L’Europe veut être « un acteur incontournable » des initiatives d’exploration spatiale (Lune et Mars)
Le 26 octobre 2018 à 09h37
2 min
Sciences et espace
Hier, les ministres européens en charge des affaires spatiales se sont réunis pour une session intermédiaire du Conseil de l’ESA au niveau ministériel (IMM 2018). Ils ont ainsi pris connaissance des propositions de l'agence spatiale européenne qui seront soumises en novembre 2019 à l'occasion de la prochaine session ministérielle (Space19+). Des décisions sur plusieurs sujets devront alors être prises :
- Rétablir le leadership du Programme scientifique de l’ESA dans le domaine de la physique de l’Univers
- Faire de l’Europe un acteur incontournable des nouvelles initiatives mondiales d’exploration spatiale – à destination de la Lune et de Mars – en collaboration avec ses partenaires
- Travailler en coopération avec l’industrie au bénéfice de la croissance économique et de la société dans les domaines traditionnels ainsi que dans le domaine émergent de la sûreté et de la sécurité spatiales
- Renforcer les transferts d’innovations techniques vers et depuis le secteur spatial.
Il sera également question de la poursuite du programme Copernicus, de la navigation par satellite en posant « les jalons du GNSS européen de prochaine génération », etc.
Deux documents ont également été signés hier : « Une déclaration conjointe relative à l’exploitation institutionnelle d’Ariane 6 et de Vega C, dans laquelle les signataires expriment leur plein soutien à la filière européenne des lanceurs » et « un accord entre l’ESA et l’Agence spatiale italienne (ASI) concernant leur coopération relative au futur déploiement du nouveau télescope « œil de mouche » sur le site du mont Mufara, en Sicile ».
Le 26 octobre 2018 à 09h37
Commentaires (10)
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Abonnez-vousLe 26/10/2018 à 09h18
#1
C’est bien mais il faut des moyens…
Le 26/10/2018 à 09h41
#2
Le 26/10/2018 à 09h45
#3
Le 26/10/2018 à 09h55
#4
d’un autre côté, pour les vols habités il n’y a pas grand monde aujourd’hui non plus : les russes et les chinois - du moins tant que les falcon, blue origin ou autres n’ont pas fait leur premier vol.
À la réflexion, l’Europe maîtrise quand-même pas trop mal les lancements, y compris de charges lourdes, et a la capacité de construire des sondes de manière indépendante aussi (voir ici pour une liste sans doute assez complète :https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_sondes_spatiales). Une question quand-même : quel sera l’impact du Brexit sur les projets et sur les capacités spatiales européennes…?
Le 26/10/2018 à 10h01
#5
Il y aura fort à faire car pour le moment je miserais plus sur la Chine et les taïkonautes.
Le 26/10/2018 à 10h31
#6
C’est clair qu’on a des gens compétents et un sacré savoir faire à l’ESA.
Mais les projets sont ultra longs et les moyens ne sont pas là.
Le 26/10/2018 à 10h46
#7
Le 26/10/2018 à 12h00
#8
Le 26/10/2018 à 12h13
#9
Ils ont ainsi pris connaissance des propositions de l’agence spatiale
européenne qui seront soumises en novembre 2019 à l’occasion de la
prochaine session ministérielle (Space19+)
Soumises en novembre 2019.
Étudiées en décembre 2020.
Expertisées en janvier 2022.
Objets d’un rapport préliminaire en février 2023.
Inscrites au rapport principal en mars 2024.
Confirmées dans le rapport complémentaire en avril 2025.
Remises à jour en mai 2026.
Suspendues en raison de la crise en juin 2027.
etc…
Pourquoi j’ai la terrible impression que la réalité sera très proche de cette vision?
Le 26/10/2018 à 13h20
#10
Si tu as une source pour ton affirmation, je veux bien.
Moi je pensais à Rosetta…