Le numérique dans les nouveaux programmes du lycée

Le numérique dans les nouveaux programmes du lycée

Le numérique dans les nouveaux programmes du lycée

Le ministère de l’Éducation nationale a rendu public, mardi 22 janvier, les nouveaux programmes qui entreront en vigueur à compter de la rentrée prochaine dans le cadre de la réforme du bac.

L’enseignement de « Sciences numériques et technologie », qui sera dispensé à tous les élèves de seconde, s’articule par exemple autour de différentes thématiques telles que « les réseaux sociaux », « la photographie numérique », les « données structurées et leur traitement », ou bien encore l’ « informatique embarquée » (voir le programme complet).

Pour les premières, le cours d’ « Humanités scientifiques et numériques », qui a finalement laissé sa place à un plus vague « Enseignement scientifique », contient très peu d’éléments en lien avec l’informatique (voir le programme complet).

Les élèves intéressés pourront néanmoins se tourner vers l’enseignement de spécialité « Numérique et sciences informatiques », au cours duquel il sera par exemple question d’histoire de l’informatique, de langages de programmation, d’algorithmique, etc. (voir le programme complet)

Commentaires (11)


Je viens de jeter un oeil au programme c’est TRÈS varié!

Il y a du bon mais aussi du hors sujet je trouve. Après tout dépend du volume d’heure mis en face. Mais avec un enseignant un tant soit peu motivé il y a matière à faire des choses intéressantes et motivantes pour les élèves.

C’est un vrai progrès je trouve.


À la fin, en terminal, on aura toute une ribambelle de jeunes développeurs et développeuses dis-donc ! C’est plus qu’un programme de sensibilisation ou de culture.



Ils ont prévu de réformer les formations supérieures idoines ? Parce qu’ils vont s’ennuyer si ils se retapent tout ça.


Le programme est très large, mais ne rentre pas dans le volume horaire. Ils ne feront pas tout. D’ailleurs il n’est pas prévu d’épreuve du bac unifiée portant sur le programme, mais au contraire une évaluation locale, en fonction de la partie de programme vue en cours.

 


Enfin !!!!!!!


C’est bien beau tout ça mais ils ont prévu les profs et les heures pour le faire (quant ça va pas être au détriment d’autres matières) ?

 


Comme plusieurs ici, j’ai lu rapidement le programme, c’est large, mais chaque point nécessite une matière complète (je dirais au moins 4h/semaines) pendant 12 voir 1 trimestre (et encore, je pense être en deçà de la réalité pour des lycées). Il y a 7 points, en plus de la notion de programmation.


J’ai lu le document, c’est de la sensibilisation très intéressante. Pas une vraie matière, certes (parce qu’il n’y a pas d’unité du contenu, vu que ça part dans tous les sens), mais une formation fort utile pour les élèves


Tiens c’est pas tous les jours que je suis d’accord avec toi <img data-src=" /> mais oui effectivement, une bonne entrée en matière avant un parcoursup ( haha) en info.




le cours d’ « Humanités scientifiques et numériques », qui a finalement laissé sa place à un plus vague « Enseignement scientifique »





Ils n’ont pas trouvé le mot “humanité” dans le dictionnaire établi par l’aristocratie actuelle? :smileyrobot:


C’est cool d’avoir un programme intéressant, mais concrètement qui va l’enseigner ? Des profs de maths, de physique, de français ? La première session du Capes « Numérique et sciences informatiques » aura lieu en 2020. On peut donc pas compter sur les nouveaux profs pour enseigner cette matière à l’échelle de la France…

Et les informaticien⋅nes qui s’improvisent enseignant⋅es, je suis pas sûr que ce soit mieux. :/








refuznik a écrit :



C’est bien beau tout ça mais ils ont prévu les profs et les heures pour le faire (quant ça va pas être au détriment d’autres matières) ?

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Tu vas rire, il n’y a pas un seul prof à ce jour formé pour cette matière. Les lycées doivent s’appuyer sur les profs qui avaient l’habilitation ISN (mais le programme est nettement plus complet) , ceux intéressés (genre moi) et les profs de maths qui risquent de se manger une carte scolaire en cas de refus.

Comme il n’y aura probablement pas d’IPR pour contrôler ce qui s’y fait, ça va être le Far West



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