Le partage de réseau entre Bouygues Telecom et SFR (Crozon) s’étend à la 5G

Le partage de réseau entre Bouygues Telecom et SFR (Crozon) s’étend à la 5G

Le partage de réseau entre Bouygues Telecom et SFR (Crozon) s’étend à la 5G

Le régulateur des télécom rappelle que, depuis 2014, les deux opérateurs « mutualisent leurs réseaux pour la fourniture de services 2G, 3G et 4G sur une partie du territoire ». Des changements ont été actés entre les deux partenaires : 

« L’Arcep a reçu le 23 janvier 2023 trois nouveaux avenants signés par les parties afin, en particulier, d’étendre l’accord de partage à la 5G et de déployer de nouveaux sites sur le réseau mutualisé ».

Le gendarme des télécoms donne des détails : 

« la mutualisation de réseau, sans mutualisation de fréquences, mise en œuvre initialement pour les technologies 2G, 3G et 4G, est étendue à la technologie 5G. Les modalités techniques, opérationnelles et financières relatives à l’exploitation en 5G du réseau mutualisé sont précisées ;

une nouvelle densification du réseau mutualisé est prévue, avec une augmentation du nombre de nouveaux sites. Le périmètre géographique reste constant. »

L’Arcep examine maintenant ses avenants et demande aux acteurs du marché de faire part de leur retour, d’ici le 26 mai 2023. L’Autorité a pour rappel le pouvoir de demander des changements dans les contrats si elle estime cela nécessaire. 

Commentaires (3)


Nul doute que ça ne posera aucun problème à l’Arcep de mutualiser des réseaux. Si les opérateurs pouvaient mutualiser leurs fréquences du même coup, ça permettrait d’avancer sur son projet de retour à 3 licences opérateurs-réseaux en France.



D’autre part, est-ce que l’accord “Crozon” permettra de construire plus rapidement un réseau 5G ? J’ai cru comprendre que l’intérêt de la 5G était dans le cœur de réseau, or “Crozon” concerne une partie du territoire. Comment un tel réseau 5G se construit-il ? Où est l’intérêt logistique par rapport à la 4G ?



(reply:2131377:consommateurnumérique)




Ces accords (car il n’y en a pas qu’un) sont le fruit d’un problème très simple.



On ne peut pas couvrir d’un coup tout le territoire pour plusieurs raisons :




  • Ça coute cher.

  • ça monopolise les prestataires qui auraient à répondre à une charge x100 et le lendemain rien à faire.

  • Cela n’est pas des plus rentable rapidement. Et comme les générations se suivent de plus en plus rapidement pour des questions (assez connes d’ailleurs) de concurrence sur les technos mixées avec de la politique par dessus.



Donc le but c’est de se partager le territoire en couverture et de proposer l’un pour l’autre un accès à ces infrastructures. Donc une histoire de gros sous derrière. Il y a des villes plus intéressantes que d’autres, des possibilité des couvrir plus ou moins grandes suivant qui et l’endroit, etc.






Aujourd’hui c’est quand même plus facile.
On a déjà les pilonnes et les toits. Même si la gestion d’un site peu être compliquée en termes de place, cela reste mieux que d’avoir un construire un site de bout en bout. Donc on réutilise le patrimoine existant.



Pour ce qui est de la problématique de proximité donné par la 5G on va utiliser un maximum les boites (PM et consort) ou les murs des bâtiments, les poteaux du bord de route, etc.



Dans tous les cas ça coutera cher. Déploiement, gestion, supervision, réparations, etc. Plus on met d’équipement plus la difficulté augmente de façon exponentielle. Et c’est pour cela aussi qu’il y a des fonctionnalité automatisées pour “gérer” le réseau.



Donc ca permettra d’aller plus vite que de tout construire depuis zéro et de le faire seul. Mais cela apporte son lot de problèmes aussi que le consommateur final paye bien trop souvent.


Ça fais 1 an et demi qu’on installe des antennes 5G mutualisées Bytel/SFR…


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