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Pas de sensibilisation obligatoire des fonctionnaires aux enjeux numériques

Pas de sensibilisation obligatoire des fonctionnaires aux enjeux numériques

Le 08 juillet 2019 à 09h32

Députés et sénateurs sont parvenus à un accord, jeudi 4 juillet, en commission mixte paritaire, au sujet du projet de loi relatif à la fonction publique (voir le texte). Aucun des amendements adoptés fin juin par le Sénat afin de protéger la souveraineté numérique de la France n’a néanmoins été retenu.

Pour mémoire, la Haute assemblée avait d’une part souhaité que les fonctionnaires soient sensibilisés aux « enjeux liés à l'écosystème numérique », tels les données personnelles et les logiciels libres (voir notre article). Il fut d’autre part question d’empêcher certains hauts fonctionnaires de rejoindre les rangs de grandes entreprises, à commencer par les GAFAM, en cas de risques d’atteintes à la « souveraineté nationale » (voir notre article).

Le 08 juillet 2019 à 09h32

Commentaires (11)

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Faudrait quand même pas qu’ils soient limité dans leurs carrières les pauvres ! ce serait injuste !

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<img data-src=" /> Je vais devenir grossier. En entreprise, on a des formations sur le numérique, de sensibilisation à la sécurité des données, afin de mieux protéger notre si et nos clients. Mais pour ceux qui sont censés représenter la France, rien. Ha si, ils ont voté pour interdire la fessée et protéger les générations futures <img data-src=" />

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Tout comme dans la fonction publique …

Il y a une loi qui oblige votre votre entreprise à vous former là dessus ? et bien c’est pareil pour la FP.



&nbsp;Nous sommes tous formés et le problème est plutôt du côté des compétences/volontés que de la formation, une personne qui bossait sur machine à écrire auparavant peut ne pas être ouverte à une nouvelle façon de penser et de faire.



Cependant il est admis que les personnes à fort risque sont les mieux formées, donc le risque global reste très restreint.



Je pense que ce qui a été problématique ici n’est pas la “sensibilisation des fonctionnaires aux enjeux numériques” mais des petites lignes touchant des personnes hautes placées et ayant beaucoup à perdre.



C’est un peu comme les contrôles routiers, cela aide à coup sûr à réduire la criminalité routière, cependant les citoyens ne voteraient égoïstement pas pour une politique de contrôles plus strictes, on ne pense jamais au grand bien que pourrait faire un petit mal envers nous.

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spidermoon a écrit :



<img data-src=" /> Je vais devenir grossier. En entreprise, on a des formations sur le numérique, de sensibilisation à la sécurité des données, afin de mieux protéger notre si et nos clients. Mais pour ceux qui sont censés représenter la France, rien. Ha si, ils ont voté pour interdire la fessée et protéger les générations futures <img data-src=" />





Sur le principe, cela suit leur politique. Etant donné qu’ils démantèlent le service public, ils vont pas en plus former des agents qui vont partir.



Préféctures : beaucoup de démarches sont dématérialisées et centralisées, donc pas sûr que les agents sur site aient réellement besoin de mettre les mains dans le cambouis.



DGFiP =&gt; les agents et agences sont réduits drastiquement, création de contrats précaires pour les remplacement lors d’un “coup de chaud”.



Hôpital =&gt; avec l’arrivée des GHT, mutualisation des établissements, agents, besoins, etc. Donc si création d’un seul pôle informatique, médical, achats, financier, besoin de moins d’agents pour faire tourner la boutique, donc pas de formation (sachant qu’on porte déjà plusieurs casquettes, entre RSSI, développement durable, qualité, etc, et tout ça pour pas un kopeck de plus par mois !)



De plus, il y a des chances qu’il y ait de plus en plus d’entreprises privées qui aient des missions de service public. Donc charge à elles de former leur personnel.



Sans compter que de plus en plus d’établissement (en tout cas dans l’hospitalier), passent par des éditeurs en SaaS, donc elles se dégagent de la responsabilité des données traitées.


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quegorosoit a écrit :



Cependant il est admis que les personnes à fort risque sont les mieux formées, donc le risque global reste très restreint.



Sur la question des données personnelles, tout le monde est à fort risque. D’autant plus quand on n’est pas a minima sensibilisé.


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quegorosoit a écrit :



Cependant il est admis que les personnes à fort risque sont les mieux formées, donc le risque global reste très restreint.





C’est plus un problème de sensibilisation que de véritable formation. Un bon travail de sensabilisation auprès de parlementaires pas forcément à l’aise avec les problématiques du numérique où qui n’y voient pas d’autres intérêt que la fibre pourrait influencer le vote de lois protégeant nos libertés numérique et favorisant une sorte de souveraineté numérique.



Peu importe s’ils ne saisissent pas les aspects techniques les plus pointus, connaître les enjeux et un grand pas et les comprendre c’est encore mieux.



Je rajouterais que je n’attends pas d’un parlementaire (et plus généralement d’un homme politique) qu’il soit expert sur tout mais qu’il écoute tout le monde et prenne assez de recul pour discener les véritables enjeux pour notre pays.


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Patch a écrit :



Sur la question des données personnelles, tout le monde est à fort risque.





Non.

Tatie jeanine, jojo le poivrot, toi ou meme moi avons beaucoup moins d’impact que pas mal de hauts fonctionnaires.


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Drepanocytose a écrit :



Non.

Tatie jeanine, jojo le poivrot, toi ou meme moi avons beaucoup moins d’impact que pas mal de hauts fonctionnaires.



J’ai déjà assez d’INpact possible sur ma propre vie pour me dire que le risque est trop important pour ne pas y faire attention.


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Ils auraient pu le voter pour eux-memes et leurs attaches …

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MeGusta a écrit :



Sans compter que de plus en plus d’établissement (en tout cas dans l’hospitalier), passent par des éditeurs en SaaS, donc elles se dégagent de la responsabilité des données traitées.





Même en passant par un service en SaaS, le responsable de traitement reste l’entité (entreprise, établissement de santé, collectivité, …) car c’est bien elle qui fixe la finalité d’usage des données. Le fournisseur de service SaaS n’est “que” le sous-traitant. Il peut lui même avoir d’autres sous-traitant soit dit en passant.


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Les fonctionnaires, comme les salariés du privé, ont des formations de ce type. Comme dans le privé, c’est variable en fonction de qui t’emploie (collectivité, ministère, hopital).



Ça aurait été bien que ce soit inscrit dans la loi, et pas que pour le public tant qu’à faire…

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