Le Parlement européen adopte le paquet télécom : appels et SMS plafonnés, 5G et 112 inversé

Le Parlement européen adopte le paquet télécom : appels et SMS plafonnés, 5G et 112 inversé

Le Parlement européen adopte le paquet télécom : appels et SMS plafonnés, 5G et 112 inversé

Hier, le Parlement européen a adopté « le paquet télécommunications qui plafonne le coût des appels intra-UE, rend possibles d’ici 2020 les réseaux 5G ultra-rapides et crée un système d'alerte pour les urgences ». Cette annonce était attendue : un accord provisoire avait été annoncé en juin dernier.

Ainsi, à partir du 15 mai 2019, la nouvelle législation plafonnera les tarifs à 19 centimes par minute pour les appels intraeuropéens (de la France vers un autre pays européen par exemple) et à 6 centimes par SMS. « Elle protège également mieux les utilisateurs de smartphones, notamment ceux qui font usage de services en ligne comme Skype ou WhatsApp, et renforce les exigences en matière de sécurité, notamment en termes de cryptage » (sic), sans plus de détails pour le moment.

Elle « introduit aussi la possibilité de conserver un numéro de téléphone jusqu’à un mois après la fin du contrat et le droit à un remboursement du crédit prépayé non utilisé à la clôture du contrat, ainsi que des indemnités en cas de retard ou d’abus lors du changement d’opérateur ».

Ce n'est pas tout : « les États membres devront faciliter le déploiement de la 5G, en mettant à disposition le spectre adapté d’ici 2020, afin d’atteindre l’objectif fixé dans la feuille de route de l’UE pour la 5G, à savoir un réseau 5G dans au moins une grande ville de chaque pays de l’UE d’ici 2020 ».

La France doit pour rappel boucler la procédure d'attribution des fréquences avant la fin de l'année prochaine, comme nous l'expliquait récemment l'Arcep. De leur côté, les opérateurs prévoient déjà d'ouvrir leurs réseaux commerciaux 5G à partir de 2020, le vote d'hier ne devrait donc rien changer aux plans actuels.

Enfin, les citoyens seront alertés en « cas d’urgence ou de catastrophe majeure », par SMS ou via une application mobile (dispositif souvent appelé « 112 inversé »). « Les États membres auront 42 mois pour mettre en place ce dispositif une fois la directive entrée en vigueur »… alors que le délai n'était que de 18 mois dans le projet provisoire en juin dernier.

Le paquet télécom doit encore obtenir la validation finale du Conseil. Les États membres auront alors deux ans pour « adapter leur législation nationale afin de mettre en œuvre la directive. Les plafonds en termes de tarifs prendront effet le 15 mai 2019 ».

Commentaires (13)


Mais mais, ça veut dire que l’application française va servir à rien quand les sms depuis le 112 vont fonctionner ! C’est une surprise !


L’UE va imposer au ministère de l’intérieur le cell-broadcast.

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Diffusion_cellulaire

Enfin!!

Cela nous évitera le fiasco de l’application SAIP. D’ailleur le ministère de l’intérieur avait anticipé cette obligation en parlant d’API

Meci l’UE








linkin623 a écrit :



Mais mais, ça veut dire que l’application française va servir à rien quand les sms depuis le 112 vont fonctionner ! C’est une surprise !









Soriatane a écrit :



L’UE va imposer au ministère de l’intérieur le cell-broadcast.

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Diffusion_cellulaire

Enfin!!

Cela nous évitera le fiasco de l’application SAIP. D’ailleur le ministère de l’intérieur avait anticipé cette obligation en parlant d’API

Meci l’UE





Je l’espère de tout cœur comme vous, mais ils peuvent tout autant ressortir SAIP des cartons aussi vu que l’UE autorise une application à la place des sms <img data-src=" />



&gt; « Les États membres auront 42 mois pour mettre en place ce dispositif une fois la directive entrée en vigueur »



42 mois… ce sont des fans de Doug Adams au Parlement ! <img data-src=" />




renforce les exigences en matière de sécurité, notamment en termes de cryptage » (sic)



Le sic, c’est pour le mot cryptage ?


