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Peregrine, la mission vers la lune, périclite

Peregrine, la mission vers la lune, périclite

Le 10 janvier à 06h33

Les États-Unis prévoyaient de retourner sur la Lune, pour la première fois depuis plus de cinquante ans et la mission Apollo 17, avec la toute nouvelle fusée Vulcan Centaur de la co-entreprise américaine United Launch Alliance (ULA) regroupant Boeing et Lockheed Martin. Celle-ci a lancé Peregrine, le premier alunisseur développé par une entreprise privée, Astrobotic.

Si le décollage s'est, semble-t-il, bien passé lundi matin, Astrobotic a expliqué lundi soir sur X (anciennement Twitter) que le vaisseau souffrait d'une « anomalie du système de propulsion ». Un peu plus tard, l'entreprise expliquait que « malheureusement, il semble que la panne au sein du système de propulsion cause une perte critique de carburant ».

Dans un dernier message, l'entreprise explique que la fuite « fait fonctionner les propulseurs du système de contrôle d’attitude (ACS) du vaisseau spatial bien au-delà de leur cycle de vie prévu pour empêcher l’atterrisseur d’une chute incontrôlable ».

Elle rajoute qu'elle peut encore le garder dans un état stable face au soleil pendant environ 40 heures supplémentaires. Or cet état stable est important pour que les panneaux solaires de la mission soient dirigés vers le soleil pour produire le maximum d'électricité.

« À l’heure actuelle, l’objectif est de rapprocher Peregrine le plus près possible de la distance lunaire avant qu’il ne perde la capacité de maintenir sa position de pointage vers le soleil et ne perde ensuite sa puissance » ajoutait Astrobotic.

Le 10 janvier à 06h33

Commentaires (11)

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Et aussi : La Nasa repousse le retour d’astronautes sur la Lune à 2026
Mais même 2026, ça ne serait pas un peu optimiste ?
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Faut pas qu'ils repoussent trop, sinon Thomas Pesquet sera déjà en retraite 😅
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La mission Artémis 2, lors de laquelle un équipage de quatre astronautes doit faire le tour de la Lune sans y atterrir, est elle aussi repoussée de fin 2024 à septembre 2025.
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Sponsorisé par DHL, ils anticipe la livraison de colis pour les futures basent spatiales ?
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Perso j'aurais foutu quelques panneaux solaires sur les 6 faces (au lieu d'un sticker DHL par exemple) ça m'aurait relaxé cette contrainte de pointage parfait vers le soleil.
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Moi, à la place de Boeing, je prendrai les services d'un exorciseur ou d'une sorcière vaudou.
Entre:
- la capsule "Dragon-like" qu'on attend encore avec 2-3 ans de retard (pas pire qu'une Ariane 6, already-has-been avant le 1er décollage),

- le 737 Max, en plus de faire plonger les avions vers le sol sans bouton OFF pour l'arrêter, et qui maintenant perd quelques boulons de porte, porte qui était censée être condamnée en plus,

- cette semaine c'est les fusées qui vont sur la Lune qui ont des fuites (bon ils n'ont que participé - de loin? - pour la fusée) mais ça sent quand même le mauvais œil à plein nez, non?
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Je compte aller au Canada en 2024 ...
J'ai commencé à regarder les horaires des avions.
Ben ... entre un boeing à 10h30 et un Airbus à 13h30, je vais opter pour Airbus, moi 😅 ... je sais pas pourquoi 🙄
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C'est bien le Canada, surtout le Québec, y ayant passé une année scolaire (à Montréal). Ça pèle dur l'hiver mais un jour / 2 c'est grand soleil et ciel bleu (mais -20 degres aussi). Un conseil : y aller mi - fin septembre si on ne doit y passer qu'une semaine ou deux seulement, durant "la saison des couleurs", quand les feuilles des érables (d'où vient le sirop) prennent des teintes extraordinaires avec le Soleil. Qui coïncide avec l' Été Indien. Splendide.
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Dans le cas present, c'est à priori la sonde d'Astrobotic qui est défectueuse. Boeing (via ULA) n'a fourni que le lanceur, dont la mission s'est bien passée.
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Hmm,c'est vrai, tout à fait. Le lanceur a performé comme attendu apparemment. j'avais en effet un peu exagéré le trait, ayant pris la précaution d'écrire "participer".

Après, une boîte comme Boeing qui existe depuis plus d'un siècle maintenant doit avoir plus d' expérience qu'une startup.

Ont-ils vérifier, contrôler la réalisation de la sonde ou ont-ils même juste donner leur avis technique et conseil à Astrorobotic vu l'armée d'ingénieurs qui bossent chez Boeing ?

ou bien n'ont-ils absolument pas jeté un regard sur ce qu'a fait Astrorobotic ?

Et comme on dit :

"seul dans la victoire, collectif dans l'échec" (aussi appelé: "Ben c'est pas que de ma faute à moi tout seul")

Donc dans la mémoire collective, l'échec (The Shame) retombera sur les 3 (avec Lockheed Martin aussi).
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A ma connaissance, ce n'est pas le premier alunisseur privé, mis le troisième. Le précédent était Israélien.

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