Les députés adoptent une résolution sur la couverture numérique du territoire

Les députés adoptent une résolution sur la couverture numérique du territoire

Les députés adoptent une résolution sur la couverture numérique du territoire

L’Assemblée nationale a approuvé hier après-midi la proposition de résolution soutenue par Marie-Christine Dalloz (LR). Le texte, qui n’a qu’une portée symbolique, plaide notamment pour une « accélération du déploiement de la fibre optique afin de couvrir tout le territoire, au plus tard d’ici 2025, conformément aux objectifs adoptés par la Commission européenne ».

Les députés ont ainsi marqué leur attachement à ce dossier, soulignant qu’il est « indispensable de relier tout le territoire au très haut débit, y compris les zones rurales, insulaires et de montagne ».

Le gouvernement est solennellement « invit[é] » à « évaluer l’efficacité des sommes allouées à la couverture numérique du territoire », et à « rouvrir le guichet du Fonds pour la société numérique (FSN) afin d’aider les collectivités territoriales à achever le déploiement des réseaux d’initiative publique ».

Commentaires (7)


Bah !



Lors de l’élection présidentielle, on nous avait annoncé : “La fibre pour tous en 2022”.

2 ans après on a les députés qui prennent une proposition de résolution non contraignante pour essayer de couvrir tout le territoire en 2025 (soit +3 ans par rapport à l’objectif annoncé).



A coté de ça, la réforme de la formation professionnelle se fait toujours attendre - sachant que justement le FTTH est un domaine qui embauche à tous les niveau, qu’il y a de gros besoins, et un manque de bras & de compétences surtout en dehors des grandes villes.



Enfin, ces métiers restent en mode “sous-traitance extrême”, avec une paie à peine au dessus du smic , des horaires de fou et des zones géographiques importantes, des règles de sécurités souvent bafouées. Globalement il y a très peu de respect des personnes dans ces métiers.



Chacun en tirera les conclusions qu’il souhaite.


Une conclusion? Si les PTT n’avait pas été privatisé en un oligopole privé, toute la France serait fibré depuis 10 ans <img data-src=" />


On ne peut pas savoir mais clairement France télécom payait correctement ses employés et s’arrangeait pour vendre à un prix qui permettait d’investir.

On aurait aussi potentiellement gardé alcatel et les téléphones matra au passage.

Et peut être un peu de liberté de la presse.



Avec des si on ferait une démocratie <img data-src=" />








OB a écrit :



Bah !



Lors de l’élection présidentielle, on nous avait annoncé : “La fibre pour tous en 2022”.

2 ans après on a les députés qui prennent une proposition de résolution non contraignante pour essayer de couvrir tout le territoire en 2025 (soit +3 ans par rapport à l’objectif annoncé).



A coté de ça, la réforme de la formation professionnelle se fait toujours attendre - sachant que justement le FTTH est un domaine qui embauche à tous les niveau, qu’il y a de gros besoins, et un manque de bras & de compétences surtout en dehors des grandes villes.



Enfin, ces métiers restent en mode “sous-traitance extrême”, avec une paie à peine au dessus du smic , des horaires de fou et des zones géographiques importantes, des règles de sécurités souvent bafouées. Globalement il y a très peu de respect des personnes dans ces métiers.



Chacun en tirera les conclusions qu’il souhaite.







S’il y a vraiment beaucoup plus de travail que de compétences, alors les compétents ne devraient pas accepter ce genre de salaire.









Cashiderme a écrit :



S’il y a vraiment beaucoup plus de travail que de compétences, alors les compétents ne devraient pas accepter ce genre de salaire.







Ah oui mais non, la loi du marché ça n’existe que pour les gros.



Toi, déjà, tu n’es pas libre de démissionner: tu ne seras pas indemnisé. Et quand bien-même, combien de temps penses-tu tenir avec ton livret A ?



L’hôtellerie, la restauration, d’autres secteurs “en tension” comme on dit en novlangue. Mets un bonus de 20%, tu vas voir si tu ne vas pas recevoir des lettres de motivation…









Cumbalero a écrit :



Ah oui mais non, la loi du marché ça n’existe que pour les gros.



Toi, déjà, tu n’es pas libre de démissionner: tu ne seras pas indemnisé. Et quand bien-même, combien de temps penses-tu tenir avec ton livret A ?



L’hôtellerie, la restauration, d’autres secteurs “en tension” comme on dit en novlangue. Mets un bonus de 20%, tu vas voir si tu ne vas pas recevoir des lettres de motivation…







Je suis pas personnellement dans le milieu, c’est pour ça que j’ai tout mis au conditionnel <img data-src=" />



Je comprends bien ce que tu dis, je n’avais pa vu les choses sous cet angle. Mais je ne crois pas que ce soit une fatalité pour autant. Ça peut aussi dépendre du nombre de personnes concernées qui se mettent d’accord pour ne pas se laisser faire.









Cashiderme a écrit :



S’il y a vraiment beaucoup plus de travail que de compétences, alors les compétents ne devraient pas accepter ce genre de salaire.





Démissionner parce que tu gagnes pas assez, c’est “juste” reporter ta charge de travail sur les autres.

C’est un bras de fer : Les boites de sous-traitance ne paient pas plus les gens car 1) elles sont déjà à la limite de la rentabilité, et 2) dans leur logique si elles le font pour une personne, tout le monde va le demander.

Or, elles ont signé un contrat avec leur cliente (cad la boite de service juste au-dessus d’elle), avec certains prix en face de certains services.



(Par exemple :

&nbsp;&nbsp; - 4 raccordements par jour par technicien

&nbsp;&nbsp; - 90€ le raccordement en immeuble

&nbsp;&nbsp; - 100€ le raccordement en pavillon

&nbsp;&nbsp; - 150€ le raccordement en pavillon en aérien



Ces prix en B2B reflètent , en HT, à peu près le marché actuel)

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Sachant que les fibres, les PTO, l’outillage, le camion-nacelle (380€/jour de location, pour info, ou alors faut l’acheter entre 30 et 50K€ selon l’état), l’essence, sont à la charge du sous-traitant.



On a une situation où la seule solution pour ne pas couler c’est de payer peu les technicien de terrain, et que ceux-ci aillent sur les zones géographiques où il y a le moins possible d’échec de raccordement (immeubles, pavillonnaire neuf), et évitent comme la peste les zones connues comme compliqués (dans l’ancien, en aérien ,…)

Un technicien en situation problématique va forcément être incité à poser un échec racco & tenter de réussir l’installation suivante.



Il y a des niveaux qui se gavent : Les s/t de niveau 1 (cad qui ne font que le management) et bien sur les OI qui placent les subventions touchées en financier et les ressortent que contraint et forcé par les mises en demeure.



Bien sur la situation décrite ici est un peu caricaturale, mais à divers niveau assez proche de la réalité (pas partout heureusement).



La loi de l’offre & la demande en matière salariale est obsolète depuis les années 80, au moins, et n’est valable qu’en situation de plein emploi (va expliquer à popol que tu a démissionné car tu gagnait 110% du smic et que tu voulais plus…. dans un domaine d’activité qui recrute… les 3 propositions d’embauche “à salaire au moins égal” tu les a dans la semaine…)

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