Le Secrétariat d'État chargé du numérique a répondu à la question posée par le sénateur Jérôme Durain au sujet des désormais fameuses loot boxes, ces « pochettes surprises à contenu virtuel aléatoire » comme le définit le cabinet de Mounir Mahjoubi.
Le Secrétariat d'État estime dans sa réponse que « la réaction des joueurs, inédite par son ampleur pour une communauté déjà très mobilisée d'ordinaire, suggère que ce phénomène appelle, au moins, une réflexion attentive, voire, dans certains cas, une action de la part des pouvoirs publics ».
Cette réflexion tiendrait compte de plusieurs cas, distinguant les lootboxes qui tomberaient sous le coup de l'interdiction générale des loteries (ce qui est potentiellement le cas pour les caisses de CS:GO), de celles n'offrant que des récompenses cosmétiques sans valeur, et des cas s'apparentant au « pay-to-win ».
Le gouvernement affirme également que « les réponses apportées à la problématique des loot boxes doivent aller dans le sens du respect du consommateur » tout en ne nuisant pas non plus à la « viabilité économique d'un secteur qui souffre actuellement de la baisse des prix de vente effectifs des jeux vidéo, combinée à la hausse des budgets de production et d'exploitation des jeux ». Une équation qui semble bien compliquée à résoudre en satisfaisant tout le monde.
Commentaires (5)
#1
“souffre actuellement de la baisse des prix de vente effectifs des jeux vidéo” " /> heu… pardon ?
#2
#3
mmm bof.
Tous les gros titres restent bien sur la ligne de haut des prix. La dépréciation est fonction des ventes des jeux. Les blockbusters seront les plus lents à baisser; ou plus rare dans les “opérations coup de poing”.
Je pense plutôt qu’ils font la moyenne jeux vidéos console/PC et jeux mobiles dont les prix sont nettement inférieurs. Ce serait dans ce cas un énième amalgame foireux de la part des élites de la nation.
#4
Et la réduction des coûts du stockage physique au profit de la multiplication exponentielle des ventes digitales, on en parle ?
Quelle bande de faux-culs, à tous les échellons.
#5