Il se trouve dans l’Arizona et son but est de « recueillir et analyser pendant cinq ans les spectres de millions de galaxies pour mesurer leur distance par rapport à la terre et élucider le mystère de l’énergie noire », explique le CEA.
Mais avant que la mission Desi ne commence véritablement ses observations, il a fallu la préparer : « c’est la survey validation (validation du relevé), étape incontournable dans chaque mission astronomique ».
« Elle a consisté à sélectionner les 35 millions de galaxies dont Desi devra capter la lumière pour générer des spectres et à s’assurer que les objectifs scientifiques pourront être atteints », explique Christophe Yèche.
Il ajoute que le télescope comprend 5 000 fibres optiques qui, en moins de deux minutes, sont positionnées pour mesurer 5 000 nouvelles galaxies. « Chaque fibre a dans sa ligne de visée une dizaine de galaxies alors qu’elle ne doit en cibler qu’une seule. Pour cela, des micro-actionneurs placés dans chaque alvéole et pilotés par algorithme la positionnent au micron près », ajoute le CEA.
Commentaires (3)
#1
Cela méfiterait plus qu’une brève.
#2
Ce que révèlent 11 milliards d’années d’expansion de l’Univers (NXI, 20/08/2020)
#3
Le lien est plus détaillé. Mais j’aurais aimé connaître l’angle de perception de chaque fibre, et aussi savoir si une image nette peut être obtenue et dans ce cas à quel télescope conventionnel (à miroir + lentilles) cela correspond.