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Les États-Unis prévoient d’interdire l’utilisation de logiciels espions non-souverains

Les États-Unis prévoient d'interdire l'utilisation de logiciels espions non-souverains

Le 21 novembre 2022 à 06h21

L'administration Biden prévoit de publier un décret en vue « d'interdire l'utilisation opérationnelle par le gouvernement américain de logiciels espions commerciaux qui présentent des risques de contre-espionnage ou de sécurité pour les États-Unis », révèle une lettre envoyée aux dirigeants de la commission du renseignement de la Chambre des représentants qu'a consultée CyberScoop.

Le courrier fait suite à une demande d'un groupe bipartite du Comité spécial permanent de la Chambre sur le renseignement exprimant des inquiétudes quant à la lutte contre les « utilisations contraires à l'éthique » des logiciels espions commerciaux.

Cette annonce ferait suite à la décision du Département du commerce américain de placer NSO, Candiru et deux autres prestataires privés de logiciels espion russe et singapourien sur liste noire, pour avoir « commercialisé un outil numérique mis au service de la répression de dissidents, militants et journalistes » et d'avoir « participé à des activités contraires à la sécurité nationale ou aux intérêts de politique étrangère des États-Unis ».

Le 21 novembre 2022 à 06h21

Commentaires (7)

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Ah j’ai bien rigolé sur des utilisations contraire à l’éthique

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Quels seraient les deux autres prestataires privés de logiciels espion russe et singapourien ?

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Rien que le titre: Lawl.



« *utilisations contraires à l’éthique américaine »

:cap:



« participé à des activités contraires à la sécurité nationale ou aux velléités de foutre la m??de? partout ou c’est possible des États-Unis »
:cap:

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Je suppose que les outils développés par les agences comme la NSA, le FBI et CIA restent à usage interne de chaque agence (en particulier la NSA qui est théoriquement la plus avancée) et ne sont pas diffusables auprès des services de polices ; je me demande quelle est la collaboration éventuelle entre ces agences pour la mise au point de ce genre d’outil, même si les cibles ne sont pas les mêmes (la CIA exerce en dehors du territoire sauf exception, contrairement au FBI qui ne s’occupe que de l’interne).

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Le FBI achète directement des logiciels comme Sabre ou Pegasus mais en même temps peut faire des demandes à la NSA conformément à la loi U.S.A Freedom Act adoptée en 2015.



Mais de toute manière, ils peuvent aussi utiliser la Section 702 de la loi Foreign Intelligence Surveillance Act de 1978 qui autorise la collecte de données privées de personnes non américaines, mais également l’accès à leurs communications avec des citoyens américains et des résidents permanents n’ayant enfreint aucune loi.



D’ailleurs, cette section 702 soulève de nombreuses critiques de la part des défenseurs de la vie privée. Selon eux, elle permet au gouvernement fédéral d’espionner les Américains sans supervision et sans procédure.

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“non souverains”. Tout est là.

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Et du coup utilisation exclusive des outils développés par la NSA et cie, comme ça moins de risque de se faire griller bêtement qu’avec un outil externe façon NSO.
Quand à parler d”éthique en ce qui concerne ce genre de machins juste lol

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