OpenAI supprime les sièges d’observateurs de son conseil d’administration

Alors qu'Apple venait tout juste d'obtenir un siège d'observateur au Conseil d'administration d'OpenAI, l'entreprise de Sam Altman supprime tous les sièges d'observateur de son CA, explique Axios.

Cette décision suit, selon le média américain, celle de Microsoft d'abandonner immédiatement son propre siège d'observateur. L'entreprise de Redmond a envoyé une lettre mardi 9 juillet à OpenAI qu'Axios a pu consulter. Le texte affirme que Microsoft a observé des progrès significatifs ces huit derniers mois, et qu'elle avait confiance dans la direction de l'entreprise, au point qu'un siège d'observateur n'est plus nécessaire.

« Comme vous le savez, nous avons accepté le rôle d'observateur du conseil d'administration sans droit de vote à un moment où OpenAI était en train de reconstruire son conseil d'administration » explique Microsoft dans cette lettre. L'entreprise y ajoute : « cette position nous a permis de mieux comprendre les activités du conseil d'administration sans compromettre son indépendance, et nous avons apprécié l'opportunité de servir en tant qu'observateur pendant cette période de changement ».

Axios fait remarquer que l'abandon de ce siège par Microsoft lui permet de lever un point de friction avec les autorités de la concurrence qui analysent les liens entre les deux entreprises.

Interrogée par TechCrunch sur le sujet, OpenAI a répondu que, « sous la direction de la directrice financière Sarah Friar, nous mettons en place une nouvelle approche pour informer et faire participer des partenaires stratégiques clés – tels que Microsoft et Apple et des investisseurs tels que Thrive Capital et Khosla Ventures ».

Commentaires (4)


C'est Apple qui doit être content, juste après avoir obtenu cette place lors de négociations avec OpenAI !
Microsoft: "oh oui on a observé mais c'est bon là maintenant on vous fait confiance" :v
Ok ...
Ce qui ne va aucunement réduire le lien fort entre OpenAI et Microsoft, vu les investissements de ce dernier et sa participation.
Par contre c'est un bon moyen de mettre de côté Apple, qui aura automatiquement moins de visibilité sur les orientations prises.

Pas sûr que les autorités de la concurrence se laissent aussi facilement berner.
C'est quand même un peu étrange comme décision à peine 1 semaine après avoir validé l'arrivée d'Apple.

On peut supposer que les infos dont avait besoin Microsoft (et désormais Apple) ne nécessitaient pas forcément un accès aussi large, et qu'openAI a pu apporter une solution transparente pour répondre à leurs attentes (par exemple en ouvrant un service avec qui ils communiquent).
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