SpaceX dans les starting-blocks pour tester son vaisseau orbital Starship

SpaceX dans les starting-blocks pour tester son vaisseau orbital Starship

SpaceX dans les starting-blocks pour tester son vaisseau orbital Starship

Fin août, la société faisait décoller son prototype Starhopper pendant une petite minute. Il est monté à 150 m avant de revenir se poser. 

Elon Musk et son équipe ont désormais les yeux tournés vers Starship, le vaisseau/dernier étage de l'ex-BFR (Big Falcon Rocket). Pour rappel, les boosters de la fusée s'appellent Super Heavy ; l'ensemble est donc baptisé Starship Super Heavy (ou SSH).

Il ne s'agit pas encore d'un vol dans l'espace puisque l'altitude maximum est de 22,5 km, comme indiqué dans la demande d'autorisation formulée à la FCC.

Commentaires (6)


Et le projet inspiré de l’hyperloop pour le début du lancement ca en est où? Un tunnel pour lancer l’ensemble sur les premiers mètres…le fameux tunnel SSH.


bravo spacex  c’est un type comme ça qu’il faudrait a la tête de la nasa  , il avance vite

il y a toujours une bonne  longueur d’avance , sur la concurrence .

me souviens , qnd  spacex a commencé tous les constructeurs de fusées étaient hilares sur l’avenir de spacex , il leurs avaient dit , dans 10 ans je vous bouffe.

spacex x vous construit une fusée en quelques mois , pas en 10 ans 


Attention sur la notion de vouloir avancer vite. La NASA a eu une période du “vite et pas cher”, et ça s’est chiffré en vies humaines.



On ne peut nier la vitesse à laquelle SpaceX s’est développée et la maturité acquise alors que personne n’y croyait, par contre il vaut mieux éviter de mettre la charrue avant les boeufs pour du transport de passagers.

A noter que globalement, tout le New Space s’est développé très rapidement, à peine une décennie. Faut dire qu’ils sont arrivés après la guerre d’une certaine façon, là où les agences spatiales historiques ont du tout construire de zéro.


vite et pas cher ? pour quel modèle de lanceur ?

Concernant la Navette :

-> il y avait des problèmes de conception ( décrochage de la mousse en condition hivernale)

-> des problèmes de chaine de commandement ( détection des  tuiles abimés)

-> pas de solution pour réparer/remédier en orbite les défaut sur le bouclier thermique

-> plusieurs semaines pour remettre en service un navette après un vol


Les conclusions du rapport d’enquête de la catastrophe de Columbia avaient mis en avant un défaut d’organisation de la NASA et sa décision dans la prise de risque. L’organisation vivait sur le principe du FBC (Faster, Better, Cheaper, des objectifs souvent contradictoires, hérités de l’administration Goldin) et le programme des navettes spatiales a été victime de défauts de conceptions en plus d’objectifs de délais et de coûts acceptables.



Le CAIB a été très critique sur ce point dans son rapport. Et l’administrateur de la NASA en poste à ce moment-là (Sean O’Keefe) avait reconnu qu’il fallait réembaucher du monde pour compenser les compétences perdues au fil du temps.



Les défauts que tu cites sont en partie induits par la politique FBC que la NASA a conduit pendant des années.

Après il faut se remettre dans le contexte : on parle de la fin des années 90 pour le “pas cher”. Ca coûtait une véritable fortune (420 millions à 1.5 milliards de dollars pour un lancement de navette d’après Wikipedia), mais il y avait des objectifs de coût réduits dans tous les cas.


Merci pour  la précision, mais au vu du cout du programme et d’un lancement je pensais pas que c’était du “Cheaper”…

Espérons que pour le SLS au vu des cout de développements  la NASA en aura pour son argent.

Compte tenu qu’il sont partis sur des moteurs éprouvés (ceux de la navette) et des boosters à poudre encore une technologie ultra éprouvée (non retenue par SpaceX et BlueOrigin).


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