […] y déposer du chargement pour nous assurer qu'il y a des ressources pour les personnes qui atterriront finalement sur la Lune en 2024 »… du moins « si les choses se passent comme prévu », ajoute-t-elle.
Comme Elon Musk, Gwynne Shotwell parle d'un « espoir » ou d'une source « d'inspiration » plutôt que d'échéances précises.
Le 28 octobre 2019 à 09h07
Commentaires (10)
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Abonnez-vousLe 28/10/2019 à 09h07
Les paris sont lancés. Manque les chinois et les russes.
Les européens c’est mort par manque de volonté.
Le 28/10/2019 à 09h23
Américains sans aucun doute.
Par contre d’après moi pas SpaceX (ni Blue origin ou autre mais ils sont à la traine), la NASA ne laissera pas faire, ils n’auront jamais l’autorisation de décollage.
Ou alors en rebadgé NASA avec un pilote et un astronaute made in NASA.
Le 28/10/2019 à 09h32
En même temps SpaceX travail pour la NASA non?
Le 28/10/2019 à 09h39
D’un sens, ils n’ont pas vraiment besoin de la NASA pour une autorisation de décollage ;)
Le 28/10/2019 à 10h09
L’Europe fournit la NASA en modules/composants. Mais cela ne permet apparemment pas d’avoir de siège avant la 2 ou 3ème mission au mieux.
https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/agence-spatiale-europeenne-m…
Le 28/10/2019 à 11h33
Alors que financièrement, l’Europe a sûrement les moyens de faire sont propres projets, elle manque de cohésion.
Le 28/10/2019 à 12h26
Petit joueur SpaceX.
Il y a 2 ans ils promettaient Mars pour 2022
Bref du SpaceX dans la com’
Le 28/10/2019 à 15h35
Ah mais ça c’est évident…
Le 28/10/2019 à 15h37
En terme de budget, l’ESA n’est pas trop mal, mais ça reste plus de 3 fois moins que la NASA.
Après, comme tu le dis, le problème de “contrat” entre les pays est pas mal handicapant.Pour les détails, lors d’un projet européen, chaque pays donne une enveloppe et on fait en sorte que chaque pays participe à proportion de la sommes donnée (au final, la majorité de l’enveloppe reste dans le pays).
Le 28/10/2019 à 17h16
En vue plus détaillée, les plus gros contributeurs de l’ESA sont la France (28%), l’Allemagne (22%), puis l’Italie (10%).
Budget 2019
Après à titre perso, je préfère des missions diversifiées que de voir chaque agence aérospatiale cramer ses moyens sur la volonté de poser un mec sur la Lune juste pour derrière dire qu’ils ont un gros kiki.
(ce qui est en gros un résumé de la course à l’espace de la guerre froide)
Explorer la Lune et s’y établir a une très forte finalité scientifique et économique. Mais comme pour l’ISS, un effort international serait beaucoup plus marquant que chacun faisant l’hélicobite avec sa fusée dans son coin.
Car au fond, l’ISS est avant tout la démonstrations que lorsque les pays coopèrent entre eux, on arrive à des trucs géniaux.