NVIDIA abandonne finalement son GeForce Partner Program (GPP)

NVIDIA abandonne finalement son GeForce Partner Program (GPP)

NVIDIA abandonne finalement son GeForce Partner Program (GPP)

L'initiative était critiquée par AMD depuis plusieurs semaines, autant dans les médias que de manière plus directe.

En cause, la demande par son concurrent de réserver une marque Gaming aux GeForce, ce qui aurait incité des constructeurs à exclure les Radeon de leurs dénominations phares, les plaçant sous une marque secondaire. Le tout sous une pression supposée du côté des allocations de GPU.

AMD n'a pas pour autant attaqué NVIDIA en justice, préférant se placer sur le terrain médiatique. Et nous n'aurons sans doute jamais l'occasion d'en savoir plus, le programme étant tout simplement abandonné. Le père des GeForce a certainement estimé que la défense de ce programme ne valait pas le coup, mais donne ainsi l'impression d'une culpabilité, même s'il s'en défend dans un billet de blog.

La société dit avoir cherché à clarifier la dénomination des produits chez les constructeurs, mais ne répond pas sur le fond, préférant évoquer sa volonté « d'éviter toute distraction qui nous détournerait du travail passionnant que nous faisons en faisant avancer le jeu PC ».

Les plus taquins noteront que c'est dans ce contexte qu'ASRock, qui vient de se lancer dans le marché des cartes graphiques avec AMD, ne proposera pas ses produits en Europe. Raison invoquée par la marque ? AMD  le lui aurait interdit.

Nous avons bien entendu contacté AMD pour tenter d'en savoir plus.

Commentaires (2)


Une bonne chose, on se dirigeait droit vers un abus de position dominante.

Et si Nvidia veut vraiment clarifier la situation, ils n’ont qu’a interdire les constructeurs de vendre leurs cartes et ne sortir que les founder edition.

Et puis deja qu’ils nomment bien leurs cartes et sans les entourloupes, meme nom mais gpu different ou meme gpu mais nom différent.


Ben tiens, les pov’ chous.



Ils croyaient vraiment que ça n'allait pas se voir ? Bande d'emplâtres.       






Tout ce qu'ils ont gagné, c'est un boycott de ma part pour les années à venir (heureusement pour eux que j'ai renouvelé mon portable il n'y a pas longtemps <img data-src=">).      






Sinon, je ne vois pas le rapport avec le sujet Asrock. Ou plutôt, c'est vraiment maladroit (pour être poli) de faire un parallèle.      






Le cas nVidia, c'est utiliser des tiers pour mettre en place un étouffement artificiel de la concurrence. X utilise Ys pour limiter la diffusion de Z.       

&nbsp;Dit autrement, X tente de contrôler la manière dont Ys et Z gèrent leurs relations commerciales.

&nbsp;&gt;&gt;&gt; Manoeuvre anti-concurrentielle probablement illégale, à minima du fait de la législation anti-trust.

&nbsp;

Le cas AMD, c'est restreindre la licence d'exploitation de technologie à des conditions de distribution. X utilise Y pour limiter la diffusion de X.

Dit autrement, X a négocié avec Y une relation commerciale qui nous semble être au désavantage de Y (et possiblement de X aussi <img data-src=">).

&nbsp;&gt;&gt;&gt; Manoeuvre d'auto-sabordementde contrôle de ses partenariats commerciaux, rien d'autre que le libre arbitrage de deux acteurs économiques dans l'établissement de leur relation bilatérale, sur les produits de l'un des deux (et non pas un tiers).






Après, sur le pourquoi de la décision d'AMD... J'ai lu ici et là que ce pourrait s'expliquer soit pour des raisons de priorité de marché (Asie d'abord), soit pour des raisons d'exclusivités croisées (un autre constructeur aurait un marché "réservé" en Europe) soit pour simplement des raisons de frilosité d'AMD (Asrock nouveau sur le marché, pas forcément eu toujours bonne réputation etc)...      

Mais à mon sens la seule explication serait la deuxième : pour le reste, vu les parts de marché d'AMD sur les cartes graphiques, ce serait vraiment débileaudacieux de leur part de faire la fine bouche.

La raison légale du fait de contrats antérieurs AMD / autre me semble d'autant plus crédible que vu justement la faiblesse d'AMD sur le marché, les grands assembleurs pourraient très bien négocier des exclusivités territoriales en échange de la mise en valeur dans leur gamme gaming, *par exemple*...

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