Les autorités de la concurrence française et allemande se penchent sur les algorithmes
Le 21 juin 2018 à 09h33
1 min
Sciences et espace
Pour l'AdlC, ils sont à la fois des sources d'opportunités et de « risques concurrentiels multiples ». L'institution développe : « l'utilisation croissante des algorithmes par les entreprises fait aujourd'hui débat quant à leurs effets sur le fonctionnement concurrentiel des marchés et, plus largement, sur la société ».
Avec son homologue allemand, elle lance un projet sur ce vaste sujet. Deux pistes de réflexion sont mises en avant : d'un côté les implications et les défis posés par les algorithmes, de l'autre les solutions pour les appréhender.
De manière générale, les algorithmes soulèvent de nombreuses questions, bien au-delà de l'autorité de la concurrence, notamment sur l'éthique et la parité. Deux points que nous avons détaillés dans notre dossier sur le rapport de Cédric Villani sur l'Intelligence artificielle.
Le 21 juin 2018 à 09h33
Commentaires (10)
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Abonnez-vousLe 21/06/2018 à 08h53
#1
quelqu’un leur a expliqué que ce mot compliqué (après tout, “algorithme” contient un “h” et vient de l’arabe, si je ne m’abuse…) s’applique aussi à une recette de cuisine ou à toute procédure définissant comment amener un système (quel qu’il soit) d’un état A à un état B…?
On dirait que nos hauts fonctionnaires découvrent l’eau chaude… (et surtout la manière de la produire, hop, un algorithme !)
Le 21/06/2018 à 09h26
#2
Surtout que les algorithmes dans l’informatique… difficile de faire sans ^^
Le 21/06/2018 à 09h32
#3
Le Point et L’Express sont déjà en train de préparer un nouveau numéro « Ces algorithmes qui nous gouvernent” " />
Le 21/06/2018 à 12h11
#4
+1
Avant, on parlait de traitements informatisés. Ca ne dérangeait pas vraiment. Et, après avoir usé le mot multimédia qui était à la mode il y a 20 ans, les médias ont découvert le mot nouveau pour eux d’algorithme et se sont jetés dessus comme la vérole sur le bas clergé breton. Les articles et les nouvelles de NI ressemblent de plus en plus à des textes produits par le pipotron depoinzéro où l’objectif est de placer le plus possible de mots-clefs à la mode. Donc, peut mieux faire : il manque digital…
Le 21/06/2018 à 12h12
#5
“Il n’y a pas d’algorithmes, il y a la décision de quelqu’un d’autre.”
Le 21/06/2018 à 12h31
#6
Toutes ces organisations qui prennent des décisions automatisées, devraient (au-delà des principes concurrentiels) fonder leurs mécanismes de décision sur une éthique prudentielle. Par exemple, dans le secteur de la finance, le trading haute-fréquence provoque régulièrement des accidents et des anomalies fortuites de bourse, et leurs activités sont difficilement interprétables par les acteurs du marché et difficilement contrôlables par les autorités de régulation.
Le 21/06/2018 à 13h24
#7
Il faut pas oublier de protéger ses variables par de la synchronisation (mutex …), quand on parle de concurrence !
Le 21/06/2018 à 14h29
#8
Zéro contient un z et vient de l’arabe " />
Le 21/06/2018 à 14h36
#9
oui, comme hazard, non ? Ah, non, la version avec “z” est la version anglaise, et serait un faux ami. Mais le fait est que hasard vient aussi de l’arabe, même sans z. Et donc…? " />
Le 25/06/2018 à 05h56
#10
Je ne comprend pas le haro actuel sur les algorithmes. C’est grâce à eux que les décisions peuvent être égalitaires et non arbitraires.
Un bon exemple selon moi:
J’attend avec impatience que les attributions de hlm qe fassent avec un algorithme, histoire de permettre à toutes les classes sociales qui en ont bespin de pouvoir en bénéficier avec des quotas. Actuellement, c’est le misérabilisme et/ou clientélisme qui fait les choix et cela ne génère que des injustices et l’absence de toute confience envers les élus.