Oui.




notamment en termes de cryptage



C’est affligeant a quel point ce non sens se répand comme une trainé de poudre jusque dans les communications officielles.

On peut me dire “oui mais les langues ça évolue avec le temps, et puis c’est un anglicisme”, je répondrais que le problème c’est que le mot a un sens étymologique existant en français qui ne correspond pas avec le sens du mot anglais (en plus de sonner faux, mais ça c’est personnel), c’est un peu comme avec numérique et digital.


Faut arrêter avec ça.

&nbsp;

Cryptage est français ce n’est pas en anglicisme même s’il est moins précis que chiffrement.



D’ailleurs si on supprime ce mot comment on désigne une technique de cryptage qui n’est pas numérique ?


Alors oui je te rejoins sur le fait que cryptage et français, par contre non il est pas “moins précis” mais a un sens différent, l’exemple le plus courant :

on chiffre un message avec un clé, on le déchiffre avec cette même clé, mais on le décrypte si on a pas la clé, ce qui revient a dire qu’on crypte un message quand on a pas de clé, or je connais pas de technique du genre.



Aussi je suis curieux de savoir quel sont les technique de “cryptage” non numérique dont tu parles (vrai question), car j’ai du mal a voir conceptuellement ce que peut être un “cryptage” non numérique.








AltreX a écrit :



on chiffre un message avec un clé, on le déchiffre avec cette même clé, mais on le décrypte si on a pas la clé, ce qui revient a dire qu’on crypte un message quand on a pas de clé, or je connais pas de technique du genre.





Non ça c’est la définition technique de l’ANSSI on est pas forcé de l’utiliser.



A la base décrypter c’est rendre intelligible un texte obscur. Du coup dans l’absolue lorsqu’on déchiffre on décrypte aussi.



Dans les technique de cryptage non numérique il y a par exemple les premiers décodeurs canal+ ou des choses simples comme par exemple écrire à l’envers.



Il est vrai qu’on est pas obligé de l’utiliser, mais cette définition à plus de sens que dire crypter et chiffrer c’est pareil.



Aussi les exemples de “cryptage” donné son on ne peut plus numériques, l’histoire avec canal+ c’est que quand ils ont sorti leur truc ils ont dit que c’était “crypté” sans probablement se poser trop de questions sur le sens (et oui le marketing et le sens des choses parfois …), aussi vu qu’à l’époque le chiffrement n’était pas trop en vogue et que tout le monde s’en foutait, ça a été pris tel quel.

Ça n’en reste pas moins un non-sens selon moi.


Le terme chiffrer est mieux je suis d’accord mais on peut encore utiliser le terme crypter si on veut.



L’histoire de ne pas utiliser crypter cela viens d’une note dans le lexique d’un document de recommandation des bonnes pratiques de sécurité à distanciation des DSI de l’ANSSI qui expliquait qu’avec leurs définitions qu’ils avaient posés des termes chiffrer, déchiffrer et décrypter le terme crypter et ses dérivés n’avait pas de sens.



Et après ça on a vu une croisade contre le terme crypter un peut par tout&nbsp; de personnes qui ont pris un lexique d’un document comme la référence de la langue française et on a vu des mythes arriver comme que crypter et un anglicisme.


Cryptographie. Cryptologie.

Ca me fait penser aux professionnels des pompes funebres qui disent que incineration est un terme incorrect parce qu ils préfèrent utiliser crémation pour ne pas qu on associe l idée avec les incinerations d ordures. Mais incineration etait bien le seul terme utilisé avant.



Si cryptographie est utilisé pour parler des techniques de chiffrement, cryptage semble d’un usage simple. Cela dit, ajouter un mot qui permet des nuances ou des précisions est utile. Ce serait plus productif d expliquer cela que de dire que ceux qui disent incineration ou cryptage disent n’importe quoi. (J ai dit dit un peu trop de fois, soit c est un code, soit c est qu il est vendredi, semaine chargée…)


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