Le ministère de la Culture engage la réforme des conditions d’accès aux aides à la presse

Le ministère de la Culture engage la réforme des conditions d’accès aux aides à la presse

Le ministère de la Culture engage la réforme des conditions d’accès aux aides à la presse

« Le renforcement de l’exigence du traitement journalistique des informations publiées dans les titres de presse contribuera à conforter la légitimité de ces derniers dans leur rôle, essentiel dans toute démocratie ». 

Le ministère de la Culture annonce une réforme des aides à la presse, qui passera d’abord par une concertation de deux mois avec les professionnels du secteur, syndicats compris, afin de régler les conditions de mises en œuvre.

La ministre de la Culture veut faire germer les pistes explorées par le rapport de Laurence Franceschini. En décembre dernier, la conseillère d’État s’était vue confier « une mission de réflexion sur les conditions d’accès aux aides à la presse et notamment celles relatives à la composition des rédactions ».

Son rapport plaide notamment pour un tour de vis sur les critères d’éligibilité au tarif postal préférentiel pour la presse écrite afin d’exiger la présence de journalistes au sein des rédactions.  

« Les critères d’éligibilité, pour les publications imprimées, ne comportant pas aujourd’hui d’exigence sur la présence de journalistes au sein des rédactions, le rapport, remis le 18 mars dernier, conclut qu’une évolution des critères d’accès aux aides à la presse est nécessaire » résume le ministère. 

« Alors que l’exigence d’un traitement journalistique du contenu de presse, et par voie de conséquence la présence de journalistes professionnels dans les équipes de rédaction, constituait jusqu’alors une évidence, force est de constater que, d’une part, certains titres de presse ont fait évoluer leur modèle économique et, d’autre part, le numérique brouille le statut de l’information ».

On retrouverait la même logique pour la presse en ligne, avec une réforme du décret de 2009. Ainsi, un service de presse en ligne, pour être reconnu par la Commission paritaire des publications et agences de presse, devrait compter sur « la présence au sein de l’équipe rédactionnelle d’au moins un journaliste professionnel ».

Commentaires (6)


Alors qu’en realité, il suffirait de supprimer simplement les “aides a la presse” pour leur rendre un peu de légitimité et d’indépendance …


nous sommes en France, on préfère donc avoir une “hautotorité” qui définit au cordeau, soyez en sûr, qui est “journaliste” et qui ne ‘est pas, pour donner une jolie petite carte à ceux qui ont passé le test.
Laisser faire le marché ?!? Quelle horreur !!!


Et on conserve les yeux grand fermés sur Presstalis/France Messagerie ?



Selon le directeur de publication de Canard PC, ça reste aussi mal barré. Je sais que la presse est de plus en plus en ligne, mais sans une impression physique qui fonctionne correctement, la presse papier a du souci à se faire.
Ce n’est pas une mission de réflexion sur la place grandissante des pigistes/stagiaires (si on lit entre les lignes ?) qui va tout changer


pigistes/stagiaires ? a quoi ça sert ?
AFP + GPT-3 et roule


En même temps, un journal n’est pas un blog.
Quoique … certains journalistes publient des blogs sur le site de leur journal (cf Le Monde).



  1. d’abord en lisant ceci :



    “Le ministère de la Culture engage la réforme des conditions”…..
    (j’ai crié–> “youpi, ils bougent enfin”



  2. puis, on lisant ‘la.suite, j’ai vite déchanté= oh !
    (ce n’est pas du tout ce à quoi je m’attendais



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