ProtonMail s'ouvre à IMAP/SMTP avec son bridge en bêta ouverte

ProtonMail s’ouvre à IMAP/SMTP avec son bridge en bêta ouverte

ProtonMail s'ouvre à IMAP/SMTP avec son bridge en bêta ouverte

ProtonMail vient d'ouvrir la bêta de son service de Bridge pour ses abonnés (Plus, Visionary ou Lifetime).

Pour rappel, cet outil doit permettre l'utilisation de votre compte à travers les protocoles IMAP et SMTP classiques, via des clients comme Apple Mail, Outlook ou Thunderbird. Le tout avec chiffrement et déchiffrement des messages.

Pour le moment, seuls macOS et Windows sont concernés, Linux arrivera plus tard. Tous les détails sont donnés par ici. On reste par contre toujours sans nouvelle d'un support plus complet d'OpenPGP par le service, permettant de se passer de ce genre d'outils et de limitations.

Commentaires (9)


Malheureusement, ça n’a pas l’air de fonctionner encore avec Airmail…


On attend avec impatience la version linux !


Je ne pige pas pourquoi ça ne marcherait pas sous Linux, si les protocoles IMAP et SMTP sont supportés, puisqu’on parle en particulier de Thunderbird.


C’est parce que le client mail (Thunderbird) communique en IMAP et SMTP avec le Bridge, qui est un programme qui tourne en local sur la machine de l’utilisateur, et non pas avec les serveurs de ProtonMail directement.


Merci pour ta réponse, mais je ne comprends pas bien.

Il faut installer un programme en local sur sa machine, appelé “Bridge”, qui va communiquer (en quel protocole ?) avec les serveurs de ProtonMail ?

(ça paraît tordu)


Oui, c’est le Bridge qui communique avec les serveurs de ProtonMail.

Il chiffre/déchiffre les emails à la volée.

Il est nécessaire, parce que ProtonMail a implémenté le chiffrement “à sa sauce” (c’est à dire de manière non standard).

Enfin, c’est je que j’en ai compris.


Ça paraît une idée absurde, alors qu’il suffit de faire du IMAPS et SMTPS, comme le font déjà aussi bien SFR (mon FAI chez qui j’ai une boîte mail du temps de Club-Internet <img data-src=" /> ) que GMail depuis très longtemps, ou à une époque en tous cas la messsagerie d’entreprise d’Atos.


Non, le problème n’est pas le chiffrement en transit. Pour ça effectivement pas besoin de réinventer la roue.

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Le point fort de ProtonMail - et la raison pour laquelle il y a besoin de ce Bridge - c’est le chiffrement de bout en bout.

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Or, leur implémentation du chiffrement de bout en bout est un truc qui est proche de OpenPGP, sans être OpenPGP (j’espère ne pas dire de bêtises).

D’où les complications.


Merci pour tes réponses, mais ce n’est pas encore clair pour moi (même pour échanger en PGP on peut faire du TLS sur IMAP/SMTP, non ?), tant pis :-) . J’ai eu la flemme d’aller creuser en ligne.


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