Les États-Unis et le Royaume-Uni s'attaquent à l'équipementier chinois ZTE

Les États-Unis et le Royaume-Uni s’attaquent à l’équipementier chinois ZTE

Les États-Unis et le Royaume-Uni s'attaquent à l'équipementier chinois ZTE

Les sanctions contre les géants chinois des équipements réseau continuent. Depuis quelques années, Huawei est dans le collimateur des autorités, qui l'accusent d'être un faux nez du gouvernement chinois, intégrant potentiellement des logiciels espion dans son matériel.

Cette suspicion, jamais étayée publiquement, justifie une interdiction de l'équipementier dans la commande publique et dans des partenariats avec des entreprises privées, comme l'opérateur AT&T.

Désormais, le département américain du Commerce a déposé un ordre d'interdiction contre son concurrent ZTE. Les entreprises américaines ne peuvent plus fournir la société pendant sept ans, sous peine de sanctions. Selon Reuters, deux de ses fournisseurs ont lourdement chuté en bourse.

L'an dernier, la société avait été condamnée à une sanction de 1,19 milliard de dollars après la vente de matériel en Iran et en Corée du Nord. Elle est désormais accusée d'avoir ralenti le travail des autorités, en mentant dans les négociations en 2016 et 2017. ZTE n'aurait pas réprimandé certains employés comme promis.

Le Royaume-Uni a prévenu les sociétés britanniques du risque pour la sécurité nationale que poserait ZTE, dans une lettre du National Cyber Security Centre (NCSC). Suite à ces annonces, la cotation du groupe chinois a été suspendue à Hong Kong et Shenzen. Il déclare étudier les implications de ces décisions et être en contact avec les parties concernées.

Commentaires (11)


C’est beau le protectionnisme chinois américain…


Il semble que l’interdiction concerne principalement Qualcomm, donc ZTE ne pourra plus utiliser de puces Qualcomm dans ses téléphones.

Il faudrait tout de même que les Etats-Unis fassent un peu attention à ce type de manifestation de leur “puissance impériale”, à force d’essayer de glisser leur législation partout dans le monde, le monde va apprendre à se passer d’eux. Et toutes les gesticulations de leurs politiques pour “make America great again” ne pourront rien y changer.

(voir la réglementation concernant les paiements en dollars, ce qui concerne la définition des “US persons” dans la finance, etc.)


Surtout qu’ils se sont déjà fait allumer une fois avec le coup de Bombardier.



En voulant favoriser Boeing il fallait empêcher le nouveau moyen courrier de Bombardier d’arriver, et BIM 120% de taxes en plus. Sauf qu’Airbus s’est pointé et l’avion est maintenant vendu aux US “Airbus by Bombardier” et hop, plus de taxe, une fusion des 2 plus gros concurrents de Boeing et pleins de sousous dans les poches d’Airbus ^^


Ils essayent maladroitement de faire quelque chose contre la Chine qui ne joue pas du tout au même jeu commercial que les autres. Entre les entreprises d’état chinoise diriger par des militaires qui achètent à tour de bras des entreprises étrangères, l’obligation pour nos entreprises de s’associer avec un chinois pour s’implanter sur place ou les transferts technologique obligatoire il serait temps de ce sortir un peu les doigts et de faire quelque chose avant qu’ils nous aient tranquillement tout acheter avec notre propre pognon …


il s’agit de beaucoup plus, pour les Etats-Unis, que de simplement “contrer” la Chine. Pour eux, c’est simplement une question de souveraineté, qui s’étend selon leur doctrine partout où il y a une entité qu’ils revendiquent comme “américaine”. Une transaction entre un chinois et un allemand effectuée en Suisse (exemples au pif) tombe sous la loi américaine s’ils font l’erreur d’utiliser des dollars à un moment ou à un autre. De grandes banques se sont pris des amendes carabinées pour cette raison, les leçon ont été tirées. Et elles ne sont pas à l’avantage de l’utilisation du dollar.








Tirnon a écrit :



Ils essayent maladroitement de faire quelque chose contre la Chine qui ne joue pas du tout au même jeu commercial que les autres. Entre les entreprises d’état chinoise diriger par des militaires qui achètent à tour de bras des entreprises étrangères, l’obligation pour nos entreprises de s’associer avec un chinois pour s’implanter sur place ou les transferts technologique obligatoire il serait temps de ce sortir un peu les doigts et de faire quelque chose avant qu’ils nous aient tranquillement tout acheter avec notre propre pognon …





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Vous connaissez l’histoire du maroilles qui dit au reblochon qu’il pue ?



Quoique les USA doivent surement vendre le truc en disant “achetez nos produits, nous on le cache pas qu’on vous espionne avec !” <img data-src=" />


le “s’” devant le mot attaque est de trop.


C’est beau le protectionnisme chinois&nbsp;américain anglo-saxon



Il est tout de très curieux de constater que ce sont les deux pays qui ont imposer le libéralisme ultra-libérale au reste du monde dans les années 1970-1980 avec leurs théoriciens économiques (cf Mme Tatcher et son célèbre TINA) vouloir nous imposer aujourd’hui le protectionnisme outrancier a leur unique profit.



En gros, ils nous demandent d’accepter leur doctrin économique qui peut se résumer ainsi :

&nbsp;“faites ce que je dis pas ce que je fais.”



Et ils ajoutent même à demi-mot n’oubliez pas de nous vendre brader vos entreprises stratégiques pour une bouchée de pain.



Combien de temps allons nous accepter ce stratagème européen qui nous paralyse au lieu de nous renforcer ?


Pour ma part, j’utilise un très vieux Honor 4x Rooté équipé d’un processeur Kirin qui fonctionne plutot pas mal, si ça permet aux chinois de massifier leur production de processeurs Kirin, je suis preneur.



T’façon, niveau espionnage et capture de données, les impérialistes sont tous les mêmes…pas un pour rattraper l’autre, mais ce sera plus difficile pour les chinois qui n’utilise pas les caractères latin comme nous.


tu vas rire, le théoricien économique de référence de R. Reagan et M. Thatcher, bien qu’influencé fortement par la pensée économique anglo-saxonne, était bien de chez nous. Enfin, il était basque, quoi. Et député sous la IIe République. De centre-gauche, à l’époque.


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